mardi 6 janvier 2015

Le Tage parle aussi français (2)

Le fleuve
 Le fleuve bouge entre montagnes et par des bassins, inaltérable, imparable. Ou non ? 
 Son début est, sans doute, puissant, avec des rapides qui transmettent son inégalable force ; mais ils passent rapidement et donnent lieu à une calme plus caractéristique de l’âge adulte. Il trouve des ruisseaux qui le changent, et qui déchirent son essence. Plus modéré, plus calme, peut-être plus sage qu’avant, (mais… « Qui sait ce qu’est la vraie connaissance ? »). Alors, aussi plus incertain, pensif… C’est la détermination de ces doutes ce qui permet que ce genre de fleuve arrive à la mer après avoir été un vieux, et, avec un peut de chance, respectable et largement reconnu fleuve. Ou c’est ça qu’on dit sur la mer. C’est ça que tout le monde dit sur elle.
 Mais je me pose une autre possibilité : j’affirme qu’il n’existe pas la mer Au moins, pas pour mon genre de fleuve. Ce que j’attends de mon fleuve est qu’il se branche. Qu’il ne disparaisse pas, au moins, pas comme ça, ici le fleuve, là la mer. Il disparaîtra peu à peu. Il donnera lieu à d’autres fleuves. Il perdra sa force, il se verra obligé à s’arrêter, mais il ne fera ça qu’en aidant les autres fleuves à grandir. Donc, mon fleuve ne finira pas comme les autres : il sera immortel en vivant dans les autres.

Xavier Gaspar 2ºBA



LE FLEUVE QUI CHERCHE SON CHEMIN

Il est là tout seul cherchant une personne pour partager ses rêves.
Il pense qu’il ne trouvera jamais personne avec qui pleurer et il suit son chemin jusqu’à un nouveau monde pour recommencer.
Les jours sont tristes sans but quand il pense à sa vie. Il veut que quelqu’un l’écoute avec attention, quelqu’un qui l’aide, qui lui dise qu’il n’est pas seul.
Dans son parcours il regarde beaucoup de choses, toutes elles arrêtées, tandis que lui, il est toujours dynamique, déchirant la terre qui l’empêche de passer.
Pendant la nuit l’univers qui l’entoure est complètement silencieux, l’unique bruit qu’il entend c’est lui-même en direction à son embouchure.
Le lendemain matin, à sa surprise, il est entré dans une mer immense.
Celle-ci l’a reçu de bras ouvert.
Il est vaste maintenant, il est accompagné, il est satisfait n’importe quand, il est aussi bien en été qu’en hiver.

Francisca Boigues 2ºBB


Les rivières
Les rivières sont la plus ancienne chose dans le monde, ce sont elles qui ont vu le sang versé par nos ancêtres. Même si elles sont silencieuses, elles entendent toutes les histoires des hommes et elles gardent les histoires dans le plus profond.  Elles gardent d’histoires de bonheur d'enfants qui jouent joyeusement dans la rivière durant l'été, histoires d'amour des femmes qui pleurent dans le lit de la rivière en espérant que son amour retourne de la guerre. Et au cours de leur  long voyage elles racontent ces histoires et recueillent d'autres. Nos histoires sont de petits grains de sable qui traversent un chemin sans fin, jusqu'à arriver au plus profond de la mer. Les fleuves sont une source de sagesse.
Les rivières sont aussi courageuses. Les rivières commencent dans la source, elles croisent les chemins en regardant droit devant. Elles embrassent d'autres rivières, jusqu'à ce qu'elles atteignent leur destination, la mer grande et immense. La rivière est toujours à l'avant, elle est brave. La vie est comme une rivière, nous devons toujours continuer à avancer sans avoir peur de ce qui pourrait arriver. La rivière est calme. Et elle devrait donc être notre vie. Nous devons vivre chaque moment et le garder dans notre mémoire. La rivière choisit sa manière, la rivière est libre.
Les gens sont comme l'eau qui fait partie des rivières, certains sont propres et transparents et d'autres sont sales et boueux. Tout dépend de la façon que nous choisissons. Comme le fleuve, à certains stades de notre vie, que nous sommes solides et glace et d'autres que nous sommes chaud et liquide. Mais il arrive un moment dans la vie où nous arrivons à l'état de vapeur et nous allons au ciel. À ce stade, nous savons que notre chemin dans le monde, est terminé. Nous savons que nous avons eu notre but dans la vie, atteindre la mer. La mer est quelque chose de quoi nous avons toujours rêvé, et pour laquelle nous allons à travers les vallées et les montagnes pour l'obtenir. Mais tristement, pas tous les gens n’arrivent à la mer.
Inês Morales 1ºBB


-“Quelle belle journée! C’est une température appropriée, pas beaucoup de vent, mais il suffit pour faire de la voile dans la mer à une vitesse modérée. En ce moment je suis en second lieu. Je nécessite juste que tu continues comme tu es, et je gagnerai.”

 “Est-ce un nuage? Non s’il te plaît! Qu’il ne commence pas à pleuvoir! Je suis très proche du premier bateau.”

“Non!!!!! Super, maintenant il pleut et je ne peux rien voir. Mais au moins tu n’as pas changé, c’est tout ce que je nécessite pour gagner le championnat du monde.”

“Vraiment? Maintenant que je sui à un mètre du bateau que j’ai devant, tu décides qu’est une bonne idée de faire des grandes vagues? Est-ce que tu ne pouvais pas attendre dix minutes? Merci beaucoup, je pensais que nous étions amies…”

“Je suis désolée, je ne voulais pas être méchante… mais, s’il te plaît!! Je nécessite j’ai besoin de gagner cette course. J’ai entraîné pour ce championnat pendant trois ans. Qu’est ce qui se passe aujourd’hui? Hier tu as très bien agi! C’était grâce à toi que je suis dans la finale.”

“Qu’est-ce qui se passe avec la bateau devant? Est-ce une vague de deux mètres?”

“LAQUELLE??? OH MON DIEU, J’AI GAGNÉE??? Merci beaucoup pour m’écouter, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Je t’aime! Tu es la meilleure!”
Isabel Duarte Silva 1ºBA



Je suis une petite fille, j’ai déjà dix ans, et j’habite à Paris, une ville très belle.
À Paris, nous avons beaucoup de monuments et de très beaux paysages mais nous n’avons pas une chose…la mer. Et, pour moi, c’est un grand rêve d’aller dans les régions côtières pour voir et sentir la mer, parce que je ne l’ai jamais vue.
Mais, au fil du temps, j’ai remarqué que Paris a une autre chose qui est aussi belle, ou même plus belle, que la mer… la Seine. Ses couleurs le matin et le soir, sa luminosité, les bateaux qui flottent, les sensations merveilleuses que nous avons quand nous faisons des promenades à côté du fleuve…
Et tout ça me fait penser que j’aime vraiment ma ville et que je suis ravi d’avoir une belle rivière comme la Seine, que je peux voir tous les jours et qui me fait oublier que la mer existe.

Isabel Teixeira de Sampayo. 1ºBA



J’ai plongé. Ma vie a commencé, c’est le cours de bébé à l’ancienne. Sur le chemin je vais trouver beaucoup de pierres ; parfois justement des graviers ou du sable. Je suis toujours plus près de la mer, de l’océan, de la mort. C’est dans les océans qu’est l’âme. Le corps n’intéresse pas. La rivière, c’est là où les âmes ont grandi, là où je dois choisir entre deux chemins quand le fleuve se sépare et je ne sais pas ce qui est devant moi. En face de moi, peut-être un cours de fleuve qui est très riche en poissons ou en pierres, très calme et très long, peut-être un cours de fleuve qui termine en une chute, peut-être un cours de fleuve très court. C’est le mystère de la vie, l’inconnu.
Je prends une rivière et c’est impossible de savoir ce qui m’attend. Cependant le cours est déjà prédestiné. À la fin, tous arrivent au même lieu, riche ou pauvre, bon ou mauvais, joli ou non ; toutes les rivières terminent dans une mer, un océan. La mort est égale pour tous.

Mafalda Cardoso-Botelho Peña. 2ºBB



Le fleuve de vie

La vie c'est comme une rivière, un ruisseau naturel qui coule sans interruption. 
Elle commence sa vie comme un petit canal d'eau, vie qu'on ne sait jamais quand elle finira, loin dans les montagnes enneigées pendant l'hiver glacé, où l’eau des glaces fondues se réunit pour former un nouvel être, rapide et plein de vie. 
En descendant, le jeune fleuve devient de plus et plus grand, et il avance dynamiquement en trouvant les abruptes cascades de son adolescence turbulente. Il se trouve avec plusieurs  affluents, qui vont sûrement faire un grand impact dans son parcours de vie. 
Finalement, le vieux fleuve qui a trop voyagé se trouve dans une très jolie étape, qui paradoxalement c'est aussi son étape finale. Il se promène plus lentement avec fatigue, et fait des détours dans beaucoup de lieux avec ses méandres, pour connaître tout ce qu'il doit connaître avant de, enfin, atteindre la mer.

Lucía Torres Fernández del Campo, 1ºBB


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