mardi 6 janvier 2015

Le Tage parle aussi français

Comme chaque année, le département de français essaie de participer au projet de diffusion de la langue et la culture espagnole qui réunit toute la communauté de notre lycée autour d’un même sujet. L’année dernière notre approche à la gastronomie espagnole s’est produite par le biais du vocabulaire –Les gallicismes dans le vocabulaire gastronomique espagnol-, il y a deux ans on s’est approchés au Prix L’Oréal Unesco pour des jeunes scientifiques de la main de Margarita Salas. Maintenant, c’est à partir du Tage que nous avons commencé à travailler l’idée du fleuve. Nous avons lu des poèmes, Chanson de la Seine de Jacques Prévert et La rivière aux trois ponts d’Alphonse Beauregard. Et, après avoir parlé sur les connotations que les fleuves ont pour nous, nous avons demandé aux élèves de Bachillerato d’écrire un texte poétique sur un fleuve. Comme vous allez voir par la suite le résultat a été un éventail de textes bien différents : des poèmes évocateurs, d’autres revendicatifs, d’autres comiques… Mais il y a aussi des légendes entendues aux grands-parents et racontées d’après nos souvenirs, des dialogues entre le fleuve, le pont et le Christ –nous ne pouvons pas oublier où nous sommes- et des réflexions sur la signification du fleuve, ici et en Afrique. Étant donnés que nous allons vous présenter plus de productions que d’habitudes, nous le ferons en plusieurs entrées. Bonne lecture !

PÒEMES

BLEU
Nous commencerons cette chanson, 
la mélodie découle comme le fleuve
les notes sautent comme les poissons
j’aime ma chanson, 
mon inspiration tombe comme la source, 
les vers sont couverts de couleur
il aime ma chanson, 
elle est en train de finir, de faire ses adieux
comme le bateau fait avant d’embarquer, 
les strophes passent par le pont, 
après être passées par le ponton
je suis arrivé a la mer, je vois la plage, 
elle est en train de finir
le fleuve est la mélodie.

Verónica Fernández Pereira 1ºBB


L'importance du sable fin dans la plage,
les cadenas dans le pont,
le paysage de la baie dans la photo
Ainsi es tu important dans ma vie

L'eau, sa fraîcheur et sa couleur bleue,
le fleuve, transparent et les poissons qui nagent
les amateurs font de la voile au coucher du soleil
Ainsi es tu beau dans ma vie

La source et les fleurs autour,
les marins dans les grands navires,
le ponton pour le monde
Ainsi, tu es pour ma vie ,
mon cher miroir, tu m'apportes,
la joie de tous les jours,
ma réflexion.
                                    
 Margarida Amado 1ºBA


"Fantôme" 

Je m'en vais seul avec ma peine
Dans une ville du nord
par moyen d’un pont de le Seine, 
que mon amour ignore. 

Je suis un fantôme sur la ville, 
J'ai laissé ma vie
On me dit clandestin, 
Courir est mon destin. 

Pourquoi suis-je aussi ému ? 
Ce n'est pas beau à voir, 
je ne suis pas très doué pour les aventures d'un soir, 
je ne suis pas en condition de m'attribuer un adjectif. 

Il n'y a plus d’espoir
d'une fois recommencer à se voir, 
ne plus rien savoir
mon amour aspire après te t’avoir dit au revoir. 
Jesús Carrera 2ºBB



Le Petit Fleuve Lima

Le fleuve, le fleuve. 
Il est bleu
Comme l’eau, 
Et aussi comme le ciel. 

Son nom est Lima 
Et il est petit. 
Mais il n’a pas de souci
Parce qu’il est comme sa région, 
Et aussi comme son pays. 

Toujours il regarde la nature
En sa splendeur. 
Les poissons, les oiseaux
Les bourdons et les carpeaux. 
Et il s’émerveille. 

Mais d’autres jours, 
Il voit la destruction humaine
Aussi en sa « splendeur». 
La pollution des cargos, 
L’ordure, le pêche de traîne. 
Et il pleure. 

En travers du cours de l’eau
Il emmène les touristes 
Qui se promènent dans les kayaks 
Ou dans les bateaux. 

Il aime aussi contempler ses marges
Et dire bonjour et bonne nuit
Aux ponts qui le traversent : 
Ses amis de toute la vie
Et aussi ceux qui son plus récents. 

Pendant l’hiver il a une vie très solitaire : 
Il est toujours couvert de feuilles
Et il n’a personne à emmener. 
Mais pendant l’été il se réjouit. 
Les touristes reviennent 
Et le petit Lima s’émerveille de nouveau. 

Pour ça, mes amis, 
Vous devez le visiter. 
Il se contentera
Et vous allez aimer.
Inês Deira 1ºBB




Qu´est-ce qu’un fleuve? 
Le fleuve est une route. 
La route de milliers d´êtres. 
La route que l´eau suit
Vers la cascade. 

Le fleuve est une maison, 
la maison de milliers
de poissons. 
La maison de cailloux
qui restent en les méandres. 

Le fleuve est la vie.
C´est la vie d´un  pêcheur
qui reste dans la rivière.
Mais le fleuve est aussi la mort.
La mort d´une carpe
malheureuse.

Et le fleuve reste dans son lit.
Calme. Il ne pense pas à tout ce  qu´il garde,
À tout ce qu´il libère.

Guzmán González Gómez 1ºBA


Le Tage

À mesure  que je traverse le pont rouge
Je regarde comme le Tage coule.
Parfois si bleu, d’autre fois si gris
Sur le pont rouge je regarde, il n’a pas de souci.
Il cache l’histoire de deux rives
Tous les secrets des gens qui partent
Et tous les secrets des gens qui arrivent.
Sous  la lumière de la lune,  la mer l’attend
Le Tage coule avec sa blanche écume 
Il continue son chemin.

Mariana Jáudenes, 1ºBB 



Les rivières sont comme la vie elle-même.
Commencer par une petite source,
Qui grandit à mesure qu'elle acquiert de l'expérience,
À mesure qu'elle apprend à connaître le terrain.
Elle traîne la connaissance, la culture
Et érode aussi tout ce qui se trouve en face, lentement...
Et chaque fois qu'elle rencontre un obstacle. Elle le dépasse,
Et devient plus forte et plus féroce. Jusqu’à ce qu'il atteigne la fin,
Où elle ne vit plus, seulement elle repose
Elle a trouvé son calme. La mer.
Les rivières sont comme la vie elle-même.
La mort, comme la mer.

Mª del Mar Sousa-Meneses 1ºBA





Lisbonne et le Tage

Lisbonne est triste, 
Lisbonne crie la tristesse du Tage,
Car elle réduit son âge 
Bien sûr, intentionnellement
Parce que vraiment,
 Ce sont les sages 
Qui habitent dans la marge
Ceux qui tuent le Tage.

Avant, ils vivaient ravis
Une très heureuse vie.
Ils s’aimaient beaucoup
Comme un prince et sa princesse,
Qui descendait avec vitesse 
 Dès Madrid et l’Espagne
Et les nombreuses montagnes,
Pour se rencontrer dans l’Atlantique 
Avec sa petite
Qu´il aimait mil 
Lisbonne, la ville.

Maintenant, l’harmonie est finie
Car les gens l’ont détruit
Le Tage a perdu sa couleur
Bleu foncé
Parce qu’il est pollué
Et les poissons qui nageaient 
Le poison les a tués.
Maintenant, ceux qui nagent sont les plastiques 
Qui flottent vers L’Atlantique,
Où la rivière 
Meurt dans la mer.
Il n'y a plus d'amour,
Les deux vivent une vie obscure.

Lisbonne est triste
Et aussi le Christ
Qui regarde de l'autre côté,
 La grosse tache qui salit le Tage,
Et comme les civils
Ont cassé l’unité
Entre le fleuve et la ville.

Afonso Freitas do Amaral 1ºBA


FLEUVE

Le fleuve est fluide,
Aussi très rapide,
Formé par les larmes salées
De tous ceux qui sont passés.

Le fleuve Tage
Est plein de plages
En arrivant à Lisbonne
Mais qui ne sont pas très bonnes.
Par exemple, celle d’Algés
Qui est trop polluée.

Caterina Malato Correia 2ºBB



Ici, c’est la rivière que je n’aime pas.
Elle est toujours là, n’importe où je vais. Et n’importe le nom, n’importe le lieu, je ne l’aime pas. 
La rivière a de l’eau froide que je n’aime pas et elle a des poissons que je n’aime pas.
Quand la rivière passe dans mes rêves, ils deviennent cauchemar. 
La rivière est terrible quand elle arrive à la mer, que je n’aime pas. 
Ça, c’est la raison par laquelle je ne l’aime pas.

María Muñoz Serrano. 2ºBB



Il est un lit
très petit
celui du ruisseau
où je veux
mes mains et mes pieds
immerger.
En regardant
L’eau cristalline.

Mais l'exigu lit
Commence à grandir,
Petit à petit,
Au temps qu'il descend
à travers la montagne.
Il rencontre d’autres fleuves.
Leurs nombreuses rives
Deviennent une.
Le grand fleuve est né.

L'orage plonge sa pluie
vers lui.
Le fleuve continue sa vie -
oui, je l'ai fait juste pour la rime,
mais je suis fatigué et il est presque nuit.
Le parcours est long et dangereux
Mais le grand fleuve
Le fait de toutes façons:
C'est sa dernière épreuve.

La source est déjà loin
On voit le port et le quai.
Il ralentit.
Le grand fleuve perd sa vitesse,
Au temps qu'il perd sa jeunesse.
La rime! Ne me le rappelle pas,
Je suis déjà nerveuse...
Au contraire du fleuve
qui est calme comme tous les vieux.
Cette douceur calme
Qui vainc toute la douleur.
Aucun remords.
Le grand fleuve est mort.

Inês Machado 2ºBB

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