mardi 6 janvier 2015

Le Tage parle aussi français (et 3)

LES TROIS FRÈRES

Il y a longtemps, ils sont nés en Espagne, trois fleuves frères.
Depuis petits, ils voulaient être géants et montrer leur grandeur dans les terres ibériques, ces fleuves étaient, et le seront toujours, le Tage, le Douro et le Guadiana.
Au contraire des autres cours d’eau, ils ne voulaient pas se séparer, ils ne voulaient pas cesser d’être frères, mais ils ne voulaient pas dépendre les uns des autres non plus. 

Au fil du temps, ils ont décidé qu’ils iraient les trois à la même mer, mais par des routes différentes, et après cette nuit-là ils ont décidé que celui qui se réveillerait le premier pourrait choisir le chemin, et ainsi successivement. 
Le premier qu’arriverait à la mer gagnerait.

Le Guadiana a été le premier à se réveiller et il a choisit les terres du Sud, car il pensait que c’étaient moins difficiles de conquérir.

Le deuxième a été le Tage et quand il a vu que son frère Guadiana était parti vers le Sud, il a décidé de faire le voyage en ligne droite, par le centre. 
Même s’il devait passer par des grandes montagnes, il savait qu’il pourrait revenir plus fort et qu’il pourrait se transformer en mer. Et c’est ce qui s’est passé, il a conquis Lisbonne,  il a été témoin et protagoniste d’épisodes exceptionnels dans l’histoire du Portugal.

Et le troisième et dernier, le Douro, qui par sa paresse n’a pas pu choisir  comment il voulait gagner la course, est allé en courant par les terres du Nord, et même avec des guerres difficiles, il a gagné force et terrain et sans choisir ses routes, il est arrivé rapidement à la mer.

Et ainsi, en évitant guerres, les trois frères étaient géants puissants et encore aujourd'hui, ils sont de bons frères et de bons amis.

Teresa Baquero 1ºBB



« L'eau de la rivière coule sans attendre l'homme qui a soif.»
 Proverbe africain
Tandis que je recherchais dans les coins de l’internet quelque chose que m’ inspire, j’ai trouvé ce vieux proverbe africain que j’ai  adoré.
Lorsqu’on dit que la vie est une rivière, habituellement nous comparons l’incertitude des fleuves, aux tournures que la vie prend et qui la font devenir plus belle ; plus ahurissante. Mais même si les pirouettes du destin sont belles à leur façon, elles sont aussi cruelles et dures. La vie ne nous attend jamais ; elle en aucun cas, ne nous demande si nous sommes prêts à faire face à un changement, à une interruption de notre routine.
L’eau de la rivière coule sans attendre l’homme qui a soif, et la vie coule sans importer ce qui s’est écoulé. Cette réalité si brute est le parallèle que nous ne voulons jamais voir mais qu’il faut discerner.
La vie est une rivière, et nous sommes ceux qui ont soif ; ça veut dire que seulement nous pouvons prendre l’action et changer ce qui est mal.
L’eau de la rivière coule sans attendre l’homme qui a soif, est pour moi, un peu comme le célèbre « carpe diem » : on doit faire de notre vie ce que nous voulons sans attendre ni personne ni rien, parce que la chance ne nous attendra pas.

Inês Gomes-Tielas 1ºBB

LE CHRIST ROI, LE PONT ET LE TAGE

Tout a commence quand le Tage a demandé au Christ :
- Pourquoi le ciel est bleu?
- Je crois que le ciel est bleu parce que Dieu a choisi cela.
- Non! – a dit le pont – C’est parce que l’atmosphère nous fait voir la couleur bleue. 
Le Tage a quitté la discussion et  il a commencé à réfléchir. Le fleuve croyait que ni une réponse  ni l’autre étaient correctes, il imaginait  plusieurs raisons de pourquoi le ciel est bleu. La première chose qu’il a pensé était d’analyser le ciel, d’abord il pensait sur la couleur bleue et ce qu’il représentait, pour lui la couleur signifiait le calme et la sérénité, puis il a regardé la grande dimension du ciel et  a conclu que le ciel est grand parce qu’il contenait beaucoup de choses: les idées que toute l’humanité a eues, depuis les néandertaliens à aujourd’hui. 
Le fleuve a décidé d’aller demander à la mer son avis. La mer lui a dit qu’elle croyait que le ciel n’avait pas seulement une couleur, mais quand le soleil quittait  le ciel, celui-ci changeait sa couleur. Maintenant le Tage était complètement confus, mais après deux jours le Tage est arrivé à une conclusion. 
- Christ! Pont! Je comprends maintenant les couleurs du ciel!
- Mais, je t’ai expliqué l’autre jour! – dit le pont – C’est complètement scientifique, c’est une illusion des gaz que l’atmosphère contient.
- Pont calme-toi! Laisse que le Tage parle. 
- Merci Christ. Je crois que les couleurs du ciel c’est l’âme du Soleil, c’est à dire, c’est e soleil qui décide la couleur. 
Le pont et le Christ étaient complètement muets, parce qu’ils ne comprenaient pas comment le fleuve était arrivé à cette conclusion. Le fleuve très heureux est passé au dessous du pont et derrière, le Christ Roi, finalement comme toujours il dit
- Au revoir Lisbonne! Tu es ma ville préférée!
-Au revoir Tage! Bon voyage mon ami!  

María Hipólito 1ºBB



SPLASH (La rivière, une personne et le canard en caoutchouc.)

T: Je plonge.

S: Mon eau est froide.

C: Une invasion!

S: Qui est là?

T: Mon canard en caoutchouc et moi!

C: On va jouer ou quoi?

S: À la fin de mon cours, je me rencontre avec l'océan. J’aimerais jouer, mais je ne peux pas rester...

C: Quel dommage!

T: Nous n'allons pas te laisser tout seul.

C: Conduis nous, rivière! Vers la mer!

S: On y va! Tout droit à la plage!

C: Oh la plage! L'eau très calme, la sable très blanc.

T: L'ombre du palmier sur ma tête. Et l'eau de noix de coco!

C: Le lieu  parfait pour une fête!

S: Nous arriverons bientôt! Mais là on doit se dire au revoir...

C: Vite, vite! Je veux un sorbet !

T: Oh rivière, je te dis: Au revoir!

S: Bonsoir!
Carolina, Sofia et Teresa 2ºBA/B


La légende des trois rivières
Je vais raconter une légende très connue au Portugal: la légende des trois rivières. 
Il était une fois, trois petites rivières qui ont décidé de voir la mer.
- Nous sortirons très tôt le matin – dit la première.
- Avant le lever du soleil - a dit l'autre.
-Et nous verrons qui de nous vient d'abord à la mer - dit la troisième.
Le lendemain, la première à se réveiller en bâillant, a agité l'eau et a pensé
- Si je sors maintenaient, je serai  le premier à arriver!
La rivière se laissa glisser de la montagne, comme c’était une rivière très gaie, a salué les villages et les gens.
 Elle a joué avec les filles qui lavaient des vêtements dans ses eaux claires, et elle a choisi les plus beaux chemins entre les arbres de pins, d'oliviers et les vergers. 
Calme et amusant, le Tage est enfin arrivé à la mer. 
Encore endormi, pas sûr de quelle était  la meilleure façon d'atteindre la mer: il a couru d'un côté, a changé à l'autre,  mais il savait que la mer était au sud. Finalement, le Guadiana est arrivé a la mer.    
Le troisième fleuve s´était réveillé trop tard. Il courait à travers les terres basses et sèches où s'attardait pour observer les champs cultivés.
Les bords du fleuve étaient couverts avec des feuilles vertes au printemps et à l'automne des feuilles d'or, cachées pas des grappes de raisins. 
Le Duero est finalement arrivé par les chemins les plus difficiles, même si un peu tard... 
Andreia Pedro 1ºBA



Comment? Comment peut- il y avoir des personnes qui ne s’intéressent pas aux fleuves ? Est-ce qu'ils ne signifient rien pour nous? Ou est-ce qu’ils n'ont pas de temps pour arrêter et apprécier le seule visage d’une rivière et tous les facteurs qu’elle ajoute et que nous ne nous dérangeons pas à regarder?
Des rochers, des petites noyaux, le sable composé de petits, mais épais, morceaux de pierre, et toutes les âmes qui y vivent. Mais, à la fin je crois que je peux comprendre, quoique avec une certaine difficulté, comment est-ce que ces petites choses n’attirent pas notre attention: actuellement nous nous préoccupons seulement des choses que nous qui nous défient  comme la technologie, et nous n'avons pas la chance d’aimer ce qui nous entoure, et qui ne nous semble rien de spéciale, mais qui est capable d'avoir une plus grande signification. 

Nous pouvons comparer la rivière avec l'amour, par exemple. Je ne crois pas l'amour. Non, Je n'ai pas confiance en l'amour. Mais je sais qu'il se trouve dans un endroit, à m’attendre, animé et bruyant. Maintenant il se trouve occupé, avec ses propres âmes, lesquelles il doit guider. Mais un jour, il viendra me chercher. Alors, est-ce que je serais préparée? Ou je vais me noyer, me laissant aller avec le flux?

Cadma Amaral 1ºBB

Le Tage parle aussi français (2)

Le fleuve
 Le fleuve bouge entre montagnes et par des bassins, inaltérable, imparable. Ou non ? 
 Son début est, sans doute, puissant, avec des rapides qui transmettent son inégalable force ; mais ils passent rapidement et donnent lieu à une calme plus caractéristique de l’âge adulte. Il trouve des ruisseaux qui le changent, et qui déchirent son essence. Plus modéré, plus calme, peut-être plus sage qu’avant, (mais… « Qui sait ce qu’est la vraie connaissance ? »). Alors, aussi plus incertain, pensif… C’est la détermination de ces doutes ce qui permet que ce genre de fleuve arrive à la mer après avoir été un vieux, et, avec un peut de chance, respectable et largement reconnu fleuve. Ou c’est ça qu’on dit sur la mer. C’est ça que tout le monde dit sur elle.
 Mais je me pose une autre possibilité : j’affirme qu’il n’existe pas la mer Au moins, pas pour mon genre de fleuve. Ce que j’attends de mon fleuve est qu’il se branche. Qu’il ne disparaisse pas, au moins, pas comme ça, ici le fleuve, là la mer. Il disparaîtra peu à peu. Il donnera lieu à d’autres fleuves. Il perdra sa force, il se verra obligé à s’arrêter, mais il ne fera ça qu’en aidant les autres fleuves à grandir. Donc, mon fleuve ne finira pas comme les autres : il sera immortel en vivant dans les autres.

Xavier Gaspar 2ºBA



LE FLEUVE QUI CHERCHE SON CHEMIN

Il est là tout seul cherchant une personne pour partager ses rêves.
Il pense qu’il ne trouvera jamais personne avec qui pleurer et il suit son chemin jusqu’à un nouveau monde pour recommencer.
Les jours sont tristes sans but quand il pense à sa vie. Il veut que quelqu’un l’écoute avec attention, quelqu’un qui l’aide, qui lui dise qu’il n’est pas seul.
Dans son parcours il regarde beaucoup de choses, toutes elles arrêtées, tandis que lui, il est toujours dynamique, déchirant la terre qui l’empêche de passer.
Pendant la nuit l’univers qui l’entoure est complètement silencieux, l’unique bruit qu’il entend c’est lui-même en direction à son embouchure.
Le lendemain matin, à sa surprise, il est entré dans une mer immense.
Celle-ci l’a reçu de bras ouvert.
Il est vaste maintenant, il est accompagné, il est satisfait n’importe quand, il est aussi bien en été qu’en hiver.

Francisca Boigues 2ºBB


Les rivières
Les rivières sont la plus ancienne chose dans le monde, ce sont elles qui ont vu le sang versé par nos ancêtres. Même si elles sont silencieuses, elles entendent toutes les histoires des hommes et elles gardent les histoires dans le plus profond.  Elles gardent d’histoires de bonheur d'enfants qui jouent joyeusement dans la rivière durant l'été, histoires d'amour des femmes qui pleurent dans le lit de la rivière en espérant que son amour retourne de la guerre. Et au cours de leur  long voyage elles racontent ces histoires et recueillent d'autres. Nos histoires sont de petits grains de sable qui traversent un chemin sans fin, jusqu'à arriver au plus profond de la mer. Les fleuves sont une source de sagesse.
Les rivières sont aussi courageuses. Les rivières commencent dans la source, elles croisent les chemins en regardant droit devant. Elles embrassent d'autres rivières, jusqu'à ce qu'elles atteignent leur destination, la mer grande et immense. La rivière est toujours à l'avant, elle est brave. La vie est comme une rivière, nous devons toujours continuer à avancer sans avoir peur de ce qui pourrait arriver. La rivière est calme. Et elle devrait donc être notre vie. Nous devons vivre chaque moment et le garder dans notre mémoire. La rivière choisit sa manière, la rivière est libre.
Les gens sont comme l'eau qui fait partie des rivières, certains sont propres et transparents et d'autres sont sales et boueux. Tout dépend de la façon que nous choisissons. Comme le fleuve, à certains stades de notre vie, que nous sommes solides et glace et d'autres que nous sommes chaud et liquide. Mais il arrive un moment dans la vie où nous arrivons à l'état de vapeur et nous allons au ciel. À ce stade, nous savons que notre chemin dans le monde, est terminé. Nous savons que nous avons eu notre but dans la vie, atteindre la mer. La mer est quelque chose de quoi nous avons toujours rêvé, et pour laquelle nous allons à travers les vallées et les montagnes pour l'obtenir. Mais tristement, pas tous les gens n’arrivent à la mer.
Inês Morales 1ºBB


-“Quelle belle journée! C’est une température appropriée, pas beaucoup de vent, mais il suffit pour faire de la voile dans la mer à une vitesse modérée. En ce moment je suis en second lieu. Je nécessite juste que tu continues comme tu es, et je gagnerai.”

 “Est-ce un nuage? Non s’il te plaît! Qu’il ne commence pas à pleuvoir! Je suis très proche du premier bateau.”

“Non!!!!! Super, maintenant il pleut et je ne peux rien voir. Mais au moins tu n’as pas changé, c’est tout ce que je nécessite pour gagner le championnat du monde.”

“Vraiment? Maintenant que je sui à un mètre du bateau que j’ai devant, tu décides qu’est une bonne idée de faire des grandes vagues? Est-ce que tu ne pouvais pas attendre dix minutes? Merci beaucoup, je pensais que nous étions amies…”

“Je suis désolée, je ne voulais pas être méchante… mais, s’il te plaît!! Je nécessite j’ai besoin de gagner cette course. J’ai entraîné pour ce championnat pendant trois ans. Qu’est ce qui se passe aujourd’hui? Hier tu as très bien agi! C’était grâce à toi que je suis dans la finale.”

“Qu’est-ce qui se passe avec la bateau devant? Est-ce une vague de deux mètres?”

“LAQUELLE??? OH MON DIEU, J’AI GAGNÉE??? Merci beaucoup pour m’écouter, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Je t’aime! Tu es la meilleure!”
Isabel Duarte Silva 1ºBA



Je suis une petite fille, j’ai déjà dix ans, et j’habite à Paris, une ville très belle.
À Paris, nous avons beaucoup de monuments et de très beaux paysages mais nous n’avons pas une chose…la mer. Et, pour moi, c’est un grand rêve d’aller dans les régions côtières pour voir et sentir la mer, parce que je ne l’ai jamais vue.
Mais, au fil du temps, j’ai remarqué que Paris a une autre chose qui est aussi belle, ou même plus belle, que la mer… la Seine. Ses couleurs le matin et le soir, sa luminosité, les bateaux qui flottent, les sensations merveilleuses que nous avons quand nous faisons des promenades à côté du fleuve…
Et tout ça me fait penser que j’aime vraiment ma ville et que je suis ravi d’avoir une belle rivière comme la Seine, que je peux voir tous les jours et qui me fait oublier que la mer existe.

Isabel Teixeira de Sampayo. 1ºBA



J’ai plongé. Ma vie a commencé, c’est le cours de bébé à l’ancienne. Sur le chemin je vais trouver beaucoup de pierres ; parfois justement des graviers ou du sable. Je suis toujours plus près de la mer, de l’océan, de la mort. C’est dans les océans qu’est l’âme. Le corps n’intéresse pas. La rivière, c’est là où les âmes ont grandi, là où je dois choisir entre deux chemins quand le fleuve se sépare et je ne sais pas ce qui est devant moi. En face de moi, peut-être un cours de fleuve qui est très riche en poissons ou en pierres, très calme et très long, peut-être un cours de fleuve qui termine en une chute, peut-être un cours de fleuve très court. C’est le mystère de la vie, l’inconnu.
Je prends une rivière et c’est impossible de savoir ce qui m’attend. Cependant le cours est déjà prédestiné. À la fin, tous arrivent au même lieu, riche ou pauvre, bon ou mauvais, joli ou non ; toutes les rivières terminent dans une mer, un océan. La mort est égale pour tous.

Mafalda Cardoso-Botelho Peña. 2ºBB



Le fleuve de vie

La vie c'est comme une rivière, un ruisseau naturel qui coule sans interruption. 
Elle commence sa vie comme un petit canal d'eau, vie qu'on ne sait jamais quand elle finira, loin dans les montagnes enneigées pendant l'hiver glacé, où l’eau des glaces fondues se réunit pour former un nouvel être, rapide et plein de vie. 
En descendant, le jeune fleuve devient de plus et plus grand, et il avance dynamiquement en trouvant les abruptes cascades de son adolescence turbulente. Il se trouve avec plusieurs  affluents, qui vont sûrement faire un grand impact dans son parcours de vie. 
Finalement, le vieux fleuve qui a trop voyagé se trouve dans une très jolie étape, qui paradoxalement c'est aussi son étape finale. Il se promène plus lentement avec fatigue, et fait des détours dans beaucoup de lieux avec ses méandres, pour connaître tout ce qu'il doit connaître avant de, enfin, atteindre la mer.

Lucía Torres Fernández del Campo, 1ºBB


Le Tage parle aussi français

Comme chaque année, le département de français essaie de participer au projet de diffusion de la langue et la culture espagnole qui réunit toute la communauté de notre lycée autour d’un même sujet. L’année dernière notre approche à la gastronomie espagnole s’est produite par le biais du vocabulaire –Les gallicismes dans le vocabulaire gastronomique espagnol-, il y a deux ans on s’est approchés au Prix L’Oréal Unesco pour des jeunes scientifiques de la main de Margarita Salas. Maintenant, c’est à partir du Tage que nous avons commencé à travailler l’idée du fleuve. Nous avons lu des poèmes, Chanson de la Seine de Jacques Prévert et La rivière aux trois ponts d’Alphonse Beauregard. Et, après avoir parlé sur les connotations que les fleuves ont pour nous, nous avons demandé aux élèves de Bachillerato d’écrire un texte poétique sur un fleuve. Comme vous allez voir par la suite le résultat a été un éventail de textes bien différents : des poèmes évocateurs, d’autres revendicatifs, d’autres comiques… Mais il y a aussi des légendes entendues aux grands-parents et racontées d’après nos souvenirs, des dialogues entre le fleuve, le pont et le Christ –nous ne pouvons pas oublier où nous sommes- et des réflexions sur la signification du fleuve, ici et en Afrique. Étant donnés que nous allons vous présenter plus de productions que d’habitudes, nous le ferons en plusieurs entrées. Bonne lecture !

PÒEMES

BLEU
Nous commencerons cette chanson, 
la mélodie découle comme le fleuve
les notes sautent comme les poissons
j’aime ma chanson, 
mon inspiration tombe comme la source, 
les vers sont couverts de couleur
il aime ma chanson, 
elle est en train de finir, de faire ses adieux
comme le bateau fait avant d’embarquer, 
les strophes passent par le pont, 
après être passées par le ponton
je suis arrivé a la mer, je vois la plage, 
elle est en train de finir
le fleuve est la mélodie.

Verónica Fernández Pereira 1ºBB


L'importance du sable fin dans la plage,
les cadenas dans le pont,
le paysage de la baie dans la photo
Ainsi es tu important dans ma vie

L'eau, sa fraîcheur et sa couleur bleue,
le fleuve, transparent et les poissons qui nagent
les amateurs font de la voile au coucher du soleil
Ainsi es tu beau dans ma vie

La source et les fleurs autour,
les marins dans les grands navires,
le ponton pour le monde
Ainsi, tu es pour ma vie ,
mon cher miroir, tu m'apportes,
la joie de tous les jours,
ma réflexion.
                                    
 Margarida Amado 1ºBA


"Fantôme" 

Je m'en vais seul avec ma peine
Dans une ville du nord
par moyen d’un pont de le Seine, 
que mon amour ignore. 

Je suis un fantôme sur la ville, 
J'ai laissé ma vie
On me dit clandestin, 
Courir est mon destin. 

Pourquoi suis-je aussi ému ? 
Ce n'est pas beau à voir, 
je ne suis pas très doué pour les aventures d'un soir, 
je ne suis pas en condition de m'attribuer un adjectif. 

Il n'y a plus d’espoir
d'une fois recommencer à se voir, 
ne plus rien savoir
mon amour aspire après te t’avoir dit au revoir. 
Jesús Carrera 2ºBB



Le Petit Fleuve Lima

Le fleuve, le fleuve. 
Il est bleu
Comme l’eau, 
Et aussi comme le ciel. 

Son nom est Lima 
Et il est petit. 
Mais il n’a pas de souci
Parce qu’il est comme sa région, 
Et aussi comme son pays. 

Toujours il regarde la nature
En sa splendeur. 
Les poissons, les oiseaux
Les bourdons et les carpeaux. 
Et il s’émerveille. 

Mais d’autres jours, 
Il voit la destruction humaine
Aussi en sa « splendeur». 
La pollution des cargos, 
L’ordure, le pêche de traîne. 
Et il pleure. 

En travers du cours de l’eau
Il emmène les touristes 
Qui se promènent dans les kayaks 
Ou dans les bateaux. 

Il aime aussi contempler ses marges
Et dire bonjour et bonne nuit
Aux ponts qui le traversent : 
Ses amis de toute la vie
Et aussi ceux qui son plus récents. 

Pendant l’hiver il a une vie très solitaire : 
Il est toujours couvert de feuilles
Et il n’a personne à emmener. 
Mais pendant l’été il se réjouit. 
Les touristes reviennent 
Et le petit Lima s’émerveille de nouveau. 

Pour ça, mes amis, 
Vous devez le visiter. 
Il se contentera
Et vous allez aimer.
Inês Deira 1ºBB




Qu´est-ce qu’un fleuve? 
Le fleuve est une route. 
La route de milliers d´êtres. 
La route que l´eau suit
Vers la cascade. 

Le fleuve est une maison, 
la maison de milliers
de poissons. 
La maison de cailloux
qui restent en les méandres. 

Le fleuve est la vie.
C´est la vie d´un  pêcheur
qui reste dans la rivière.
Mais le fleuve est aussi la mort.
La mort d´une carpe
malheureuse.

Et le fleuve reste dans son lit.
Calme. Il ne pense pas à tout ce  qu´il garde,
À tout ce qu´il libère.

Guzmán González Gómez 1ºBA


Le Tage

À mesure  que je traverse le pont rouge
Je regarde comme le Tage coule.
Parfois si bleu, d’autre fois si gris
Sur le pont rouge je regarde, il n’a pas de souci.
Il cache l’histoire de deux rives
Tous les secrets des gens qui partent
Et tous les secrets des gens qui arrivent.
Sous  la lumière de la lune,  la mer l’attend
Le Tage coule avec sa blanche écume 
Il continue son chemin.

Mariana Jáudenes, 1ºBB 



Les rivières sont comme la vie elle-même.
Commencer par une petite source,
Qui grandit à mesure qu'elle acquiert de l'expérience,
À mesure qu'elle apprend à connaître le terrain.
Elle traîne la connaissance, la culture
Et érode aussi tout ce qui se trouve en face, lentement...
Et chaque fois qu'elle rencontre un obstacle. Elle le dépasse,
Et devient plus forte et plus féroce. Jusqu’à ce qu'il atteigne la fin,
Où elle ne vit plus, seulement elle repose
Elle a trouvé son calme. La mer.
Les rivières sont comme la vie elle-même.
La mort, comme la mer.

Mª del Mar Sousa-Meneses 1ºBA





Lisbonne et le Tage

Lisbonne est triste, 
Lisbonne crie la tristesse du Tage,
Car elle réduit son âge 
Bien sûr, intentionnellement
Parce que vraiment,
 Ce sont les sages 
Qui habitent dans la marge
Ceux qui tuent le Tage.

Avant, ils vivaient ravis
Une très heureuse vie.
Ils s’aimaient beaucoup
Comme un prince et sa princesse,
Qui descendait avec vitesse 
 Dès Madrid et l’Espagne
Et les nombreuses montagnes,
Pour se rencontrer dans l’Atlantique 
Avec sa petite
Qu´il aimait mil 
Lisbonne, la ville.

Maintenant, l’harmonie est finie
Car les gens l’ont détruit
Le Tage a perdu sa couleur
Bleu foncé
Parce qu’il est pollué
Et les poissons qui nageaient 
Le poison les a tués.
Maintenant, ceux qui nagent sont les plastiques 
Qui flottent vers L’Atlantique,
Où la rivière 
Meurt dans la mer.
Il n'y a plus d'amour,
Les deux vivent une vie obscure.

Lisbonne est triste
Et aussi le Christ
Qui regarde de l'autre côté,
 La grosse tache qui salit le Tage,
Et comme les civils
Ont cassé l’unité
Entre le fleuve et la ville.

Afonso Freitas do Amaral 1ºBA


FLEUVE

Le fleuve est fluide,
Aussi très rapide,
Formé par les larmes salées
De tous ceux qui sont passés.

Le fleuve Tage
Est plein de plages
En arrivant à Lisbonne
Mais qui ne sont pas très bonnes.
Par exemple, celle d’Algés
Qui est trop polluée.

Caterina Malato Correia 2ºBB



Ici, c’est la rivière que je n’aime pas.
Elle est toujours là, n’importe où je vais. Et n’importe le nom, n’importe le lieu, je ne l’aime pas. 
La rivière a de l’eau froide que je n’aime pas et elle a des poissons que je n’aime pas.
Quand la rivière passe dans mes rêves, ils deviennent cauchemar. 
La rivière est terrible quand elle arrive à la mer, que je n’aime pas. 
Ça, c’est la raison par laquelle je ne l’aime pas.

María Muñoz Serrano. 2ºBB



Il est un lit
très petit
celui du ruisseau
où je veux
mes mains et mes pieds
immerger.
En regardant
L’eau cristalline.

Mais l'exigu lit
Commence à grandir,
Petit à petit,
Au temps qu'il descend
à travers la montagne.
Il rencontre d’autres fleuves.
Leurs nombreuses rives
Deviennent une.
Le grand fleuve est né.

L'orage plonge sa pluie
vers lui.
Le fleuve continue sa vie -
oui, je l'ai fait juste pour la rime,
mais je suis fatigué et il est presque nuit.
Le parcours est long et dangereux
Mais le grand fleuve
Le fait de toutes façons:
C'est sa dernière épreuve.

La source est déjà loin
On voit le port et le quai.
Il ralentit.
Le grand fleuve perd sa vitesse,
Au temps qu'il perd sa jeunesse.
La rime! Ne me le rappelle pas,
Je suis déjà nerveuse...
Au contraire du fleuve
qui est calme comme tous les vieux.
Cette douceur calme
Qui vainc toute la douleur.
Aucun remords.
Le grand fleuve est mort.

Inês Machado 2ºBB

lundi 5 janvier 2015

"Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?"

Il y a un an nos élèves faisaient des commentaires sur « La cage dorée », film qui raconte les expériences d’une famille portugaise émigrée en France en soulignant les différences entre les parents, qui rêvent du retour au pays, et les enfants, partagés entre leur culture d’origine et leur vie en France. Cette année nous leur proposons un nouveau film sur l’immigration. Cette fois l’accent est mis sur les contradictions d'une famille soi-disant tolérante du pays d’accueil. Plusieurs lectures sont possibles : S’agit-il d’un film raciste, ce qui empêche sa distribution aux États Unis? Est-ce une comédie qui nous met face à nos contradictions ? Ou bien serait-ce un regard bienveillant sur un certain degré de racisme qui apparaît  en nous quand nous sommes confrontés à la différence ? 

Le film que nous avons vu s’appelle « Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? ». Avec plus de dix millions d'entrées en France (et aussi dans le reste du monde), c’est la comédie du moment.
L’histoire parle sur un couple catholique de province qui vit dans une belle maison. Ils ont quatre filles (Isabelle, Odile, Ségolène, et Laure) et ils sont des parents traditionnels. Les trois premières sont mariées respectivement à un juif, un arabe et un chinois (Rachid, David et Tchao). Même si les parents sont de droite, comme ils sont gentils et ils aiment leurs filles, ils ont accepté la situation, car elles semblent heureuses. Tout marche bien, dans la mesure du possible, mais ils sont toujours confiants que leur quatrième fille, Laure, se marie  avec un catholique. Et puis, tout se va compliquer quand elle décide de se marier avec un comédien africain. En plus, on découvre que le père de Charles est un homme raciste, qui déteste les français. Malgré tout ça, le film finit très bien et la famille reste plus proche que jamais.
Depuis sa première, le film a suscité un très grand débat tant en France comme en Europe. Il a eu beaucoup de succès à l’étranger principalement en Grèce, en Belgique, au Portugal et surtout en Allemagne, avec plus de 3 millions d'entrées. On voudrait le distribuer aux États-Unis mais là, on refuse de prendre le risque d'une polémique : un humour "politiquement incorrect" dans un pays très sensible à la question. Les États-Unis ne se permettraient jamais de rire sur les noirs, les juifs ou les asiatiques. La même chose se passe en Grande-Bretagne.
Avec des scènes hilarantes, le film contient plusieurs moments irrésistibles et inoubliables. Mais comme toutes les bonnes comédies, il porte un message : tout le monde est un peu raciste mais personne ne l'est réellement. Il nous transmet l’idée que les français d’origine étrangère sont des patriotes comme les autres et que les mariages mixtes ne sont pas négatifs. Le film montre clairement que le racisme est la chose la plus partagée entre les groupes humains mais il le fait sans être accusateur. Et c’est peut-être pour ça que le film a eu tant de succès: il valorise tout son public.
Quant aux français, ils devront attendre jusqu'à 2016 pour voir la seconde partie: le réalisateur a déjà confirmé qu'il réunira la même équipe pour filmer de nouvelles aventures.
Inés Deira 1º Bachillerato B


«Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu?» est une comédie française, qui traite du racisme et du mariage mixte, réalisé par Philippe de Chauveron et sorti le 16 avril 2014. Les acteurs principaux sont Christian Clavier, Chantal Lauby, Émilie Caen, Frédéric Chau, Frédérique Bel, Noom Diawara, Élodie Fontan, Ary Abittan, Medi Sadoun et Julia Piaton.
Le film raconte l'histoire d'un couple de Chinon, Claude Verneuil et sa femme Marie, qui sont des bourgeois catholiques et gaullistes. Ils ont quatre filles et trois de ses quatre filles se sont mariées avec des hommes Français d'origines et de religions différentes. Isabelle, est mariée avec Rachid Ben Assem, un musulman qui est avocat; Odile, dentiste, est mariée avec David Benichou, juif et entrepreneur, et Ségolène qui est une artiste peintre est mariée avec Chao Ling, chinoise et banquier.
Claude est un peu raciste et les Verneuil ne sont pas très heureux avec leurs gendres parce qu’ils ne sont pas exactement ce qu'ils voulaient. Ils voulaient des gendres catholiques, français et de bonnes familles. Désespéré, le couple dépose  sa confiance en sa plus petite fille, Laure.
Un jour, toute la famille va manger à la maison de Ségolène et Chao Ling pour célébrer le baptême juif (la circoncision) du fils d’Odile et David Benichou, mais comme toujours quand la famille se réunit, ils sont bafoués par les clichés et taquineries que Claude fait sur les étrangers et ils sont fatigués de ça, bien qu’ils se taquinent aussi entre eux. Pour avoir été considéré raciste, Claude se fâche et il quitte le repas. Mais après un certain temps, Marie se rend compte que la famille soit en colère ne vaut pas la peine que parce qu’elle veut voir comment leurs petits-enfants grandissent et décide de les inviter à passer le Noël avec eux. Tout le monde essaie que tout soit parfait pour ne pas être en colère les unes contre les autres, et les genres même finissent par chanter l'hymne de France à son beau-père.
À la fin, Les Verneuil invitent à la maison un homme catholique, riche et d'une grande famille bourgeoise de la région pour arranger une rencontre pour Laure en qui ses parents fondent leur espoir. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que Laure est tombée amoureuse et qu’elle va se marier. Finalement, elle annonce à ses parents qu’elle va se marier avec un catholique qui s'appelle Charles, comme l'ancien Président de Gaulle et ils restent très heureux. Mais dans la première rencontre, ils découvrent qu’il est noir et d'origine ivoirienne et ils n’aimaient pas beaucoup ça. Donc, les Verneuil commencent à sombrer dans une dépression et ils arrivent même à vouloir se séparer.
Quand le couple connaît le père de Charles, un ancien militaire rigide et rancunier de la colonisation blanche en Afrique, les choses seront pires encore parce qu'il n’aime pas ce mariage non plus, et Claude et il se sent mal à l’aise quand la famille de Charles, venue pour le mariage, occupe sa maison. Enfin, un jour où ils sont allés pêcher ils se rendent compte qu'ils doivent être contents pour ses enfants qui s’aiment, et que c’est tout ce qui compte vraiment, alors ils deviennent amis. Mais c’est trop tard parce que le couple a décidé de ne pas se marier en voyant tous les problèmes que son mariage cause. Finalement les pères décident d'aller trouver le train où est Laure et de la convaincre que tout ira bien et qu'ils devraient se marier. À la fin, tout finit bien et dans la famille tous s’acceptent.
J’ai adoré le film! C’est vrai que quelques personnes croient qu’il est un peu raciste, mais je pense que c’est le contraire, parce que le film démontre comment les différences culturelles, les couleurs de peau et les religions n’importent pas dans l’amour, car nous sommes tous égaux. Il y a beaucoup de clichés et de stéréotypes mais ça c'est le but, il nous faire rire d’une bonne manière sans discrimination et nous montre qu’il faut être tolérant et nous respecter car nous sommes égaux, mais différents en même temps. C’est une histoire peu probable de se produire dans la vie réelle, mais j’ai beaucoup ri en regardant le film, c’est une comédie hilarante et très drôle.
Je recommande à  ceux qui souhaitent le voir qu'ils soient ouverts d'esprit et je peux assurer qu'ils l’aimeront.
 Ana Antunes. 1º Bachillerato B


Le film est une comédie réalisée pour Philippe de Chauveron,  qui raconte la histoire d´une couple français, Claude et Marie Verneuil, très catholique qui a quatre filles, trois desquelles sont mariées avec des hommes des différents cultures et habitudes: un chinois, un juif et un musulman. Les parents ne sont pas d´accord avec ça, mais ils  ont essayé de changer et s´adapter.
Cependant, ils ont encore de l´espoir pour sa quatrième fille.  Ils veulent qu´elle se marie avec un français catholique, mais elle était déjà avec un homme: un noir.  
Dans mon opinion, je crois que le filme est très bien fait, avec une histoire originale et intéressante. Nous pouvons voir, dans ce film, les petites curiosités des différentes cultures et on joue un peu avec les stéréotypes de chacun.
Le directeur n’a pas oublié de souligner des qualités importantes dans chaque  personne, et c´est pour ça que l´histoire et très complète, a mon avis, et intéressante, avec les différents détails. 
C´est une comédie très amusante et simple mais, en même temps, très éducative, où nous pouvons voir les différents points de vue des différents personnages et leurs habitudes.
J´ai beaucoup aimé l´histoire, et je pense que le film est très bien fait, et les acteurs sont brillants et ils jouent très bien leurs rôles.
Andreia Pedro 1º Bachillerato A

   « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » est un filme français réalisé par Philippe de Chauveron et sorti en 2014. Il traite les sujets de la famille traditionnelle française et des émigrants par moyen de clichés.

   Claude Verneuil, un homme d’âge mûr qui se déclare Gaulliste, et sa femme Marie, sont un mariage catholique et traditionnel qui habite à Chinon. Ils ont quatre filles : Isabelle, Odile, Ségolène et Laure. Les trois plus âgées se sont mariées avec des fils d’immigrants : Isabelle avec Rachid (un avocat musulman), Odile avec David (un entrepreneur au chômage qui est juif) et Ségolène avec Chao (un banquier chinois). Les parents, surtout Claude, ont du mal à occulter leur racisme et aversion pour les maris de leurs filles. Aux réunions de famille il y a toujours une dispute entre Claude et ses gendres, mais aussi entre eux-mêmes. Alors, les Verneuil ont toutes leurs espérances en sa petite fille, Laure, et ils veulent qu'elle se marie avec un catholique, blanc et français. Ils arrangent une rencontre avec un garçon d'une bonne famille, mais elle dit qu'elle a déjà trouvé quelqu'un, et qu’il s’appelle Charles. Ce qu'elle ne dit pas est qu'il est noir. Quand ses parents découvrent ça, et aussi qu'ils veulent se marier, ils ont du mal à y croire. Les parents de Charles ne sont pas très heureux non plus. Mais finalement, tout se résoud et ils se marient à Chinon.

   Le directeur du film est Philippe de Chauveron et les acteurs principaux sont Christian Clavier (Claude), Chantal Lauby (Marie), Frédérique Bel (Isabelle), Julia Piaton (Odile), Émilie Caen (Ségolène), Élodie Fontan (Laure), Ary Abittan (David), Medi Sadoun (Rachid), Frédéric Chau (Chao) et Noom Diawora (Charles).

   Dans mon opinion, ce film est très intéressant et très amusant aussi. Même s'il est un film avec de l’humour en forme de cliché, il m’a beaucoup plu et il m’a fait beaucoup rire parce que j’ai trouvé les plaisanteries  très drôles. Il est aussi un filme culturel parce qu’il nous montre comment sont les familles traditionnelles et typiques de  France, mais aussi la société actuelle avec les immigrants. J’ai aimé le fait que ce film ne soit pas politiquement correct, au contraire, il nous montre comment les gens sont vraiment. L’argument est très attirant et l'histoire est très originale. Les acteurs jouent leur rôles très bien parce-qu’ils sont très croyables et quand on voit le film, il ne semble pas qu’ils jouent, mais qu’ils sont comme leur personnage dans leur vie quotidienne. Je aimerai voir une seconde partie du filme.

   Je recommanderai ce film à tout le monde, en spécial à ceux qui aiment les films amusants et qui ont envie de beaucoup rire. Je le recommande aussi à ceux qui sont en train d’apprendre français.
Lucía Torres. 1º Bachillerato A

C’est un film de Philippe de Chauveron qui est sorti le 16 avril 2014. Les acteurs principaux sont : Christian Clavier, Chantal Lauby, Émilie Caen, Frédéric Chau, Frédérique Bel, Noom Diawara, Élodie Fontan, Ary Abittan,
Medi Sadoun, et Julia Piaton.
Ce film parle d’une famille dont les parents (Claude et Marie Verneuil) sont très conservateurs, catholiques et gaullistes. Malheureusement pour les parents, leurs filles (Ségolène, Odile et Isabelle) se sont mariées avec des français d’origine étrangère: un juif (David Benichou); un chinois (Chao Ling); et l’autre, un musulman (Rachid Ben Assem). Juste au moment où les parents commencent à accepter cette réalité, la dernière fille (Laure), annonce sa liaison avec un fiancé noir (Charles Koffi). C’est en ce moment que les problèmes commencent.
Il s’agit d’une comédie dont  le sujet c’est le préjugé racial et le mariage mixte.
A mon avis, ce film est très amusant parce qu’il fait une caricature de la société française. Je recommande ce film pour toutes les personnes qui ont une mentalité ouverte et aussi pour tous les autres. Je pense que le racisme ne doit pas être un tabou et pour cette raison, j’ai trouvé ce film génial.
Mariana Jáudenes, 1ºBachillerato B