Le meilleur
hommage que l’on puisse faire à un écrivain est de lire son œuvre Voilà notre
grain de sable à l’année Camus qui vient de commencer. Vous pouvez lire trois
analyses du personnage de Mersault dans la première partie de L’étranger. C’était le sujet d’examen
proprosé aux élèves de Terminale. Ils devaient s’appuyer sur un extrait de
cette partie qui présente un des échanges entre Mersault et Maria Cardona .
Ce texte est un extrait de
“L’étranger”, le récit écrit par Albert Camus en 1942. Le personnage principal
est Mersault, un homme qui habite à Alger et qui travaille dans un bureau.
Mersault est un personnage très intéressant et différent. Il vit avec une
routine, comme s’il était mécanique, et il n’a pas d’ambitions dans sa vie,
comme on peut voir quand son patron lui parle d’aller à Paris pour travailler
et il ne veut pas le faire. Dans le premier chapitre sa routine est changée
quand il découvre que sa mère est morte et qu’il faut qu’il aille à l’asile où
elle habitait depuis quelques années. Dans ce moment on peut voir qu’il est un
homme sans sentiments, qui fait les choses que la société considère appropriées. On peut voir aussi sa manière de
regarder le monde, et comment il décrit les vieux d’une manière désincarnée,
sans beauté. Or, pendant le temps qu’il passe à l’asile il sent toujours que
les autres le jugent.
Quand il retourne chez lui, il
recommence sa routine comme si rien ne s’était passé. Il vit toujours d’une
manière mécanique, s’il a faim il mange, s’il veut fumer il le fait, et quand
il rencontre Maria Cardona, une femme qui avait travaillé avec lui, il passe la
nuit avec elle et ils font l’amour, comme si c’était une autre partie de sa
routine.
Cependant il commence une
relation avec Maria, avec qui il parle dans cet extrait du livre. Dans ce
moment de l’histoire elle lui demande une autre fois s’il l’aimait, mais il dit
comme toujours « ça m’est égal », une phrase qui montre une
insensibilité et une indifférence, ainsi qu’une honnêteté brutale.
Il avait dit la même chose à son
voisin Raymond quelques jours avant, quand il lui avait demandé s’il voulait
être son ami; c’est une phrase qui montre donc parfaitement son caractère dans
cette première partie du livre.
Mersault n’avait pas non plus de
conscience, car il était capable de faire de mauvaises choses comme être témoin
de Raymond en disant que sa maîtresse avait mal agi, quand c’était Raymond qui l’avait frappée.
L’autre voisin, Salamano, montre à
Mersault que, quand on aime quelqu’un et cette personne n’est plus là on se
sent tristes, comme il va se sentir
après la disparition de son chien. Mersault n’était pas capable de comprendre
ça totalement, une fois qu’il ne s’était pas senti comme ça quand sa mère était
décédée.
Malgré tout ça, il est un
personnage quelques fois contrôlé par un élément qui est très important pendant
toute l’histoire : le soleil. Il apparaît d’abord dans l’enterrement de sa
mère, et à cause de lui Mersault ne contrôle pas ce qu’il fait, et les funérailles
se passent comme s’il n’était vraiment pas présent. Le soleil va être une
présence constante pendant toute l’histoire, et il sera plus important à la fin,
dans le sixième chapitre, où la tragédie arrive. Quand Mersault va passer la
journée avec Maria chez Masson, un ami de Raymond, une bagarre aura lieu avec
des Arabes qui voulaient frapper Raymond, à cause de son affaire avec sa
maîtresse, sœur d’un des Arabes. Après la bagarre Mersault retourne à la plage
tout seul avec le revolver de Raymond, et dans ce moment tout est contrôlé par
le soleil. La chaleur était insupportable et il regardait la mer et les vagues,
et quand il trouve un des Arabes, le moment s’arrête. Le couteau que l’Arabe
avait pour se défendre devient un objet « violent » quand le soleil
s’y reflète et, commandé par lui, Mersault fait un pas qui va déclencher
l’action. Mersault se sent menacé et il tire sur l’Arabe, une action qui va
changer toute l’histoire. Quand il comprend ce qu’il avait fait et pourquoi, il
décide de tirer quatre fois de plus sur le corps, mais ici il n’est plus contrôlé
par le soleil.
En conclusion, Mersault est une
personne sincère, contrainte par la société, insensible et indifférente à tout,
sans aucune ambition dans la vie. Il est contrôlé toujours par des choses de
l’extérieur, mais ça va changer dans la deuxième partie du livre, où il assume
les conséquences de ses actions.
Mersault est le personnage
principal du roman d´Albert Camus et aussi le narrateur. Il raconte l’histoire
du roman à la première personne, il participe dans l’action et utilise des
verbes au passé composé. Il n´utilise pas de descriptions dans la narration ce
qui nous donne une idée d'objectivité car il ne donne pas presque jamais son
opinion personnelle.
Nous ne savons pas beaucoup de
son physique, seulement qu'il a autour des trente ans, et qu'il est bronzé; mais
le portrait physique n’est pas vraiment remarquable. C’est plus important son
portrait psychologique, que nous découvrons pendant l’histoire.
Mersault est un personnage très particulier
respect des autres, principalement dû à son absence de sentiments. L´extrait
qui nous est proposé c’est un très bon exemple de ça car il ne montre pas aucun
sentiment, il a seulement une attitude indifférente devant tout. Nous pouvons voir
aussi cette même attitude dans la première partie du roman, lorsqu’il va à
l’enterrement de sa mère qui vient de
mourir.
Le personnage de Mersault est
aussi attentif car il se rend compte de ce qui se passe autour de lui, même si
rien lui provoque des sentiments, même si rien ne l’affecte.
Ce texte montre parfaitement
comment est Mersault, il montre sa manière brutale de dire les choses, sans se soucier s’il fait mal à Marie ou à une autre
personne.
En ce qui concerne les rapports
avec les autres c’est inévitable de dire qu’il est, à mon avis, très insensible
et qu´il ne fait attention qu´à lui même.
Pendant le roman Mersault nous
fait connaître d´autres personnages comme Raymond, Salamano (et son chien),
Masson, etc., mais la vérité c’est qu´il ne change pas sa manière d´être, il
est toujours le même avec les mêmes attitudes.
La philosophie de vie du personnage
principal est une philosophie basique car il n´a pas, au premier regard, d’objectifs
ni même de motivation. Il déplie une méthode de vie liée à ses habitudes, sans
faire de plans. À mon avis il a une vie ennuyeuse car il ne vit pas vraiment au
100%. On dirait qu´il vit parce qu´il en a l’obligation. Ce qui nous donne
l´idée qu’il est né pour mourir.
C’est important aussi la radicalité
du personnage de Mersault dans le moment de prendre quelques décisions. Une
d´elles est comment il a répondu à Marie quand elle lui a demandé s´il voulait se
marier avec elle – il a dit «cela m´est
égal » - une autre fois le manque de sensibilité.
Le roman –au moins cette première
partie-est très choquant, je pense que Camus a réussi à nous donner exactement
l´idée de Mersault qu´il voulait, et cela n’était pas facile du tout.
Marta Anula 2º
Bach- B
Ce texte est une petite partie du
livre “L’étranger d’Albert Camus. On raconte, à la première personne l’histoire
de Mersault. Le personnage est vraiment intéressant : Dans ce texte nous
pouvons voir explicitement le manque de sentiments et l’apathie de Mersault
vers la vie, parce que, même dans un moment très sentimental, comme c’est une
proposition de mariage (faite par Maria Cardona), il ne montre aucune émotion,
et dit sa phrase célèbre : « Ça m’est égal ».
Pendant tout l’œuvre, Mersault va
montrer l’incapacité d’avoir des rapports sociaux avec d’autres personnes à
cause de son manque d’émotion : Il a une relation avec Maria Cardona, mais
il ne l’aime pas vraiment, et il n’est pas, non plus, un vrai ami de Raymond,
il essaie seulement d’être son ami d’une manière mécanique, sans sentiments de
sa part.
Ce caractère, froid et apathique
de Mersault est bien reflété au début, au moment de la mort de sa mère. Il va à
l’enterrement seulement parce que c’était
socialement acceptable, mais il ne voyait pas le sens de ce
« rituel ».
Il a aussi un manque d’ambition,
parce que quand l’opportunité d’avoir un bon travail à Paris apparaît, il la
refuse.
Manque d’ambition, froideur,
apathie, tout ça peut décrire la personnalité de Mersault , c'est-à-dire, manque d’expression des sentiments.
Comme j’ai déjà dit, l’œuvre est
écrite à la première personne, c’est Mersault qui parle. Dans sa manière de
parler et de raconter l’histoire, nous pouvons aussi voir des caractéristiques
du caractère de Mersault : Toute l’œuvre
est écrite au passé composé, le temps de l’action finie, de
l’objectivité, qui ne montre pas les sentiments, qui ne raconte que les faits d’une manière froide et distante. Ça
souligne, en plus, pour le lecteur, l’idée d’un Mersault froid.
Mersault est, aussi, son nom,
parce que Camus ne nous donne pas son prénom dans cette première partie.
Pourquoi? Peut-être pour que tous les
lecteurs puissent s’identifier avec lui ? Pourquoi le titre du
livre ? Parce que Mersault est vraiment un étranger dans sa vie et dans la
société, même s’il est à Alger ou à Paris, il va être toujours un étranger. Ça sera,
plus tard, après l’indépendance, la situation des algériens blancs qui vivaient
en Algérie, parce qu’ils étaient considères étrangers en Algérie (même s’ils
étaient nés la) et aussi des étrangers en France, donc ils étaient des
étrangers n’importe où.
En revenant au livre, pour conclure, nous pouvons dire que
la fin de la première partie montre un peu d’émotion chez Mersault, quand il
tue l’arabe, et que c’est comme une
introduction à la seconde partie du livre. C’est aussi important de vérifier la
présence du soleil pendant toute la première partie qui va être comme un témoin
(ou peut-être un déclencheur) de toutes les actions de Mersault.
À mon avis, je n’ai pas trouvé
Mersault comme un monstre froid, mais
comme une personne très influencée par la routine et une personne avec des
sentiments mais il préfère les cacher et se montrer comme une personne
mécanique pour ne pas souffrir. C’est mon opinion, peut-être elle changera
après la lecture de la seconde partie du livre.
Daniel Vázquez
2ºBB