mardi 24 avril 2012

PARIS, JE T'AIME!!!


À l'auberge
Avec Lea après la visite du Pompidou
On applaudit Luisa après sa chanson
Devant le Sacré Coeur
Avant de monter à la Tour Eiffel à pied!!!
L'Arc de Triomphe derrière nous

mercredi 11 avril 2012

V FESTIVAL DE THÉÂTRE EN LANGUE FRANÇAISE













Le 20 mars on a célébré le Ve. Festival de théâtre en langue française, organisé par le département de français . Les élèves de Première A-B ont mis en scène neuf sketches pleins d’humour et de sarcasme qui ont été très applaudis par les élèves de Secondaire présents dans la Salle des Conférences du lycée. Merci de votre travail, chers élèves.

mercredi 4 avril 2012

VOYAGE À PARIS 2012


Encore une année, 30 élèves de Trosième partiront pour Paris. Le projet choisi, cette fois,nous fera partir de Paris à la rencontre du Parlement européen de Strasbourg. Les élèves devront réaliser un récit de voyage en français.


PROGRAMA DEL VIAJE A PARÍS

Lunes 16 ABRIL:
8:45: Encuentro en el mostrador de Air France del Aeropuerto de Lisboa . Salida en el vuelo de Air France AF 1025 a las 11:15 y llegada a Paris Charles de Gaulle a las 14:45. Traslado al albergue en autocar. Paseo por el barrio de la Nueva Atenas ,la Opera y los grandes bulevares. Cena en el restaurante FLUNCH.

Martes 17 ABRIL:
Desayuno en el albergue. Visita del Museo d’Orsay (9:15). Comida. Visita de la Catedral de Notre Dame. Subida a las torres de la catedral (13:30). Visita de la Ste. Chapelle (14:45). Visita del Mémorial de la Déportation. Isla de San Luis. Barrio latino. Cena en el FLUNCH.

Miércoles 18 ABRIL:
Desayuno. Visita del Museo del Louvre (9:45). Comida en los Jardines de las Tullerías. Plaza de la Concorde. Campos Elíseos. Arco del Triunfo. Subida a la Torre Eiffel. Cena en el FLUNCH.

Jueves 19 ABRIL:
Salida en el TGV de las 8:25 y llegada a Strasbourg a las 10:44. Visita de la ciudad. Comida. Visita del Parlamento europeo (14:00-16:30). Salida en el TGV de las 18:46 y llegada a París a las 21:05. Cena en el FLUNCH.

Viernes 20 ABRIL:
Barrio de Montmartre. Sacré Coeur, Place du Tertre. Comida. Visita del Museo de Arte Moderno Pompidou (13 :00). Cena en el FLUNCH. Paseo nocturno en bateau-mouche por el Sena (salida del Pont Neuf).

Sábado 21 ABRIL:
Visita de los Inválidos (10:30) :Tumba de Napoléon, Historial de Gaulle. Comida en el FLUNCH de les Halles y últimas compras. Traslado en autocar al aeropuerto (17:00). Salida en el vuelo de Air France AF 2324 de las 20:20. Llegada al aeropuerto de Lisboa a las 21:50.


L'ENFANT. UN FILM DES FRÈRES DARDENNE



Avant les vacances de Pâques nous avons vu et analysé ce film. Voilà quelques analyses que nous les élèves de Terminale nous avons faites.

Lucia Branco. 2º Bachillerato A

FICHE TECHNIQUE DU FILM

Titre: L'enfant
Réalisation: Jean-Pierre et Luc Dardenne
Scénario: Jean-Pierre et Luc Dardenne
Date de sortie: 17 mai 2005
Durée: 95 minutes
Pays d’origine: Belgique
Genre: Drame
Acteurs principaux: Jérémie Renier, Déborah François
Acteurs secondaires: Jérémie Ségard, Samuel De Ryck

SYNOPSIS: Bruno et Sonia sont un jeune couple qui habitent dans la banlieue d'une ville belge. Ils vivent grâce aux aides sociales et avec de petits vols faits par Bruno et son ami Steve. Quand Sonia accouche l'enfant, Bruno, interessé par la promesse d'argent facile à gagner, vend son bebé, Jimmy. Lorsqu'il voit la réaction de Sonia, il décide de chercher à nouveau le bebé . Cependant, avec les dettes qu'il doit payer, être chassé par Sonia et l'emprisonnement de Steve l'emmene, à la fin, lui-même en prison .

THÈME ABORDÉ: Ce film, un modèle exemplaire du cinéma social des frères Dardenne, peut nous apporter plusieurs interprétations; la responsabilité, la maturité et la paternité, entre autres thèmes, jouent ici des rôles fondamentaux.

STYLE: Les gros plans, accompagnés de la caméra subjéctive, les couleurs grises, le ryhtme lent et en temps réel, et l'absence de musique, donnent un caractère documental et psychologique au film.

ANALYSE DU SCÉNARIO

État initial: Sonia vient de sortir de l'hôpital avec un bebé dans les bras, Jimmy. Comme son appartement est occupé par des amis de son compagnon (Bruno), elle essaie de le contacter. Ils se rencontrent par hasard. Bruno, dès l'instant même, ne regarde pas le bebé et hésite à le toucher; dans la réalité, il ne se sent pas père de ce petit enfant, car il n'a pas de liens avec lui. D'autre part, Steve, son ami qui l'aide dans les vols, a une rélation fraternelle avec lui; Bruno peut être considéré son frère aîné. Au même temps, la rélation entre Bruno et Sonia est enfantin et immature, presque comme un de leurs jeux d'enfant.
Le protagoniste réussit, avec Steve et son scooter, à faire de petits coups; il vole de l'argent et d'autres objets qui seront après vendus à travers un dealer. C'est dans une des ces affaires qu'il apprend qu'on peut vendre des bebés "pour un très bon prix".
Après une nuit dans un abri municipal, Bruno va chercher Sonia, le lendemain, dans une voiture louée, avec un landau tout neuf. Ils se promènent ensemble et vont, finalement, enregistrer le bebé.

Complications et conséquences: Après avoir enregistré Jimmy, Sonia va recevoir les aides sociales de maternité. Comme la queue est longue, elle dit à Bruno de se promener avec le bebé. Ici, à nouveau, la paternité douteuse et irrésponsable du jeune homme monte en surface: il utilise le bebé pour demander aux gens, dans la rue, quelques sous. On commence à se demander qui est vraiment"l'enfant" du titre du film; si le bebé, ou Bruno.
"L'indiffèrence" de celui-ci envers le bebé l'emmene à contacter son dealer pour vendre Jimmy. Il le laisse dans une chambre, s'enferme dans une autre, et à la fin, va chercher les 5000 euros correspondants à la vente. Bruno, avec les 5000 euros dans la main, raconte son affaire à Sonia, qui tombe inconsciente. La réaction de celle-ci surprend Bruno, qui finalement se rend compte de son acte. Après la laisser dans un hôpital, il contacte son dealer, en disant que Sonia "s'est repentie" et qu'elle veut recevoir à nouveau son bebé.
Le bebé retourne dans ses bras peu après, mais les hommes qui avaient acheté Jimmy pour le vendre dans le marché noir, éxigent que Bruno leur rendent 5000 euros de plus (car ils avaient perdu 10 000 euros dans cette affaire); tous ses vols devaient être, dans le futur, à son profit.
Sonia, dans l'hôpital, réfuse de le voir et le dénonce à la police. Le jeune homme est alors interrogé et doit inventer un alibi pour qu'il ne soit pas suspect de vendre le bebé (il demande à sa mère, avec qui on voit qu'il a une rélation éloignée et froide, de le "protèger"). Bruno, à cause de son acte irrésponsable et honteux, commence à se voir dans des sérieux problèmes.
Bien qu'il essaie de faire la paix avec Sonia, celle-ci le chasse de chez eux. Le caractère enfantin de Bruno est montré, d'ailleurs, lorsque au moment de demander pardon à Sonia, il lui demande de l'argent.

Résolution: Bruno arrange un nouveau coup avec Steve. Ils volent le sac d'une femme qui marchait dans la rue et s'échappent dans la scooter du jeune garçon. Cependant, ils se voient suivis par cette femme, accompagnée d'un homme inconnu, dans une voiture. Les deux se voient obligés à se rétirer dans un réfuge, où ils divisaient entre eux ce qu'ils gagnaient avec les vols. La police les retrouve peu après. La situation de désespoir de Bruno augmente quand Steve est arrêté par la police. Le premier avait pu s'échapper avec l'argent et la scooter.
Après avoir été chassé une autre fois par Sonia, Bruno décide d'aller à la police. Il se sent résponsable de Steve; il l'avait tout enseigné, il avait construit quelque chose avec lui; cela contraste avec la rélation inéxistente entre Bruno et Jimmy, son propre fils. On voit ici comment avoir un fils c'est aussi avoir une expérience de vie avec lui.
Dans le comissariat, Bruno rend l'argent volé à la police et se déclare résponsable du vol, protégeant Steve.

État final: Sonia va visiter Bruno dans la prison. La visite est pleine de silences reservés qui disparaissent quand le jeune protagoniste commence à pleurer. Sonia essaie de le rassurer et commence à pleurer elle aussi. La force émotive de cette scène finale nous laisse sans aucun mot. La rédention de Bruno, qui est forcé à grandir et à se responsabiliser de ses actes, donne au film un humanisme profond qui, à la fin, nous rend un peu d'espoir.

Commentaire critique et opinion personnelle:

"L'Enfant" fut le premier film que j'ai vu des frères Dardenne, quand j'avais à peine 13-14 ans, et c'est celui par lequel je sens le plus d'affection. Sa réalité objective, comme un documentaire, m'a surpris en premier - car les directeurs ne font aucun jugement, c'est à nous d'intérpreter et d'imaginer tout ce qui entoure le film -, mais après m'a ouvert les yeux d'une façon inhabituelle dans la plupart des films. Je me suis transformée dans une "fanatique" des frères Dardenne et après "L'Enfant" je suis ses films avec beaucoup d'attention; parce que, à la fin, ce couple de directeurs est si différent et unique dans le monde cinématographique, que chaque film qu'ils nous présentent c'est un chef-d'oeuvre du cinéma et de l'humanisme en général.

Guilherme Magalhães. 2º Bachillerato B.

Le film a été réalisé par les frères Dardenne et il a été tourné en Belgique. Les acteurs principaux sont Jérémie Renier et Déborah François.

Le film raconte l'histoire de Bruno et Sonia, deux jeunes gens qui ont un bébé appelé Jimmy. La famille vit dans des conditions misérables, un appartement pauvre, avec aucun confort et laid. Le problème principal est le manque de responsabilité de son père, qui agit comme un enfant. Bruno ne sait pas se comporter d'une manière appropriée et va commettre des erreurs graves ,entre eux, la "vente" de son fils. Cet acte laissera Sonia dans un état lamentable, une fois faite la «vente» et après avoir appris ce que Bruno a fait ,elle s'évanouit .Bruno aura beaucoup de problèmes pour récupérer leur enfant et de répondre aux exigences formulées par l'autre partie. Bruno démontre tout au long de l'histoire son manque de maturité pour jouer le rôle de père, il est un enfant qui ne sait pas se comporter et agit inconsciemment et de manière irresponsable. Pour cette raison, le titre du film peut également se référer à Bruno, qui est lui aussi, un enfant. Sa puérilité se voit dans la façon dont il est avec Sonia, ils sont comme deux enfants, qui ne sont pas préparés pour s'occuper d'un bébé et ont encore beaucoup à vivre avant l'heure de la parentalité. Ceci peut être vu dans les moments qu'ils passent ensemble, comme deux enfants qui courent et jouent ...
Toute cette histoire est encadrée dans un environnement gris qui contribue à la création d'une fonction psychologie déprimante de ce film car il raconte une histoire de vie avec un but inconnu. Les nuances de couleur sont toujours les mêmes et il n'y a pas de variations, ça peut être apprécié dans le ciment gris, le ciel, le fleuve les routes ... et même les vêtements des personnages . Tout cela va contribuer à créer cet environnement triste et monotone qu'il maintient dans les dialogues des personnages qui sont pratiquement inexistants, les lignes sont courtes et sèches et une grande partie de l'information est transmise par l'image, l'attitude des personnages avant que l'histoire dans laquelle ils agissent et les regards. Les plans du film sont presque toujours de gros plans, la caméra filme en mouvement , à la poursuite des personnages qui marchent dans la rue, cela crée de longues scènes où les personnages parcourent la ville, principalement Bruno qui est toujours à la recherche de gagner un peu d'argent. Cette technique donne lieu à des scènes longues telles que les scènes dans le bus.


André Espírito Santo 2ºBach B

Ana Belén Gomes Paz. 2º bachillerato A

L’enfant c’est un film des frères Dardenne de 2005. C’est un drame qui
a gagné une Palme D’or au Festival de Cannes. Le film commence avec
l’accouchement de Jimmy, l’enfant de Bruno et Sonia. Bruno avait 20 ans et
Sonia en avait 18. Ils étaient des jeunes avec un bébé et beaucoup de problèmes
car ils vivaient dans un appartement très petit, quelques fois dans la rue, et ils
avaient besoin de l'argent. À cause du problème d’argent Bruno, qui n’avait pas
de sentiments envers son bébé, décide de le vendre au traffic d’enfants
et ça lui donne beaucoup d’argent. Quand Bruno raconte
à Sonia qu’il a vendu son bébé ,elle reste en choc et va s’effondre. Pendant
qu’elle est dans l’hôpital elle ne veut pas voir Bruno et elle demande à une
infirmière de lui dire qu’elle veut Jimmy. C'est pour ça que Bruno récupère
Jimmy mais il doit rendre l’argent qu’il a reçu et un peu plus parce que sinon les traffiquants vont aller le chercher jusqu’à le qu’il paie tout ce qu’il doit. Bruno
rend le bébé à Sonia et quand elle retourne chez elle, elle le jette dehors
et Bruno doit vivre dans la rue et voler pour survivre. Il demande de l’aide à un
enfant qui est son ami pour voler quelqu’un qui sort de la banque avec de l'argent.
La police les poursuit et arrête l’enfant. Après Bruno va au
commissariat pour voir l’enfant et décide de dire que c’était lui le coupable et
la scène finale c’est Bruno dans la prison et Sonia en train de le visiter et les
deux en train de pleurer.
C’est un film très différent de l’habituel dans les aspects technique et dans
l’histoire elle même. Dans les aspects techniques ont voit comment tout le film
manque de son et ça c’est parce que l’idée c’est d’être une « photo » de la
réalité et dans la vie on n’a pas de musique. La deuxième chose c’est
l’image et les plans choisis. Les scènes sont très lentes, une autre fois,
pour remarquer le rythme de la vie réelle, et il y apparaît beaucoup la caméra subjective et les gros plans, qui sont utilisés pour transmettre ce qui
se passe dans la tête des personnages, montrer leurs sentiments et leur façon de voir le monde autour d’eux. On doit parler aussi des couleurs dans le film, la plupart
des scènes ont des couleurs froides et des tonalités de gris pour exprimer la
tristesse de la vie de ces jeunes et de la vie en général, mais ça c’est aussi le
pays où il a été filmé, la Belgique, un pays avec un manque de luminosité et de
couleurs. Dans les aspects de l’histoire ont doit réfléchir autour du titre parce
d’abord on pense que le titre fait référence à Jimmy, l’enfant de Bruno et
Sonia mais pendant que le film avance ,on voit comme l’enfant, c’est Bruno, un jeune
homme sans responsabilité et qui ne s’intéresse pas à son fils. La seule personne
vers qui il a un sentiment paternel, c’est l’enfant qui l’a aidé à voler la
dame qui sortait de la banque. Ça on le voit quand il se sent responsable de
l’enfant et va pendre la responsabilité du crime au commissariat. Ça se doit à
qu’il a grandi avec l’enfant et s’est occupé de lui ,et pour ça ils ont une liaison.
A mon avis, ce n’est pas le genre de film auquel je suis habitué , mais j'ai aimé ce film . Le film m’a touché, principalement, par le manque de fantaisie et par la réflexion qu'il m'a fait faire de la réalité sociale de plusieurs quartiers considérés difficiles dans les grandes villes de tous les pays.

Ana Belén Gomes Paz. 2º Bachillerato A

Synopsis: L’enfant est un film réalisé par les frères Dardenne avec lequel ils ont obtenu la palme d’or dans le festival de Cannes en 2005.
Ce film nous raconte l’histoire d´un couple de jeunes, Bruno et Sonia, qui viennent d’être parents. Ils habitent dans une banlieue à Liège et Bruno fait de petites magouilles pour obtenir de l’argent. Son irresponsabilité va lui faire vendre son propre enfant au marché noir, mais, à cause de l’évanouissement de Sonia quand elle se rend compte de ce que Bruno avait fait, il regrette et il récupère son enfant. Même ainsi, son immaturité le conduira en prison.

Thème abordé : Le thème principal c’est le manque de maturité qui ont les jeunes pour accepter la maternité à un âge très jeune, et aussi la vente des enfants au marché noir. Il y a aussi d’autres thèmes présents comme la criminalité de la mafia et aussi les petites magouilles entre jeunes.

ANALYSE DU SCÉNARIO

État initial : Au début du film on peu voir Sonia, une jeune fille de dix-huit ans, qui vient d’accoucher un enfant et elle se dirige à son appartement où tout à coup elle se rencontre avec des étrangers parce que Bruno à loué l’appartement pour obtenir de l’argent. Elle va à la recherche de Bruno, qui était dans une baraque au-dessous du pont, et elle lui annonce que son enfant est né.

Complications qui apparaissent et leurs conséquences : Bruno et Sonia décident d’aller au centre d’aides sociales. Comme il y avait du monde, Sonia reste dans la queue pendant que Bruno va promener son enfant. Pendant la promenade, Bruno se rappelle qu’il peut donner son enfant en adoption et gagner quelque d’argent avec cette affaire. Il téléphone à quelqu’un et il va dans un appartement où il laisse son bébé en échange de l’argent. Quand il retourne auprès de Sonia et lui raconte qu’il a vendu le bébé et qu’ils peuvent faire un autre, Sonia entre dans un état de choc, et elle est conduite a l’hôpital par Bruno. Bruno prend conscience de ce qu’il avait fait, et il va récupérer Jimmy. Il va dans un garage, et là il récupère Jimmy, mais le problème c’est que la mafia veut qu’il lui donne le double de l’argent qu’ils lui ont donné. Quand il retourne à l’hôpital, il est interrogé par la police parce que Sonia a porté plainte. Il dit à la police que l’enfant n’est pas à lui, et qu’il a kidnappé Jimmy pour se venger. Sonia reste très fâchée avec lui et elle laisse de lui parler. Bruno, viré de l’appartement va dans un bar pour manger, et tout à coup un homme de la mafia apparait pour encaisser la dette. Il est frappé, et le lendemain matin il va demander de l’aide à son copain des magouilles, Steve, qui a quatorze ans. Ils volent le sac à main d’une femme pendant qu’ils sont montés sur une moto. Tout à coup un homme les suit, et comme la moto reste attrapée dans un fil de fer, Bruno décide de se cacher dans la rivière. Quand l’homme s’en va, ils en sortent, et Steve commence à pleurer parce qu’il avait de l’hypothermie. Il reste dans la baraque au-dessus la rivière pendant que Bruno va chercher la moto, mais tout à coup la police arrive et ils arrêtent Steve.

Résolution : Bruno se sent coupable, et comme il était comme le grand frère de Steve il va se rendre au commissariat. Il rend l’argent et il est incarcéré.

État final : À la fin du film ont voit que Bruno entre dans la salle de visites de la prison. Là nous voyons Sonia, assise dans une chaise. Bruno s’assoit. Ils se regardent. Après Bruno commence à pleurer et Sonia lui donne la main. Il n’y a pas de dialogue parce qu’on n’en a pas besoin. La scène reste en silence.

COMMENTAIRE CRITIQUE ET OPINION PERSONNELLE

L’enfant c’est un film différent de ceux que nous sommes habitués. Du point vue technique, il prédominent les gros plans, qui nous apportent de l’information phychologique des personnages. Le mouvement de la caméra, les sons réels, comme le klaxons des voitures, les bruits de la rue, le manque de musique, la longue durée des scènes, ce sont des aspects qui permettent que ce film puisse être classifié comme un documentaire.
À mon avis, ce film aborde un thème très dur comme c’est la vente des enfants. Ça nous choque tellement quand nous voyons comment Bruno est capable de vendre Jimmy. Il ne le regarde jamais, il ne se sent pas attaché à lui. Il se préoccupe plus de son ami Steve parce que c’était lui qui l’avait élevé. Historiquement, donner un enfant à l’adoption ce n’est pas un fait nouveau. Dans l’ouvrage espagnol Lazarillo de Tormes, écrit au 16ème siècle, on peut voir comment une mère laisse son enfant à la charge d’une autre personne avec plus de capacités économiques. Mais le concept d’un enfant comme un produit d’offre et demande c’est un sujet propre d’un monde capitaliste. Un Autre aspect important de ce film c’est le manque de dialogue. Pendant tout le film nous connaissons les personnages à travers leurs actes : nous voyons l’irresponsabilité des jeunes pendant qu’ils jouent et nous voyons l’amour entre eux pendant qu’ils se caressent. Le silence c’est un élément essentiel parce que parfois, une image vaut plus que mille mots.

L'ÉTRANGER d'Albert Camus. Deuxième partie.

Fin février a signifié pour nous la fin de la lecture de L'étranger d'Albert Camus. Nous avons eu une interrogation au début de mars, et nous voulons partager avec vous quelques-unes de nos épreuves, une fois qu'on les a corrigées plus ou moins...

Karim Akbil. 2º bachillerato B

L’étranger d’Albert Camus est un roman philosophique qui traite la théorie de l’absurde. Dans la première partie du livre, on trouve un personnage mystérieux, Mersault, étranger au monde qui l’entoure et à la mécanique de la société. Cette différence avec les autres le suivra durant tout le roman marquant les différents événements qui vont se produire. Mersault établira des relations avec des différents personnages tout le long du roman, au début avec des noms (Marie, Salomano, Raymond) et après anonymes (avocat, aumônier, juge). Cela s’explique par l’objectif qu’avait l’auteur de réaliser une critique de la société et les différentes personnes ou prototypes d’humain qui la conforment. Mersault, différent à toutes ces personnes, établira de différents liens avec ces personnages : des liens d’amitié avec Raymond, d’ « amour » avec Marie, de compassion avec Salomano, et des liens de mépris avec l’aumônier, d’indifférence avec le juge ou de désaccord avec le juge d’inscription. C’est ces personnages sans identité, anonymes, qui représentent la société, la mécanique, tout ce que Mersault, le personnage de l’absurde, se révolte contre.
Tout au long de sa vie en prison et durant son jugement, Mersault, fidèle à son absurdité et à son aspect étranger à l’ordre sociale, refuse de mentir, même si cela pourrait lui éviter la mort. Il ne voit pas l’utilité de cacher la vérité, puis qu’elle fait partie de nous même, alors que le mensonge ne fait que nous entourer d’un environnement faux, plein de corruption et irréalité, c'est-à-dire : la société. C’est pour cela qu’il refuse de mentir à propos de l’enterrement de sa mère, où il n’a pas pleuré. Son avocat, par contre, prototypes du menteur convaincu de la société, l’incite à « cacher la vérité », pour que cette société ne le voit pas comme un étranger, une personne sans cœur. La situation est la même face au juge d’instruction, qui lui demande de se repentir des ses actes et de s’ouvrir à Dieu. Cependant, Mersault ne se considère pas coupable du meurtre, mais il pense qu’il fut le jeu du soleil, omniprésent dans tout le roman, lui donnant un caractère quasi mythologique. C’est pour cela que Mersault repousse le juge et refuse de mentir à nouveau, sachant que s’il le faisait, probablement il ne serait pas condamné.
Mais la vraie essence du roman survient pendant le jugement de Mersault. L’ironie de la vie, de la société ; un homme coupable de meurtre et condamné pour ne pas avoir pleuré aux funérailles de sa mère. Et oui, l’absurdité de la situation est claire, un homme étranger à la société, aux canons de l’ordre social, qui se révèle face à la mécanique du monde, est condamné à mort non pas pour avoir tué l’Arabe, mais pour avoir tué sa mère. L’étranger nous fait peur. Ce qu’on arrive pas a contrôler nous effraye, et c’est pour ça que Meursault est accusé de monstre de la société : ne pleure pas à l’enterrement de sa mère, le lendemain a une maîtresse, témoin de Raymond, etc. Tout ce que la société considère étranger. L’absurdité du monde où l’on vit, où on peut tuer, mais surtout pas rester indifférent lors de l’enterrement de sa mère. C’est là où se trouve le deuxième procès de Mersault. Celui pour lequel on le condamne. Tout ce qui reste au personnage de l’absurde est la révolte. Se révolter contre un monde mécanique, méprisable. L’idée de qu’il n’y a pas d’autre vie est l’unique à laquelle s’accroche Mersault, et c'est ça ce qu’il lui fait récapituler sur sa vie et se réconcilier avec ce qu’il a vécu. Finalement, il a été heureux. Et ce bonheur irrite la société, qui veut le voir mourir, souffrir pour une fois dans sa vie.
Cette injustice désespère Mersault, lui restant que les souvenir d’une vie bien vécue. L’unique vestige de la liberté qu’un jour il jouissait c’est sa pensée, un monde où il n’y a pas de canons auxquels s’adapter. Chaque minute de sa vie est savourée comme une année de bonheur. Maintenant il comprend qu’il a été heureux, mais que la mort est proche. Naître pour mourir, l’absurdité de la vie. L’inexistence d’une vie future. En quelque façon, Mersault change d’attitude face à la vie, mais il reste fidèle a ses principes : être un étranger dans une société d’injustice. La visite de l'aumônier ne fera que renforcer cette idée. L’insistance du religieux face à l’athée. Il essaye de le convaincre de l'existence d’une vie vie après la mort. Mais Mersault rejette cette idée, puisque l’unique manière d’accepter la fin de sa vie, sa mort, c’est d’accepter l’inexistence du lendemain religieux. Tout ce qu’il espère c’est que le jour de son exécution, on l’accueille avec des cris de rage et de haine parce que lui, à différence de la société, il a vécu heureux et il accepte sa mort comme partie de sa vie. Il a été étranger.
D'après le point de vue littéraire et artistique, je considère ce roman comme un des meilleurs que j’ai lu. Facile à lire, dynamique, plein d’action, etc. il rend la lecture paisible. En plus, le caractère de suspense de ce roman le font encore plus attrayant. Mais le côté le plus important de ce roman c’est l’aspect philosophique. La présence continue de la théorie de l’absurde et de la société oblige à se questionner certains aspects de la vie. Vivons-nous pour mourir? Faire ou ne pas faire partie de la société? Personnellement j’ai toujours considéré la société, et moi faisant partie d’elle, comme un mélange de mensonges organisés pour nous convaincre de qu’elle est bonne à vivre. Ce roman m’a apporté les idée que je cherchais pour me révolter d’une façon contre cette société dominatrice: la dictature de la mécanique. L’unique façon de la vaincre est d'être différent, et dans ce point là, je comprends parfaitement Mersault.

Marta Matos-Lopes, 2ºBach A


Dans la première partie du livre, tout est mécanique, tout est une routine, donc les personnages sont connus parce qu’ils font partie de ce monde mécanique de Mersault, ils font partie de sa vie. Une fois qu’il rentre en prison, sa routine est brisée, les choses-là sont inconnues à lui et une fois qu’il est là il s’aperçoit qu’il n’est plus un homme libre, il est privé de ses cigarettes, des femmes, et il commencera une nouvelle étape dans sa vie où il n’a plus Marie, Céleste, Raymond, Salamano, il y a seulement l’avocat, le juge, les gendarmes, l’aumônier. Rien n’a de l’importance car son destin est marqué et il ne va pas changer.

D’autre part, Mersault veut toujours dire la vérité, il ne comprend pas pourquoi il doit mentir, il se sent innocent donc il n’a rien à cacher. Son avocat ne comprend pas pourquoi Mersault agit comme ça et pourquoi il ne voit pas que s’il ne ment pas il va être condamné. La société a ses règles et elle n’accepte pas une personne qui ne suit pas ces règles. L’avocat essaie de montrer ça à Mersault mais il reste toujours en défense de son point de vue absurde : Il a tué, donc, il doit accepter ses conséquences. On fait la relation du titre étranger parce qu’il pense d’une manière différente. Par exemple, il rencontre Marie et il se couche avec elle, elle commence à être un élément habituel dans sa vie, elle lui propose de se marier et il accepte mais pas parce qu’il l’aime, comme la société demande, mais parce que sa routine deviendra solide. En prison il ne ment pas, avec le juge d’instruction il dit toujours la vérité, il ne croit pas en Dieu et quand le juge essaie de l’aider et lui recommande de se tourner vers Dieu (le seul qui peut l’aider) Mersault refuse encore parce que pour lui et sa pensée absurde on doit se révolter, mettre le monde toujours en question et seulement accepter ce qu’on sait. Alors, si Mersault ne sait pas ce qu’il y a à l’au-delà il ne va pas y croire.

Pendant le jugement, Mersault restera toujours sincère. Des témoins passent et disent ce qu’ils savent de Mersault. Il commence à être jugé pas seulement d’avoir tué mais aussi d’avoir sa absurde manière d’être qui lui fait ressembler à un monstre sans sentiments. La question que le procureur touche plusieurs fois c’est l’attitude de Mersault envers la mort de sa mère, il n’a pas suivi les règles en aucun moment : il a fumé devant le corps de sa mère, il n’a pas pleuré, il est allé le lendemain au cinéma voir une comédie avec une femme et après il s’est couché avec elle. Tout comme si rien n’était changé. Et pour Mersault, l’homme absurde, c’est vrai, rien a changé : les personnes meurent, mais la vie continue, le temps continue, rien ne change et pour Mersault ça c’est normal et bon, sa mère a eu une fin de sa vie avec de la paix : elle avait de l’amour, elle avait de l’espoir en Dieu, elle vivait dans de bonnes conditions et avait de la compagnie dans l’asile. Elle était heureuse, elle était partie en paix, aucune personne n’avait le droit de pleurer sur elle.

Après sa condamnation à mort Mersault se révolte, il veut chercher une manière de s’échapper, il ne veut pas mourir, mais ce sont les sentiments qu’il a au début.
L’aumônier lui rend une visite, même quand Mersault la refuse, il parle avec lui. Ils parlent sur Dieu et Mersault se révolte encore, il ne veut pas se tourner vers ce qu’il ne connait pas, ce qu’il ne sait pas s’il existe vraiment. Une fois qu’il prend conscience de l’absurde il se sent un homme libre parce qu’il a une nouvelle perspective du monde et il a vécu sa vie avec de la passion, avec le plus d’intensité possible. Il est la fin et sa propre fin. Il sait qu’à l’aube ils viendront pour lui mais il reste toujours calme parce qu’il se sent bien avec lui-même, sa vie était profitable pour lui et il n’a pas de regrets ou de l’espoir pour un lendemain. Il reste toujours un étranger : la société veut qu’il monte à la guillotine avec de la peur, avec des désirs de s’évader, avec des désirs d’une nouvelle chance. Mais Meursault a accepté que tout le monde va mourir, la mort c’est une condition de vie, lui-même va mourir donc, pourquoi résister ? Il est heureux, il a eu sa vie et il l’accepte.

À mon avis, ça a été le livre le plus intéressant que j’ai lu jusqu’à présent. Il a beaucoup de réflexion et il est très profond. On peut aborder des questions qui nous semblent très simples mais qui au fond sont très compliquées. Mais pas compliquées parce qu’elles soient difficiles, compliquées parce que un sujet a toujours des choses à analyser qu’on ne se rend pas compte de sa présence dans une première impression. J’ai beaucoup aimé ce livre parce qu’il m’a donné une vision complètement différente sur le monde, une vision absurde que je crois que toute le monde devrait avoir, si pas toujours, un peu de temps en temps.