lundi 22 novembre 2010

PABLO RUIZ PICASSO: LE SYMBOLE DE TOUT UN SIÈCLE


"Les ordinateurs sont inutiles.Ils ne savent que donner des réponses". Pablo Picasso.
Cette citation et celles ci-dessous seront analysées en classe afin de nous rapprocher du symbole, du personnage, de l'artiste, de l'homme...


1. De nos jours, l’on ne va plus à l’asile ,on fonde le cubisme.
2. Tout acte de création est d'abord un acte de destruction.
3. Certains peintres transforment le soleil en un point jaune ; d'autres transforment un point jaune en soleil.
4. Chercher ne signifie rien en peinture. Ce qui compte, c’est trouver.
5. Qui voit la figure humaine correctement ? Le photographe , le miroir ou le peintre ?.
6. S’il n’existait qu’une seule vérité, on ne pourrait peindre des centeines de tableaux au même sujet.
7. Un tableau ne vit que par celui qui le regarde.
8. C’est l’âge qui nous a forcé à arrêter, mais il reste l’envie de fumer.
C’est la même chose que pour faire l’amour. On ne le fait plus mais on en a encore envie. .
9. Je ne cherche pas, je trouve.
10. J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c’est ainsi que j’espère apprendre à le faire.
11. Il faut bien que la nature existe, pour pouvoir la violer.
12. Nos morts continuent de vieillir avec nous .
13. Le goût est l’ennemi de la créativité.
14. En peinture on peut tout essayer. On a le droit. Mais à condition de ne jamais recommencer .
15.Je ne peins pas ce que je vois, je peins ce que je pense.
16.La jeunesse est la période où l'on se déguise, où l'on cache sa personnalité. C'est une période de mensonges sincères.
17.Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage ? Ce qu'il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage.
18.La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive contre l’ennemi.
19. Les autres parlent, moi je travaille.

samedi 13 novembre 2010

LE MIROIR nº 2

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Voilà le numéro 2 du journal LE MIROIR publié au mois de juin dernier et que les élèves de Première vont analyser en classe afin qu'ils puissent eux aussi publier le leur cette année. Que l'atelier de journalisme commence!!!!!!.

samedi 6 novembre 2010

RENCONTRE LITTÉRAIRE: TROIS AUTEURS, TROIS NOUVELLES À CHUTE






Le 2 novembre on a eu l'occasion exceptionnelle de nous entretenir avec des écrivains qui sont au même temps des camarades à nous. Valentina Resel, Marina Stussi et Catarina Ferreira, des élèves de Terminale de notre lycée nous ont lu les nouvelles qu'elles ont écrites en cours de français. Nous, les élèves de Première nous leur avons posé des questions et avons écrit des rapports le lendemain.
Voilà quelques photos de la rencontre à la bibliothèque et les trois nouvelles à chute qu'elles nous ont lues.

LA POUPÉE QUI TUE de Valentina Resel.Ses grands yeux bleus regardaient par la fenêtre. Elle était si petite qu’elle avait pris l’habitude de prendre une boîte de chaussures pour y arriver. Matilda restait des heures collée à la fenêtre à regarder les gens passer devant sa maison. Elle aimait imaginer ce qu'ils pensaient.
Quelqu'un a appelé au bout du couloir. Il semblait être sa mère. Matilda descendit avec précaution pour ne pas tomber, et attendit à la porte. Elle comprit que sa mère voulait sortir et qu’elle ne pouvait pas rester seule dans la maison. Matilda protesta. Elle descendit l'escalier lentement, et mit ses chaussures en cuir verni brillant. Elle faisait huit ans ce jour-là mais elle n´avait pas reçu de cadeaux. Ses parents n´aimaient pas les jouets. Matilda n'avait pas de frères, mais elle avait découvert une photo d´une fille comme elle. Son père l’avait interdit d'en parler.
Matilda est restée dans le parc pendant que sa mère parlait avec ses amies. Mais ce jour-là serait différent.
Matilda rentrait à la maison, précédée de sa mère, qui lui rappelait les normes à respecter. Elle sautait de pavé en pavé dans la rue, jusqu'à ce qu'elle s’arrêta et dit au revoir à sa mère. Mathilde resta debout en regardant l’éclat de ses chaussures, quand elle a vu un petit papillon blanc sur l'asphalte. Lors du déplacement, le papillon s'envola, et elle décida de le suivre.
Matilda aimait les papillons. Petit à petit, elle s'éloigna du parc. Un, deux, cinq, treize, vingt. Un nuage de papillons volait autour de la rue. Matilda a vu comment la fin de la rue disparaissait et la terre commençait. Les papillons ont commencé à entrer à travers les buissons, et Matilda s’arrêta un instant se demandant si elle devrait les suivre.
À la fin du chemin, elle pouvait voir une petite maison. Bien qu'elle ait été abandonnée, elle avait conservé le même style que les autres maisons de la ville. Le papillon se posa sur l’une des colonnes de l'entrée, tandis que Matilda monta les escaliers. La porte était entrouverte, et elle décida d’y entrer.
Elle était surprise de la grandeur et la luminosité de la maison. Elle avait vu toutes les pièces de la maison quand soudain elle a remarqué une lumière qui venait de la dernière salle. Elle se tenait à la porte, et jeta un coup d'œil. Il y avait des taches de sang sur le plancher, et une poupée au milieu de la pièce. Matilda regarda la poupée et décida de la prendre, essayant de ne rien toucher. Tout à coup elle frissonna. Elle se retourna et regarda que dans la salle il y avait de petites marques de chaussures, comme celles d´une poupée. Elle est sortie de la maison .Sa poupée avait un pendentif avec le nom de Gigi. Ça semblait étrange qu´ une poupée aussi belle pouvait être là, abandonnée. Elle avait des cheveux bouclés et sa robe blanche avec des papillons, comme Matilda avait toujours voulu. Maintenant, la poupée était à elle.
Après l´avoir cachée, Matilda plaça Gigi sur son lit. Et au moment de se coucher, elle prit Gigi entre ses bras.
Le lendemain matin, la maison était vide. Dans la chambre de Matilda, il y avait des taches de sang. Les papillons étaient maintenant devant sa fenêtre. Gigi avait un nouveau nom sur son pendentif.

DRÔLE DE DICTIONNAIRE de Marina Stussi.
Il restait là bas, silencieux, immobile, dans son coin. Personne ne l’avait touché depuis des années, et ça se voyait dans la couverture de poussière qui le couvrait. Qui l’avait oublié là, s’il avait été oublie ? .Sans connaître la réponse à cette question, sans même se la poser, la fillette regarda à travers la porte de l’énorme salon, et en le percevant elle courra vers lui et le prit dans ses mains. Un nuage de poussière vola vers elle, et la fit éternuer. Or, elle ouvra le bouquin et fit tourner les fines pages entre ses doigts. Le dictionnaire semblait crier : A, B, C, D. Plus vite, les pages se succédaient de plus en plus vite. Elle avait ce mot en tête depuis tellement longtemps, et enfin, elle avait trouvé un dictionnaire.
Soudainement, elle s’arrêta. Elle avait remarqué que les mots qui se suivaient devant ses yeux n’étaient pas des mots, mais des noms. Une liste longue et organisée alphabétiquement, aussi grosse que le dictionnaire, quelle tenait dans ses mains. Il y en avait de fille et de garçon, indistinctement, tous dactylographiés comme par une ancienne machine á écrire, en encre noire sur le papier un peu jaunâtre. Sans éprouver aucun sentiment de méfiance ou malaise, elle ferma le dictionnaire et regarda sa couverture, où on pouvait lire ‘Mon Petit Larousse illustré’. Elle connaissait ce genre de dictionnaires, sa mère en avait deux ou trois à la maison, puisqu’elle était professeure. D’habitude c’étaient de bons dictionnaires, mais elle n’avait jamais vu un contenant simplement une énorme liste de noms et prénoms. Et, un peu plus bas, en écriture italique, on lisait ‘La Curiosité a Tué le Chat’.
‘C’est bizarre’ -pensa la jeune fille, en agitant ses longs cheveux blonds- ‘J’ai l’impression d’avoir entendu cette phrase quelque part.’ Et quelle phrase bizarre pour ouvrir un dictionnaire !. Pas très rassurant, en tout cas. Et ce n’était pas quelqu'un qui l’avait écrit dessus, c’était imprimé dans le dictionnaire, même. Mais, même en ce moment-là, la fille ne se sentit inquiète, par contre, un énorme sentiment de curiosité s’empara d’elle. Qui étaient tous ces gens-là ? Pourquoi étaient -ils écrits sur une liste ? Et, beaucoup plus important, pourquoi n’était pas elle sur cette liste, aussi ?
Pour une raison quelconque , ça la dérangeait. Il fallait changer cela, elle aussi, elle voulait être assez importante pour figurer sur cette liste de noms distingués pour toujours, aussi longtemps que le temps , elle n’était pas moins importante qu’eux. Et de toute façon, personne n’allait jamais le savoir. Elle ne devait même pas regarder sur son épaule pour être sûre qu’elle se trouvait complètement seule dans tout le collège. Alors elle ouvra de nouveau le dictionnaire sur la page de la lettre N, et en sortant un bic noir de sa poche elle commença à écrire la première lettre de son prénom, le plus parfaitement possible, de manière que personne ne remarque jamais la différence, puis la deuxième, puis la troisième, et puis la quatrième. Nata…Cependant, elle n’a pas pu écrire les trois dernières. En fait, Natasha n’a jamais su qui ou quoi l’avait tuée. Elle est juste tombée par terre, ses cheveux blonds, ainsi que toute sa peau pâle, s’était instantanément couverte d’un étrange liquide ébène, en même temps que son bic noir se vidait aussi rapidement. Le livre, encore dans ses mains maintenant inertes, tomba aussi ouvert par terre. Doucement, dans une encre noire et une écriture belle et précise, trois petites lettres se sont ajoutées pour finir le nom de sa plus récente victime. Natasha. Elle aussi, était morte par curiosité.

CLAIR DE LUNE de Catarina Ferreira.Toute la famille était consacrée à la musique, Claudine n’était pas la première à jouer du piano. Elle a joué sur Scilor, son piano, depuis l’âge de six ans quand elle n’était qu’une enfant. Son père lui en apprit à jouer, à faire de la musique
avec du sentiment. Son père , lui ,avait aussi joué du piano, oui, il en avait joué, il n’en fait plus .
Claudine ne s’est jamais récupéré de ce trauma, de perdre son père. Il est mort pendant que Claudine jouait du piano un morceau tellement connu de tout le monde, mais jamais écouté par le grand public, quand elle avait 15 ans. Lorsque Claudine finit le morceau son père avait rendu son dernier soupir.
Ce morceau était une pièce musicale écrite par Debussy. Claire de Lune. Claudine ne l’avait jouée qu’une fois, et cette fois-ci était la première et la dernière. .
Aujourd’hui elle a 18 ans , et il y a trois ans que son père est décédé. Sa mère essaie de la faire jouer ce morceau une autre fois mais Claudine n’en veut pas.
Une nouvelle est arrivée chez elles. Le président du gouvernement a envoyé une invitation personnelle à Claudine, il aimerait que ce soit elle qui joue du piano dans une cérémonie très importante qui va être diffusée dans toute l’Union Européenne sur les chaînes de télévision et radio. Il lui demande de jouer deux morceaux. De Mozart la sonate K304 pour piano et violon en ré mineur et comme hommage à son père, Claude Debussy, « Claire de Lune ».
Elle n’avait aucune option elle devait jouer les morceaux qu’ils demandaient.
Claudine commença à répéter plusieurs heures par jour. D’abord Mozart, qui était plus difficile à jouer et après Debussy, qu’elle déjà connaissait par cœur.
Elle mettait la plupart de son temps à améliorer son Mozart, mais cela n’était qu’une excuse pour ne pas jouer « Claire de Lune ».
Le concert va être dans 5 jours, et elle doit commencer à jouer Debussy très rapidement. Mais que c’était difficile de revivre le moment de la mort de son père !. Enfin, elle va le faire pour lui, elle va dédier ce morceau à son père dans le concert.
Pendant ces cinq jours Claudine n’a fait plus que jouer « Claire de Lune », mais la veille du concert l’appartement de sa voisine a brûlé. Apparemment Mme. Julia s’était endormie pendant qu’elle avait laissé la cheminée allumée . La mère de Claudine n’était pas chez elle, elle s’était rendue à une réunion avec le responsable du concert de demain.
La police a dit que Mme. Julia était déjà morte quand le feu a eu lieu. Au moment où la police est sortie de la Rue Saint Janvier, Louis est arrivé. Le copain de Claudine. Il voulait savoir tout ce qui s’était passé.
Il n’aimait pas que Claudine passait tous les jours devant le piano, et ce jour- là elle lui dit qu’elle ne pourrait pas aller chez lui parce qu’elle avait une réunion dans l’école professionnelle de musique. – « Je n’irai pas à ton concert, je te préviens. Ne me cherche pas, désolé. Je t’aime». Voilà les derniers mots de Louis pour Claudine ce jour -là.
Le grand jour du concert est arrivé . Selon la tradition Claudine ne ferait pas de répétitions le jour du concert, sa mère insista beaucoup, mais Claudine ne le fit pas.
Son père lui avait toujours dit qu’on devait garder nos énergies pour le moment du concert.
«Soyez la bienvenue , citoyens de l’Union Européenne, le jour que nous attendions depuis le début de l’année est arrivé. Le concert de Claudine Debussy, la fille aînée du célèbre compositeur Claude Debussy, qui va jouer ce soir pour la première fois devant le grand public le troisième mouvement de la suite Bergamasque dont le titre « Clair de lune » et elle va commencer avec la sonate de Mozart avec Patrick Armstrong, le célèbre violoniste. Profitez du spectacle mesdames et messieurs ! Bonne soirée ! »

La première partie du concert a été parfaite, tout le monde a profité de la musique jouée. Ils sont de très bons musiciens. Mais maintenant c’est l’heure du solo de Claudine. Elle est très nerveuse parce que ce morceau n’a jamais été joué en public, et c’était le plus grand concert qu’elle avait donné. Elle dédia le morceau à son père et finit comme ça :- « ce que je vais faire c’est pour toi. »
La musique a commencé. Tout le monde était impressionné et surpris de la beauté de l’harmonie.
Claudine finit l’œuvre avec une grande échelle en Do mineur. Elle attendit les applaudissements mais elle n’écouta rien.
Quand elle retourna son visage vers le public, tout le monde était là assis, immobile, on dirait que les gens dormaient…Oui ,n’est-ce pas ?.