mardi 6 janvier 2015

Le Tage parle aussi français (et 3)

LES TROIS FRÈRES

Il y a longtemps, ils sont nés en Espagne, trois fleuves frères.
Depuis petits, ils voulaient être géants et montrer leur grandeur dans les terres ibériques, ces fleuves étaient, et le seront toujours, le Tage, le Douro et le Guadiana.
Au contraire des autres cours d’eau, ils ne voulaient pas se séparer, ils ne voulaient pas cesser d’être frères, mais ils ne voulaient pas dépendre les uns des autres non plus. 

Au fil du temps, ils ont décidé qu’ils iraient les trois à la même mer, mais par des routes différentes, et après cette nuit-là ils ont décidé que celui qui se réveillerait le premier pourrait choisir le chemin, et ainsi successivement. 
Le premier qu’arriverait à la mer gagnerait.

Le Guadiana a été le premier à se réveiller et il a choisit les terres du Sud, car il pensait que c’étaient moins difficiles de conquérir.

Le deuxième a été le Tage et quand il a vu que son frère Guadiana était parti vers le Sud, il a décidé de faire le voyage en ligne droite, par le centre. 
Même s’il devait passer par des grandes montagnes, il savait qu’il pourrait revenir plus fort et qu’il pourrait se transformer en mer. Et c’est ce qui s’est passé, il a conquis Lisbonne,  il a été témoin et protagoniste d’épisodes exceptionnels dans l’histoire du Portugal.

Et le troisième et dernier, le Douro, qui par sa paresse n’a pas pu choisir  comment il voulait gagner la course, est allé en courant par les terres du Nord, et même avec des guerres difficiles, il a gagné force et terrain et sans choisir ses routes, il est arrivé rapidement à la mer.

Et ainsi, en évitant guerres, les trois frères étaient géants puissants et encore aujourd'hui, ils sont de bons frères et de bons amis.

Teresa Baquero 1ºBB



« L'eau de la rivière coule sans attendre l'homme qui a soif.»
 Proverbe africain
Tandis que je recherchais dans les coins de l’internet quelque chose que m’ inspire, j’ai trouvé ce vieux proverbe africain que j’ai  adoré.
Lorsqu’on dit que la vie est une rivière, habituellement nous comparons l’incertitude des fleuves, aux tournures que la vie prend et qui la font devenir plus belle ; plus ahurissante. Mais même si les pirouettes du destin sont belles à leur façon, elles sont aussi cruelles et dures. La vie ne nous attend jamais ; elle en aucun cas, ne nous demande si nous sommes prêts à faire face à un changement, à une interruption de notre routine.
L’eau de la rivière coule sans attendre l’homme qui a soif, et la vie coule sans importer ce qui s’est écoulé. Cette réalité si brute est le parallèle que nous ne voulons jamais voir mais qu’il faut discerner.
La vie est une rivière, et nous sommes ceux qui ont soif ; ça veut dire que seulement nous pouvons prendre l’action et changer ce qui est mal.
L’eau de la rivière coule sans attendre l’homme qui a soif, est pour moi, un peu comme le célèbre « carpe diem » : on doit faire de notre vie ce que nous voulons sans attendre ni personne ni rien, parce que la chance ne nous attendra pas.

Inês Gomes-Tielas 1ºBB

LE CHRIST ROI, LE PONT ET LE TAGE

Tout a commence quand le Tage a demandé au Christ :
- Pourquoi le ciel est bleu?
- Je crois que le ciel est bleu parce que Dieu a choisi cela.
- Non! – a dit le pont – C’est parce que l’atmosphère nous fait voir la couleur bleue. 
Le Tage a quitté la discussion et  il a commencé à réfléchir. Le fleuve croyait que ni une réponse  ni l’autre étaient correctes, il imaginait  plusieurs raisons de pourquoi le ciel est bleu. La première chose qu’il a pensé était d’analyser le ciel, d’abord il pensait sur la couleur bleue et ce qu’il représentait, pour lui la couleur signifiait le calme et la sérénité, puis il a regardé la grande dimension du ciel et  a conclu que le ciel est grand parce qu’il contenait beaucoup de choses: les idées que toute l’humanité a eues, depuis les néandertaliens à aujourd’hui. 
Le fleuve a décidé d’aller demander à la mer son avis. La mer lui a dit qu’elle croyait que le ciel n’avait pas seulement une couleur, mais quand le soleil quittait  le ciel, celui-ci changeait sa couleur. Maintenant le Tage était complètement confus, mais après deux jours le Tage est arrivé à une conclusion. 
- Christ! Pont! Je comprends maintenant les couleurs du ciel!
- Mais, je t’ai expliqué l’autre jour! – dit le pont – C’est complètement scientifique, c’est une illusion des gaz que l’atmosphère contient.
- Pont calme-toi! Laisse que le Tage parle. 
- Merci Christ. Je crois que les couleurs du ciel c’est l’âme du Soleil, c’est à dire, c’est e soleil qui décide la couleur. 
Le pont et le Christ étaient complètement muets, parce qu’ils ne comprenaient pas comment le fleuve était arrivé à cette conclusion. Le fleuve très heureux est passé au dessous du pont et derrière, le Christ Roi, finalement comme toujours il dit
- Au revoir Lisbonne! Tu es ma ville préférée!
-Au revoir Tage! Bon voyage mon ami!  

María Hipólito 1ºBB



SPLASH (La rivière, une personne et le canard en caoutchouc.)

T: Je plonge.

S: Mon eau est froide.

C: Une invasion!

S: Qui est là?

T: Mon canard en caoutchouc et moi!

C: On va jouer ou quoi?

S: À la fin de mon cours, je me rencontre avec l'océan. J’aimerais jouer, mais je ne peux pas rester...

C: Quel dommage!

T: Nous n'allons pas te laisser tout seul.

C: Conduis nous, rivière! Vers la mer!

S: On y va! Tout droit à la plage!

C: Oh la plage! L'eau très calme, la sable très blanc.

T: L'ombre du palmier sur ma tête. Et l'eau de noix de coco!

C: Le lieu  parfait pour une fête!

S: Nous arriverons bientôt! Mais là on doit se dire au revoir...

C: Vite, vite! Je veux un sorbet !

T: Oh rivière, je te dis: Au revoir!

S: Bonsoir!
Carolina, Sofia et Teresa 2ºBA/B


La légende des trois rivières
Je vais raconter une légende très connue au Portugal: la légende des trois rivières. 
Il était une fois, trois petites rivières qui ont décidé de voir la mer.
- Nous sortirons très tôt le matin – dit la première.
- Avant le lever du soleil - a dit l'autre.
-Et nous verrons qui de nous vient d'abord à la mer - dit la troisième.
Le lendemain, la première à se réveiller en bâillant, a agité l'eau et a pensé
- Si je sors maintenaient, je serai  le premier à arriver!
La rivière se laissa glisser de la montagne, comme c’était une rivière très gaie, a salué les villages et les gens.
 Elle a joué avec les filles qui lavaient des vêtements dans ses eaux claires, et elle a choisi les plus beaux chemins entre les arbres de pins, d'oliviers et les vergers. 
Calme et amusant, le Tage est enfin arrivé à la mer. 
Encore endormi, pas sûr de quelle était  la meilleure façon d'atteindre la mer: il a couru d'un côté, a changé à l'autre,  mais il savait que la mer était au sud. Finalement, le Guadiana est arrivé a la mer.    
Le troisième fleuve s´était réveillé trop tard. Il courait à travers les terres basses et sèches où s'attardait pour observer les champs cultivés.
Les bords du fleuve étaient couverts avec des feuilles vertes au printemps et à l'automne des feuilles d'or, cachées pas des grappes de raisins. 
Le Duero est finalement arrivé par les chemins les plus difficiles, même si un peu tard... 
Andreia Pedro 1ºBA



Comment? Comment peut- il y avoir des personnes qui ne s’intéressent pas aux fleuves ? Est-ce qu'ils ne signifient rien pour nous? Ou est-ce qu’ils n'ont pas de temps pour arrêter et apprécier le seule visage d’une rivière et tous les facteurs qu’elle ajoute et que nous ne nous dérangeons pas à regarder?
Des rochers, des petites noyaux, le sable composé de petits, mais épais, morceaux de pierre, et toutes les âmes qui y vivent. Mais, à la fin je crois que je peux comprendre, quoique avec une certaine difficulté, comment est-ce que ces petites choses n’attirent pas notre attention: actuellement nous nous préoccupons seulement des choses que nous qui nous défient  comme la technologie, et nous n'avons pas la chance d’aimer ce qui nous entoure, et qui ne nous semble rien de spéciale, mais qui est capable d'avoir une plus grande signification. 

Nous pouvons comparer la rivière avec l'amour, par exemple. Je ne crois pas l'amour. Non, Je n'ai pas confiance en l'amour. Mais je sais qu'il se trouve dans un endroit, à m’attendre, animé et bruyant. Maintenant il se trouve occupé, avec ses propres âmes, lesquelles il doit guider. Mais un jour, il viendra me chercher. Alors, est-ce que je serais préparée? Ou je vais me noyer, me laissant aller avec le flux?

Cadma Amaral 1ºBB

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