mardi 17 novembre 2015

Une famille pas comme les autres: Les Bélier


La famille Bélier
Sortie : Novembre 2014
Réalisateur : Eric Lartigau
Nationalité : Français, belge
Acteurs : Louane Emera, Karin Viard,
François Damiens, Éric Elmosnino,
Roxane Duran, Luca Gelberg, Ilian Bergala

Je pense que le film a été très bien, peut-être, un petit peu trop émotionnel. Je dis ça, car je n’aime pas les films émotionnels, je préfère ceux qui ont plus d’action et parlent sur des sujets qui ne sont pas conventionnels. Curieusement, le film parle précisément d’un  sujet qui n’est pas abordé habituellement par l’industrie cinématographique: Les malentendants.
Mais ce que j’ai aimé le plus, c’est la manière très comique comment une famille, dans laquelle tous les éléments sont malentendants  sauf la fille aînée, vive dans une ferme et se dédient à la production de fromage. Chaque élément dans cette famille, a sa personnalité : le père est très calme, et adore sa fille; la mère est un peu plus stressée, mais elle aime ses enfants également; le petit garçon qui aime sa sœur beaucoup, mais il aime la meilleure amie de sa sœur encore davantage; et finalement, la protagoniste de l´histoire, qui est la fille aînée et elle s’appelle  Paula. J´aime particulièrement ce personnage, car elle a beaucoup de responsabilités, mais ça ne l´a pas empêché d'avoir une vie normale, et en même temps, de développer un talent : le chant.
Cadma Amaral 2º Bachillerato B
Le film se déroule à un petit village en France. Le couple Bélier, qui est malentendant, habite là avec ses deux enfants: Paula et Quentin. Quentin est sourd-muet comme ses parents, mais Paula, la fille  la plus âgée est différente parce que, en plus d'écouter et de parler, elle a un don spécial pour chanter.
Il est très intéressant la manière comment une qualité apparaît dans une famille qui ne peut pas la mettre en valeur et qui espère de Paula une grande aide pour la ferme de la famille, une bonne traductrice de télé journal et une bonne vendeuse de fromage, quand son rêve est d'aller à Paris à une école où elle pourrait chanter avec les meilleurs professeurs de musique.
J'ai beaucoup aimé le film. Je pense que son argument est génial. Ma scène préférée est la dernière partie, quand Paula chante dans les auditions pour l'école de Paris. C'est très touchante la manière comment elle chante pour ses parents. Le film a plusieurs scènes comiques aussi, comme les classes de chorale avec le professeur de musique ou la première fois que Gabriel va a la maison des Bélier.
En ce qui concerne les acteurs, je pense qu'ils sont bons, mais avec peu de catégorie. Ça a fait le film moins professionnel, mais ils ont réussi à donner l'ambiance d'une famille comme la famille Bélier. Mon acteur préféré est le professeur de musique. Je pense qu'il a joué bien son rôle et qu'il a donné beaucoup au film.
Je recommande ce film à ceux qui cherchent un bon film distrayant et émouvant.

Elena Amaral. 1ºBA

Ce film raconte l'histoire de Paula et de sa famille. Ils sont différents, Paula est l'unique de sa famille qui peut entendre, son père, sa mère et son frère son malentendants; pour ça le film est plein d'émotion, de moments très forts et prenants.

Le film a beaucoup de comédie aussi, nous avons beaucoup ri, par exemple avec des personnages comme la mère et le père.

L'histoire porte les mélodies de Michel Sardou, en particulier les chansons ''Je vais t’aimer'' et ''Je vole'', les moments que j'ai aimés le plus sont quand Paule chantait ces chansons.

Dans mon opinion je trouve que ''Je vole'' résume le film car elle est pleine de sentiments que Paula aurait voulu dire avant à sa famille, elle a un rêve qui est chanter à Paris, ses parents qui sont dépendants d'elle pour tout ne veulent pas qu'elle parte mais elle en s'enfuit pas, elle vole.

Les acteurs ont fait un bon travail en jouant les personnages, ils leur ont donné de la vie et ils ont transmis beaucoup de sentiments et d’émotions, pour cette raison je pense que c'est un bon film pour voir en cours pour que les élèves apprennent le joli message qu'il a: N'importe pas quel est ton rêve tu dois lutter pour lui, même si quelques personnes ne sont pas d'accord, après ils réaliseront que c'est ce que tu veux et ils seront fiers de toi.

Verónica Fernández Pereira 2BB

En premier lieu ce que j´ai aimé le plus du film est l´originalité du thème principal, que dans mon opinion est l´unité de la famille.
Tous les membres de la famille sont malentendants sauf la fille ainée c´est la seule qui peut entendre  et son plus grand désir est d’aller à l´école de chant à Paris. Mais sa famille pense qu´ils seront laissés seuls et sans communication avec les gens, mais finalement ils acceptent et l´aident  à réaliser son rêve.
J‘ai souligné l‘unité familière parce que être malentendants ce n´est pas facile, mais ils ont mis l´humour et ils sont tous une famille très proche, mais aussi parce que ce film nous fait voir l´importance de la famille, son soutien et son amour pour la vie.
Pour moi ce qui a plus de signification est la chanson qu´elle chante à la fin et comme elle la chante pour faire que ses parents la comprennent. Les paroles disent que maintenant elle vole à sa nouvelle vie, à une nouvelle étape; mais elle leur les aura présents toujours. Je m’identifie avec cette partie parce que l´année prochaine je vais partir sans mes parents à Madrid pour étudier mais je ne vais pas m’éloigner d’eux, je serai toujours en contact avec eux parce que je les aime.
María Segura. 2º Bachillerato B

C‘est la deuxième fois que j’ai vu le film « La famille Bélier » et il m’a beaucoup plu à nouveau. Je crois que c’est une histoire très agréable à voir, comique et en même temps émouvante.
Il s’agit d’une famille malentendante. À l’exception de la fille tous sont sourds, le père, la mère et le fils. Et cela complique quelque fois la situation entre eux parce que Paula est l’unique qui peut entendre et ils ont besoin d’elle pour leur traduire les choses que les autres leur disent. C’est pour ça qu’ils dépendent beaucoup d’elle. C’est une famille de fermiers et, même en ayant ce handicap le père décide de se présenter aux élections locales et je crois que cela montre le dépassement de soi-même et affirme que ça ne l’empêche d’être comme les autres.
Je pense aussi que la fille a un grand mérite parce qu’elle est la seule qui vit dans les deux mondes. Quand Paula découvre qu’elle aime chanter et qu’elle a l’opportunité d’aller à Paris pour étudier, elle doit prendre une décision, pas seulement pour elle mais aussi pour sa famille qui a besoin d’elle pour être liée avec les non sourds. C’est vrai que cette famille peut être un peu irréelle mais l’union qu’ils ont, les difficultés qu’ils surmontent et les problèmes des adolescents sont des aspects avec lesquels nous pouvons nous identifier.
Les acteurs sont très bons et j’ai aimé toutes les chansons qui apparaissent dans le film, mais la dernière, celle que Paula chant pour l’audition de Radio France a été le moment que j’ai aimé le plus parce que c’est très spécial et m’a fait pleurer à nouveau. Les paroles s’identifient avec la situation où ils se trouvent. Elle dit à ses parents qu’elle va s’envoler, qu’elle doit partir. Elle fait aussi des gestes et c’est la première fois où ils peuvent comprendre ce que leur fille dit en chantant.
Je recommande certainement ce film à tous les jeunes car ils vont probablement l’aimer.

Ana Antunes. 2ºBachillerato B


Pendant les deux derniers jours, au cours de français, on a vu le film « La famille Bélier », un film de récente parution au Portugal qui a été un succès international.
L’histoire tourne autour d’une famille de fermiers sourds, dont la fille ainée peut entendre. Pour cela elle (Paula) est devenue essentielle pour les affaires de ses parents – elle sert comme interprète et aussi un peu comme manager, même si elle n’a que seize ou dix-sept ans-. Les problèmes au sein de la famille commencent quand Paula découvre qu’elle veut aller à une école de chant à Paris, et ses parents ne comprennent pas pourquoi elle veut s’éloigner. En plus, l’adolescente tombe amoureuse de son copain de classe et de choral –Gabriel- et les rapports entre eux ne marchent pas très bien.
Bien que ce soit une comédie qui nous fait assez rigoler, c’est aussi une étude de mœurs qui reflète, au moins, très scénarios : les problèmes de ceux qui sont handicapés, l’interdépendance familiale et, bien sûr, l’amour et l’amitié.
Même si tous ces sujets sont émouvants dans le film, je pense que celui qui a le plus d’importance c’est le second, l’interdépendance.
Les parents de Paula sont sourds et pour cette raison ils ont besoin d’elle et de son aide avec tout ce qui concerne la communication avec l’environnement. Lorsqu’elle leur dit qu’elle veut aller à Paris, qui se trouve à 300km d’où ils habitent, les parents se sentent abandonnés. Qu’est-ce qu’ils vont faire sans leur fille ?
Dans le côté opposé, Paula dépend aussi de ses parents et de son frère. Même si elle en a marre de toujours les aider et de ne pas avoir temps pour elle-même, elle ne connaît pas une autre réalité. Elle les aime ; elle est encore leur fillette, même s’ils se disputent toujours. Il faut qu’elle parte, mais ils vont lui manquer.
À mon avis, on peut voir ce film un peu comme une allégorie Il nous faudra à presque tous, quelque jour, sortir de chez nous. La famille Bélier est très différente de nous mais, si on ouvre notre esprit, est-ce tellement vrai ? Sont-ils si différents de nous? Je pense que non.
J’ai bien aimé le film, l’histoire, le message, les chansons et les acteurs. Je pense qu’il mérite un 8,5 sur 10 ; le cinéma français a encore beaucoup à nous donner.


Inês Gomes-Tielas. 2º Bachillerato B

dimanche 1 novembre 2015

"Le fait du jour", une nouvelle d'Anna Gavalda


Cette année la nouvelle de Gavalda que j'ai proposée à ma classe de Terminale a été "Le fait du jour" et nous avons réfléchi sur le dilemme moral que le protagoniste doit résoudre. Voilà deux des commentaires qui sont arrivés.

Resultado de imagen de anna gavalda je voudrais que quelqu'un m'attende quelque partIl s’agit d’un rapport qu’un homme écrit sur ce qui s’est passé pendant la journée, parce qu’il ne peut pas dormir. Il nous raconte tout sur son travail (il est agent commercial chez Paul Pridault, une entreprise qui vend des produits dérivés du porc.
Le jour sur lequel il écrit, il avait un rendez-vous avec un client et il y avait tellement de brouillard sur la route qu’il avait failli rater la sortie. Quelque temps plus tard, sa femme lui a téléphoné pour lui dire qu’il y avait eu un accident catastrophique sur l’autoroute qu’il avait prise.
Quelques heures plus tard, l’homme découvre que cet accident a été à cause de lui : tout s’est passé parce qu’il avait reculé pour rattraper la sortie qu’il avait presque ratée. Donc, il s’est rendu compte qu’il était le coupable de tous les morts et les blessés.
Alors, à la fin de l’histoire, nous avons un dilemme moral : cet homme devrait-il, même sachant qu’il ne l’a pas fait exprès, aller à la police et se rendre coupable ? Ou devrait-il ne rien dire à personne ?
S’il va à la police, il se sentira probablement mieux avec sa conscience mais, en même temps, ses enfants et sa famille vont vivre avec ce fantôme pour toujours. De l’autre côté, s’il ne dit rien, personne va savoir que c’est lui qui a causé la catastrophe, mais il vivra toujours avec la faute, avec ce poids sur sa conscience.
À mon avis, il faudrait qu’il aille à la police parce que moi, au moins je  ne pourrais pas vivre de cette manière : toujours en me sentant coupable. D’ailleurs, je comprends aussi l’autre possibilité de rester silencieux mais je ne sais pas si je serais capable d’agir comme ça.

Inês Gomes-Tielas (2º Bachillerato B)

Le fait du jour
Cette histoire d’Anna Gavalda est sur un homme, Jean Pierre Faret, qui est agent commercial d’une entreprise de charcuterie appelée Paul Pridault, très connue par le jambon. Comme par son travail il doit se déplacer beaucoup en voiture, un jour où il allait à un rendez-vous, dans un moment d’inattention il rate une sortie et recule pour l’attraper. Sans se rendre compte, ça cause un accident très grave qui produit beaucoup de blessés et la mort de neuf personnes. Quand il arrive chez lui, il voit les nouvelles et il réalise qu’il est le coupable de cette tragédie. Alors, le pauvre homme doit prendre une décision, il doit choisir entre s’inculper pour homicide involontaire et aller en prison, ou ne rien dire parce que personne ne l’a identifié. Sa femme lui demande de se taire pour protéger leurs enfants et c’est pour ça que Jean Pierre est dans un dilemme moral, il ne sait pas ce qu’il doit faire.
À mon avis, je crois qu’il est dans une situation terrible et très compliquée Vraiment, je ne suis pas capable de me mettre à sa place et de décider ce qui serait le mieux. D’un côté, si Jean Pierre se rend à la police, ses enfants, sa femme et sa famille vont avoir la conséquence de le perdre pendant des années où il  va être en prison, quand en réalité il n’a rien fait volontairement, tout est arrivé par une seconde d’inattention. Mais c’est aussi vrai que même si les personnes qui sont tuées ne vont pas retourner, qu’il soit arrêté servirait au moins pour consoler leurs familles et tous les affectés. De l’autre côté, s’il ne dit rien à personne et continue sa vie comme si rien ne s’était passé, probablement la conscience lui pèsera parce que les choses ne seront plus jamais les mêmes. En conclusion, même s’il n’a pas provoqué cette tragédie volontairement, la réalité est qu’il est le coupable, et sa décision seulement dépendra de ce qui le fera sentir le mieux et ce qu’il pense qui sera le plus adéquat pour tous.
Ana Antunes (2º Bachillerato B)

Jean Molla fait de nouveaux lecteurs

Le portable noir

RÉSUMÉ
Le livre est principalement sur deux histoires: La première, où le portable noir devient important. Tout commence quand il est trouvé au bord d´un fleuve par Pauline. Cet objet était moderne, il avait mystérieusement réseau sans  operateur et avait un répertoire avec beaucoup de noms. Après, Pauline l´utilise pour téléphoner  à trois personnes pour confirmer s´il fonctionne: mamie, une amie d´une autre ville et une amie anglaise. Toutes elles sont mortes, par conséquent, ces contacts sont incorporés au portable. La deuxième histoire, est sur le triangle amoureux entre Alexandra, Pauline et Sébastien. La protagoniste est tombée amoureuse de Sébastien et le raconte à sa meilleure amie Alexandra, et elle, à cause de ça, est aussi tombée amoureuse de lui. À la fin, Alexandra et Sébastien sont devenus petits amis et ça origine une grande tension entre les deux amies. Pendant tout le livre les deux histoires ne se croisent pas parce-que Pauline ne raconte à personne qu´elle a le portable. Jusqu´a ce qu´un jour, quand Pauline était très en colère elle téléphone à Alexandra et celle-ci meurt. Enfin, sans la "meilleure amie" dans les vies de Sébastien et Pauline, les deux sont devenus petits amis et, un jour, Pauline oublie son portable noir chez Sébastien et il téléphone avec le portable noir chez Pauline, sans savoir le pouvoir du portable.

OPINION
Dans la manière comment Pauline représente Alexadra et toute la situation, il semble qu´elle méritait cette punition "divine" (et en même temps provoque la haine chez le lecteur); mais je considère, aussi, Pauline une personne vindicative, inhumaine et irrationnelle. À la fois, j´ai quelque empathie avec Pauline parce que pendant toute l´histoire il n’y a que des malheurs qui lui sont arrivés: la mort de sa grand-mère et de deux amies, la perte des amis et de Sébastien comme petit ami et quand tout semble qui va bien elle reçoit l´appel mortel de Sébastien. Pour finir je vais dire que je suis contre deux choses: TUER et ne pas se sentir coupable.
José Pedro Ribeiro-Rosa  (1º BA)

Ouverture de l'année scolaire 2015/2016

Acte d'inauguration de l'année scolaire 2015-2016

Le 22 octobre 2015 une cérémonie a eu lieu dans l´auditorium de l’Instituto Español Giner de los Ríos de Lisboa pour inaugurer l'année scolaire 2015-2016.

La cérémonie a compté avec la présence de l´Ambassadeur d´Espagne au Portugal, du Conseiller d´éducation, qui a parlé au public, ainsi que le directeur et le secrétaire du lycée. Les professeurs qui n’avaient pas cours en ce moment ont pu assister à l’acte, accompagnés de quelques élèves de Primaire et de ceux de  Première et de Terminale. L’invitée la plus intéressante, celle qui a donné la conférence: Pilar del Río, la veuve de l’écrivain José Saramago.

L´événement a commencé avec la récitation de quelques poèmes, très difficiles, par les élèves Beatriz Pereira Pinho, Cayetano Dias Cattoni et Mariana Talijan Figueira de cinquième de Primaire pour rendre hommage à Saramago, mais aussi à Pilar, et, ensuite, chaque diplomate a fait un discours.

Puis, Pilar del Río, traductrice et journaliste, a parlé sur des problèmes d’actualité come la pauvreté et le sexisme, et sur la distribution de biens essentiels pour la vie d´un être humain.

Finalement, Pilar del Río a accepté de répondre aux questions des élèves mais ils n´en ont posé aucune.

En résume, la cérémonie a été agréable et très intéressante mais il faut mentionner le manque d´intérêt de la plupart des élèves.
Sofía Viana (1ºBB)


LANZAROTE
 El placer profundo,
inefable,
que es andar por estos campos desiertos y barridos por el viento…
Subir un repecho difícil  y
mirar desde allí́ arriba
el paisaje negro,
desértico …
Desnudarse de la camisa
para sentir
directamente en la piel
la agitación furiosa del aire,
Y después …
comprender que no se puede hacer nada más.
Las hierbas secas, a ras de suelo,
se estremecen,
Las nubes rozan por un instante las cumbres de los montes
y se apartan
en dirección al mar.
Y el espíritu entra en una especie de trance,
crece,
se dilata,
va a estallar de felicidad …
¿Qué más resta, sino llorar)
José Saramago. Cuadernos de Lanzarote I

LA IGUALDAD DESCUBIERTA POR UN LEÓN.
La igualdad
descubierta por un león,
que es más listo
que quienes se creen superiores a otros;
sin darse cuenta
que somos todos pobres diablos
sometidos
a todas las contingencias.
Nadie tiene nada asegurado.
Ningún Dios protege a unos
y manda castigar
a quienes no lo aceptan:
ni sería dios,
ni siquiera es una buena idea.
¡Seamos sensatos, sabemos a pollo…!
(En la mejor de las circunstancias)
Pilar del Río,  “La igualdad descubierta por un león”

vendredi 12 juin 2015

Si j'étais proviseur

Les élèves de troisième A  racontent ce qu'ils feraient s'ils étaient les responsables de notre lycée. Nous avons transmis leurs suggestions aux deux candidats à la direction.



Si j’étais le proviseur du lycée “Giner de los Ríos”

Je changerais l’horaire.
Je ferais des travaux.
Je changerais la sonnette pour une bonne musique.
J’achèterais de l’air conditionné.
J’achèterais des tableaux pour les couloirs.
Je ferais une piscine.
L. R. 3º ESO A

Si j’étais le proviseur adjoint je ferais de nouvelles normes J’utiliserais des installations nouvelles et je ferais des travaux dans l’école, je sais que ça c’est impossible parce que nous n’avons pas d’argent mais je l’essaierais. Je changerais la nourriture de la cantine.

M. T. 3ºESO A

Si j'étais proviseur du lycée "Giner de los Ríos", il y a beaucoup de choses que je changerais. Pour commencer, je donnerais plus de temps aux  élèves pour manger. Je trouve aussi que nous devrions avoir plus de temps après un cours pour nous préparer pour le cours prochain. Je pense aussi qu’il est très stupide que les élèves de 1º ESO aient une casier mais les élèves de 1º y 2º BACHILLERATO, qui ont plus de livres, n’en aient pas.
Si j’étais le proviseur, les élèves plus âgés auraient priorité pour avoir un casier.

C. M. 3ºA

Si j’étais la proviseur je ferais beaucoup de choses dans ce collège. Je ferais un examen pour les nouveaux élèves, je serais moins exigeante, je ferais des travaux dans notre bâtiment, je ferais des fêtes pour la fin de l’année, je comprendrais mieux les élèves et j’améliorerais la nourriture du collège.
M. O. 3ºA


Si j’étais la proviseur du lycée espagnol, j’aiderais les copains avec tous leurs problèmes scolaires. Je serais une proviseur exemplaire. Je pendrais moins d’heures de cours parce que les copains passent  trop d’heures à l’école.

B. R. 3ºESO A


Si j´étais proviseur je ferais un bon travail au lycée Giner de los Ríos. Je séparerais l´ ESO du Bachillerato. L'ESO  ferait les cours à l´école principale et le Bachillerato ferait les cours à une école qui serait à Algés. Je serais au lycée le professeur de mathématiques et  je serais aussi le proviseur.

M. M. 3EsoA

Si j’étais la proviseur, je ferais que las classes finissent à 15:15. Les ventilateurs des classes seraient neufs. Tout le monde mangerait bien. J’organiserais beaucoup d’activités pour les élevés. Les élevés à partir d’ESO pourraient manger en dehors du lycée.
M. L. 3ºA

Si j´étais le proviseur du lycée espagnol, je changerais les heures que mon lycée travaille, parce que les jeunes ont beaucoup d´examens dans la même semaine.
J´écouterais mes étudiants parce qu'il y a des problèmes que les professeurs ne racontent pas au proviseur, comme les objets de la salle de classe qui disparaissent.
 Le déjeuner ne pourrait être pas cher, et les élèves, nous pourrions manger la nourriture apportée de notre maison sans payer.
Et finalement j'aménagerais le gazon car les élèves ont besoin de faire de l'exercice.
  
C. S. 3ºA


Si j’étais le proviseur du lycée j’organiserais beaucoup d’activités de sport. Une des activités serait jouer des matchs de football et des matches de basket entre les élèves. Pour les filles j’organiserais d’autres activités, comme jouer au volley. Une autre chose que je ferais c’est réduire le temps des cours. Je crois que les élèves devraient avoir plus d’intérêt pour l’école. 
D. T. 3ºA



Si j’étais le proviseur adjoint du lycée Giner de los Ríos .Je réduirais l’horaire scolaire. J’améliorerais les installations. Je demanderaisdu  respect et de l'éducation à tous les élèves. Je  demanderais plus de discipline. Je demanderais des ordinateurs plus modernes.  
 
A.   R.3-Eso A



Si j’étais le proviseur, j’améliorerais beaucoup de choses. Je changerais le menu de la cantine radicalement, parce qu’il faut bien manger . Je maintiendrais une relation positive avec les élèves, et je travaillerais beaucoup. Je ferais plus d’activités, et je dirigerais l’école d’une manière juste, facile, et sûre. Je serais un bon patron pour les professeurs. Je serais aussi une personne agréable, contente, et communicative, et j’aiderais les élèves qui ont des problèmes.

M. R. 3ºESO A 


1.     Je changerais l’horaire scolaire.
2.     Le temps de la récréation serait plus long.
3.     Je n’interdirais pas les ballons de rugby.
4.     L’art serait plus important.
5.     Il y aurait des tournées de sport.
6.     Il y aurait plus d’excursions.

J. C.  3ºA


dimanche 24 mai 2015

Visite au "Museu Nacional de Arte Antiga"

UN JOUR DANS LE MNAA

            Après l'examen d'Histoire, Kiko et moi nous nous sommes préparés pour le grand événement du jour: la sortie au "Museu Nacional de Arte Antiga" de Lisbonne. La classe d'Histoire de l'Art peut être peu nombreuse, mais nous sommes des élèves fidèles, tous les trois, nous y sommes allés.
            Le frère de Kiko, Miguel, était par chance à Algés, il nous a donc emmenés au Musée dans sa voiture. Nous sommes arrivés avec presque 20 minutes d'avance.
            - Tu veux attendre là? - j'ai demandé à Kiko en lui montrant du doigt un banc avec vue sur le Tage. Ce n'était pas le point du rendez-vous, mais c'était bien meilleur pour attendre autant de temps que la Rua de « Janelas Verdes ».
            Je parlais avec Kiko quand, derrière lui, j'ai reconnu une figure familière:
            - C'est Paulino!
            Kiko a cru que j'étais en train de me moquer de lui, mais quand il s'est retourné, il l'a vu aussi.
            - Ce n'est pas encore l'heure. Qu'est-ce qu'on fait?
            - Bah! On va lui parler.
            Il contemplait aussi la rivière quand nous nous sommes approchés. Nous nous sommes salués et on a parlé jusqu'à l'heure du rendez-vous. Nous étions en train de parler sur les tickets.
            - J'ai un carnet spécial qui me permet d'entrer dans n'importe quel musée - le professeur avait dit.
            Effectivement, après être allés chercher Lara au point du rendez-vous, quand nous étions en train d'acheter les tickets, nous avons pu voir la surprise et le coup d'œil émerveillé que la dame du guichet à jeté au “carnet spécial”. “Ah! Elle est sympathique, ça va aller”, j'ai pensé. Mais non. Après Paulino, c'était mon tour. Elle me regardait avec le regard le plus désintéressé du monde tandis que j'ai dû montrer deux carnets pour prouver que je suis une étudiante. J'ai pu bénéficier du décompte: j'ai du payer “seulement” trois euros. Lara et Kiko n'ont pas eu la même chance, ils ont dû payer le double. Vraiment, les gens des musées de Lisbonne ne sont pas si généreux que ceux de Valencia...
            Avant d'entrer, j'ai dû laisser mon sac-à-dos dans le vestiaire. Dedans, même au début de l'exposition, nous avons vu des œuvres gothiques. Paulino nous expliquait tout sur presque toutes les œuvres, mais je pense que le gothique n'est pas mon truc. Je le trouve comme un style trop restreint à la religion qui joue beaucoup avec des symboles, en s'écartant de la réalité. Je ne pense pas que ce soit des défauts, mais ce sont des caractéristiques qui ne m'attirent pas beaucoup.
            Au fur et à mesure que nous pénétrions plus a l'intérieur du musée, nous avancions dans le temps aussi. Nous nous sommes arrêtés devant un tableau qui représentait un homme avec un récipient avec un liquide dans la main. Paulino nous a demandé si nous savions ce qu'il soutenait. Dans un coup d'inspiration soudaine et fou, j'ai essayé:
            - De l'eau bénite?
            C'était de l'urine. C'était un docteur qui analysait de l'urine. Décidément, l'iconographie, je la laisserai pour les experts.
            Le musée avait un air un peu incomplet. Il y avait peu de salles et de tableaux et la plupart n'étaient pas très intéressants. Bon, je dis ça, mais s'est complètement subjectif, c'est seulement mon avis. Mais il y avait quelques uns qui étaient très bien, quand même! Nous avons pu voir beaucoup de noms qui nous avions étudié en classe: Zurbarán, Piero della Francesca, Bosh, Durer, Van Duck, Peter de Hooch, Tiepolo, etc. Un des plus amusants c'était “Tentaçoes de Santo António” par Bosh, qui est presque surréaliste. Malheureusement, nous ne sommes pas restés là trop de temps. Pour voir tous ces petits détails du tableau il fallait mettre le temps que nous n'avions pas.
            Mais les tableaux que j'ai les plus aimés sont celui de Pietro della Francesca, qui appartenait a un triptyque dont toutes les tables ont été séparées et se trouvent dans des musées différents, et une série apostolique de Zurbarán. L'œuvre de Pietro della Francesca était un portrait d'un saint (je pense que saint Augustin). J'ai aimé son visage vieux, son regard profond et la maîtrise de l'artiste sur les détails des vêtements, même quand il les faisait en tempera, une technique beaucoup plus inadéquate pour les détails que l'huile. Dans Zurbarán j'ai aimé l'austérité générale des œuvres qui leur donne un ton beaucoup plus solennel. J'aime beaucoup les décorations et les ornementations. Mais je suis absolument émerveillée quand un artiste est capable de se faire comprendre avec le moins possible. J'ai aimé beaucoup aussi le regard; leurs yeux semblaient presque vrais.
            Nous avons aussi vu une “œuvre invitée” d'un autre musée qui était là de manière provisoire. C'était un Rosso Fiorentino. Je ne l'ai pas aimé comme j'ai aimé les autres, mais c'était beau, quand même.
            Je n'ai pas aimé l'étage des œuvres portugaises. C'est vrai qu'on était en train de le renouveler, mais je n'ai pas vu une œuvre qui attire spécialement mon attention. Je suis un peu déçue avec l'art de mon pays; nous n'avons pas des génies internationaux comme la plupart des autres pays européens. L'art qui était là n'était pas de mauvaise qualité, mais ce n'était pas excellent non plus.
            Nous sommes sortis et Paulino nous a invités à un café. Le lieu est très beau, même devant le Tage. Nous avons regardé le coucher du soleil. Le dommage c'était le vent, mais, finalement, il semblait de se calmer.
            - On y va?
            Bah! Peu de chance, le temps commençait a être vraiment plus agréable. Mais les heures avaient passé trop rapidement et il était déjà tard.
            Quand nous sommes sortis du café, tout d'un coup, je me suis rappelée:
            - Mon sac-à-dos!
            Je l'avais laissé dans le vestiaire du musée et maintenant les portes étaient fermées. J'avais là tous mes livres pour étudier ce weekend... Je m'étais déjà mentalisé que je devrais y retourner le lendemain quand, à l'heure de faire les adieux, Paulino m'a conseillé d'essayer une porte d'accès au musée seulement pour l'organisation.
            Lara et Kiko étaient encore avec moi quand un homme petit et avec de gros sourcils broussailleux me portait mon cher sac-à-dos, mon copain d'aventures... Je l'ai remercié et nous avons descendu la rue pour prendre le train. En accolant mon sac-à-dos je pensais à la visite, décidément, elle  a valu la peine!


Inês Machado. 2ºBachillerato B

jeudi 14 mai 2015

Au revoir, les enfants!

Demain j’aurai mon dernier cours avec les élèves qui ont eu la possibilité d’étudier français comme quatrième langue pendant six ans. Ils sont heureux de quitter le lycée tout en sachant qu’il va leur manquer. Je présente leurs derniers travaux, des textes sur leurs petits plaisirs préférés, à la manière de Philippe Delerm dans La première gorgée de bière. Pendant les trois ans que nous avons passés ensemble j’ai eu droit à leurs exposés sur des sujets passionnants, tendres, amusants, ironiques, personnels…, à des critiques littéraires et de cinéma, à des résumés, à des débats et, bien sûr!, à des petits papiers. J’ai beaucoup appris avec eux, surtout de leur enthousiasme, de leur capacité de critique, toujours constructive, de leur envie d’apprendre, de leur cohésion comme groupe. Je leur souhaite un long chemin plein d’aventures et de connaissance.

Un petit plaisir,
un petit papier.
 Un grand petit-plaisir de cette vie c’est écrire un petit-papier. Tu prends le feutre, le petit morceau de papier et tu écris. Parfois l’exposé de ton camarade est super ; d’autres fois il l’est moins. Il y a quelques jours où il est trés difficile d’écrire : il n’y a pas d’inspiration, pas de volonté, etc. Mais je ne vais pas écrire sur ces jours. Je veux écrire sur ces fois où écrire un petit-papier est faire un portrait de l’âme de quelq’un.
            Notre feutre est notre arme. Et nous devons faire justice au travail de notre copain. Les mots courent sur le papier. Ces mots qui vont dicter le futur de nos camarades. Je ne peux pas le nier : tout ce pouvoir dans nos mains peut devenir ennivrant. Savoir que le destin de quelqu’un est dans la pointe de notre « arme » est, au moins, amusant.
            Pouvoir qualifier quelqu’un, évaluer son travail en évitant des clichés est comme une course d’obstacles. Et comme toute course, quand on finit, nous avons cette sensation de travail complété, de bataille vaincue. Ça, c’est le plaisir des petits-papiers :arriver au cours de français et savoir qu’on a une bataille à gagner, et la gagner !
            Mais pour moi, la pincée de douceur, de joie, dans les petits-papiers, est surmonter tous ces obstacles, lire le petit-papier, et voir, en fin, un sourire dans les lèvres de notre évalué.
Inês Machado 2ºBachillerato B

Une librairie, surtout quand il n'y a pas beaucoup de gens. Parfois il y a une musique de fond, mais douce pour ne pas déranger. Certaines personnes savent exactement ce qu'ils veulent, ils le trouvent et ils sortent par la porte avec un sac à la main. D'autres, on prend plus de temps. On va autour de toutes les étagères dans toutes les sections pour nous assurer que rien ne nous échappe. Finalement nous sommes arrivés à notre étagère préférée, celle qui ne nous déçoit jamais et où on espère trouver celui qui sera notre compagnon pendant les jours suivants. Nous allons l'esprit ouvert mais avec quelques titres dans la tête. Soudain, avec la tête penchée pour pouvoir lire les titres des ouvres, on la trouve, notre prochaine lecture. Oui, c'est ça. Le tenant près de notre poitrine nous marchons au long des couloirs une fois de plus avant de nous rendre à la caisse. Les seules choses qui font ce rituel encore meilleur c'est quand le prix du livre est plus bas que d'habitude et quand nous obtenons l'édition que nous voulions.
  Celui-ci est mon petit plaisir favori. L'achat d'un livre neuf, quittant la librairie avec un large sourire et impatiente de le lire.
Teresa Nobre. 2º Bachillerato A


Aujourd’hui c’est le 7 mai 2015. Il est jeudi, mais un jeudi spécial. C’est l’avant dernier jeudi que nous devons être au lycée. Je suis si près du jour où je ne vais pas avoir besoin de mettre le réveil pour me lever à 7 heures le matin que je ne sais pas comment faire face à ça. Quelle sensation ! C’est encore mieux que quand tu finis un entrainement horrible et quelqu’un te donne un massage de deux heures ! C’est vraiment un plaisir de se réveiller et de savoir que tu peux rester un peu plus dans ton lit ou t’endormir une autre fois. Et après ça... Mon Dieu après ça ! Quand ma mère entre par la porte de ma chambre avec un plateau plein de petits pains au chocolat chaud, un jus d’orange et des biscuits. Ce jour est certainement mon préféré de l’année parce que c’est le seul où mes parents sont particulièrement affectueux. En plus, ils me permettent de faire ce que je veux pendant le jour et je suis sûre que cette année il va être spéciale grâce à mon départ à Madrid et au fait de les quitter.
Samedi 16 mai 2015. Ce sera un grand jour.
Carolina Rodrigues 2ºBachillerato A

Un massage à la tête
Mon corps s’arrête et je ne suis pas capable de voir ce qui se passe autour de moi. La sensation se répartit dans tous mes membres, mon corps est complètement mou mais je peux sentir le plaisir même dans les plantes de mes pieds. Une petite brise de vent parcourt ma peau et laisse tous mes poils hérissés.  Mes yeux sont fermés mais mes nerfs vont trouver où c’est l’origine de ces petits frissons. Commence une expédition en direction du sommet où le vent est de plus en plus fort. Mon corps est contrôlé par des caresses magiques. C’est toujours bon, mais quand les clés dans la pointe des mains sont perceptibles c’est encore mieux. Ce sont des petits mouvements avec grandes répercussions, le temps est arrêté, je dépends de ce massage, jusqu’à ce que mon âme est hérissée. Quand les mains de la personne vont en direction de la nuque, et dans ce moment elles prennent un peu du cou, vraiment c’est presque comme l’orgasme.
Francisca Boigues 2ºBach B 

C’est après une longue semaine en faisant un dur effort, et toujours après le lycée, coincée en dehors du centre commercial, seulement pour trouver le cadeau parfait pour ton amie. Tu cours avec désespoir vers tous les lieux où tu peux trouver un bon cadeau, mais rien n’est assez bon.
Mais finalement, le jour arrive: tu trouves le cadeau que tu avais imaginé, et que tu sais que ton amie va aimer. Après ça, on doit chercher le papier cadeau parfait pour cacher la boite à surprises. Bleu? Vert? Quelle couleur sera l’idéale? Ou, avec des dessins animés? Autant de décisions à prendre!
Alors, est-ce que vous savez déjà quel est mon petit plaisir? Mon petit plaisir est le moment où tu donnes un cadeau à une amie et quand elle ouvre la boite, ses yeux scintillent et un doux et large sourire se forme dans son visage.
C’est un cadeau pour qu’elle te rappelle pour toute l’éternité.
Sofia Falcão 2º Bachilerato B

           
Est-ce qu’il y a quelque chose meilleure que la première bouché de pizza ? Ou arriver chez-toi et ne pas avoir accunne matière à étudier ? Ou quand le novel épisode de ta série préférée est sorti ? Ce sont des choses comme ca, des petits plaisirs, qui font la vie jolie.
Une joir avec beaucoup des petits plaisirs, commerncera das mon lit. Quand je me suis réveillée et c’est trop tôt, ca me donne joie parce que je peux continuer à dormir. Mais, après avoir fermé les yeux, je retourné l’oreiller pour qu’il soit plus froid. Puis, le petit plaisir d’aller à la salle du bain pour faire le pipi que j’avais supporté pendant toute la nuit. Aller à la cuisine por avoir le petit déjeneur et me rancontrer avec les étagères avec plein de nouriture et des biscuits.
Il y a une chose qui me dérange beaucoup, qui c’est avoir le cheveux très longs, et pa ca, quand je fais un chignon et il est parfait. Ca me donne beaucoup de joie.
D’autres choses comme mettre du vernis à ongles sans peindre la peaux, ou manger des ‘Skittles’ et avoir des surprises toutes les fois que je mets une dans ma bouche et attends s’il va être douce ou amer, ou avoir une musique dans la tête quand je suis dans la voiture, et la radio commence a sonner cette musique, ou quand je recois une message de la personne qui j’aime et mon coeur commence à battre plus rapide dans sa moment, ou quand je me fais couper beaucoup les cheveux et il paraît que je suis três três légère.
Mafalda Peña 2º Bachillerato A

Après un examen
Je ne sais pas si c’est général, ou si je suis très étrange, mais c’est sans doute un de mes plus grands petits plaisirs.
Avant l’examen je sens l’agitation de mes camarades, le froid de mes nerfs et le poids d’une pression qui grandit chaque seconde. Quand j’entre a la salle d’examens chaque pas devint plus difficile, plus lourd. Le professeur me donne l’examen et je lis vite mais attentivement les questions. Je panique, momentanément. Je me contrôle. Le temps passe et quand je me rends compte je l’ai fini.
Après l’examen tout ce que je sens c’est du calme. Peut-être ce calme ne serait pas un plaisir dans un autre moment, mais après la torture d’avant l’examen et d’avoir pressé mon cerveau pendant beaucoup (trop, quelques fois) de temps, avoir la chance pouvoir ne rien penser, de me reposer, de me sentir léger. C’est la gloire.
Xavier Gaspar 2º Bachillerato A

mardi 6 janvier 2015

Le Tage parle aussi français (et 3)

LES TROIS FRÈRES

Il y a longtemps, ils sont nés en Espagne, trois fleuves frères.
Depuis petits, ils voulaient être géants et montrer leur grandeur dans les terres ibériques, ces fleuves étaient, et le seront toujours, le Tage, le Douro et le Guadiana.
Au contraire des autres cours d’eau, ils ne voulaient pas se séparer, ils ne voulaient pas cesser d’être frères, mais ils ne voulaient pas dépendre les uns des autres non plus. 

Au fil du temps, ils ont décidé qu’ils iraient les trois à la même mer, mais par des routes différentes, et après cette nuit-là ils ont décidé que celui qui se réveillerait le premier pourrait choisir le chemin, et ainsi successivement. 
Le premier qu’arriverait à la mer gagnerait.

Le Guadiana a été le premier à se réveiller et il a choisit les terres du Sud, car il pensait que c’étaient moins difficiles de conquérir.

Le deuxième a été le Tage et quand il a vu que son frère Guadiana était parti vers le Sud, il a décidé de faire le voyage en ligne droite, par le centre. 
Même s’il devait passer par des grandes montagnes, il savait qu’il pourrait revenir plus fort et qu’il pourrait se transformer en mer. Et c’est ce qui s’est passé, il a conquis Lisbonne,  il a été témoin et protagoniste d’épisodes exceptionnels dans l’histoire du Portugal.

Et le troisième et dernier, le Douro, qui par sa paresse n’a pas pu choisir  comment il voulait gagner la course, est allé en courant par les terres du Nord, et même avec des guerres difficiles, il a gagné force et terrain et sans choisir ses routes, il est arrivé rapidement à la mer.

Et ainsi, en évitant guerres, les trois frères étaient géants puissants et encore aujourd'hui, ils sont de bons frères et de bons amis.

Teresa Baquero 1ºBB



« L'eau de la rivière coule sans attendre l'homme qui a soif.»
 Proverbe africain
Tandis que je recherchais dans les coins de l’internet quelque chose que m’ inspire, j’ai trouvé ce vieux proverbe africain que j’ai  adoré.
Lorsqu’on dit que la vie est une rivière, habituellement nous comparons l’incertitude des fleuves, aux tournures que la vie prend et qui la font devenir plus belle ; plus ahurissante. Mais même si les pirouettes du destin sont belles à leur façon, elles sont aussi cruelles et dures. La vie ne nous attend jamais ; elle en aucun cas, ne nous demande si nous sommes prêts à faire face à un changement, à une interruption de notre routine.
L’eau de la rivière coule sans attendre l’homme qui a soif, et la vie coule sans importer ce qui s’est écoulé. Cette réalité si brute est le parallèle que nous ne voulons jamais voir mais qu’il faut discerner.
La vie est une rivière, et nous sommes ceux qui ont soif ; ça veut dire que seulement nous pouvons prendre l’action et changer ce qui est mal.
L’eau de la rivière coule sans attendre l’homme qui a soif, est pour moi, un peu comme le célèbre « carpe diem » : on doit faire de notre vie ce que nous voulons sans attendre ni personne ni rien, parce que la chance ne nous attendra pas.

Inês Gomes-Tielas 1ºBB

LE CHRIST ROI, LE PONT ET LE TAGE

Tout a commence quand le Tage a demandé au Christ :
- Pourquoi le ciel est bleu?
- Je crois que le ciel est bleu parce que Dieu a choisi cela.
- Non! – a dit le pont – C’est parce que l’atmosphère nous fait voir la couleur bleue. 
Le Tage a quitté la discussion et  il a commencé à réfléchir. Le fleuve croyait que ni une réponse  ni l’autre étaient correctes, il imaginait  plusieurs raisons de pourquoi le ciel est bleu. La première chose qu’il a pensé était d’analyser le ciel, d’abord il pensait sur la couleur bleue et ce qu’il représentait, pour lui la couleur signifiait le calme et la sérénité, puis il a regardé la grande dimension du ciel et  a conclu que le ciel est grand parce qu’il contenait beaucoup de choses: les idées que toute l’humanité a eues, depuis les néandertaliens à aujourd’hui. 
Le fleuve a décidé d’aller demander à la mer son avis. La mer lui a dit qu’elle croyait que le ciel n’avait pas seulement une couleur, mais quand le soleil quittait  le ciel, celui-ci changeait sa couleur. Maintenant le Tage était complètement confus, mais après deux jours le Tage est arrivé à une conclusion. 
- Christ! Pont! Je comprends maintenant les couleurs du ciel!
- Mais, je t’ai expliqué l’autre jour! – dit le pont – C’est complètement scientifique, c’est une illusion des gaz que l’atmosphère contient.
- Pont calme-toi! Laisse que le Tage parle. 
- Merci Christ. Je crois que les couleurs du ciel c’est l’âme du Soleil, c’est à dire, c’est e soleil qui décide la couleur. 
Le pont et le Christ étaient complètement muets, parce qu’ils ne comprenaient pas comment le fleuve était arrivé à cette conclusion. Le fleuve très heureux est passé au dessous du pont et derrière, le Christ Roi, finalement comme toujours il dit
- Au revoir Lisbonne! Tu es ma ville préférée!
-Au revoir Tage! Bon voyage mon ami!  

María Hipólito 1ºBB



SPLASH (La rivière, une personne et le canard en caoutchouc.)

T: Je plonge.

S: Mon eau est froide.

C: Une invasion!

S: Qui est là?

T: Mon canard en caoutchouc et moi!

C: On va jouer ou quoi?

S: À la fin de mon cours, je me rencontre avec l'océan. J’aimerais jouer, mais je ne peux pas rester...

C: Quel dommage!

T: Nous n'allons pas te laisser tout seul.

C: Conduis nous, rivière! Vers la mer!

S: On y va! Tout droit à la plage!

C: Oh la plage! L'eau très calme, la sable très blanc.

T: L'ombre du palmier sur ma tête. Et l'eau de noix de coco!

C: Le lieu  parfait pour une fête!

S: Nous arriverons bientôt! Mais là on doit se dire au revoir...

C: Vite, vite! Je veux un sorbet !

T: Oh rivière, je te dis: Au revoir!

S: Bonsoir!
Carolina, Sofia et Teresa 2ºBA/B


La légende des trois rivières
Je vais raconter une légende très connue au Portugal: la légende des trois rivières. 
Il était une fois, trois petites rivières qui ont décidé de voir la mer.
- Nous sortirons très tôt le matin – dit la première.
- Avant le lever du soleil - a dit l'autre.
-Et nous verrons qui de nous vient d'abord à la mer - dit la troisième.
Le lendemain, la première à se réveiller en bâillant, a agité l'eau et a pensé
- Si je sors maintenaient, je serai  le premier à arriver!
La rivière se laissa glisser de la montagne, comme c’était une rivière très gaie, a salué les villages et les gens.
 Elle a joué avec les filles qui lavaient des vêtements dans ses eaux claires, et elle a choisi les plus beaux chemins entre les arbres de pins, d'oliviers et les vergers. 
Calme et amusant, le Tage est enfin arrivé à la mer. 
Encore endormi, pas sûr de quelle était  la meilleure façon d'atteindre la mer: il a couru d'un côté, a changé à l'autre,  mais il savait que la mer était au sud. Finalement, le Guadiana est arrivé a la mer.    
Le troisième fleuve s´était réveillé trop tard. Il courait à travers les terres basses et sèches où s'attardait pour observer les champs cultivés.
Les bords du fleuve étaient couverts avec des feuilles vertes au printemps et à l'automne des feuilles d'or, cachées pas des grappes de raisins. 
Le Duero est finalement arrivé par les chemins les plus difficiles, même si un peu tard... 
Andreia Pedro 1ºBA



Comment? Comment peut- il y avoir des personnes qui ne s’intéressent pas aux fleuves ? Est-ce qu'ils ne signifient rien pour nous? Ou est-ce qu’ils n'ont pas de temps pour arrêter et apprécier le seule visage d’une rivière et tous les facteurs qu’elle ajoute et que nous ne nous dérangeons pas à regarder?
Des rochers, des petites noyaux, le sable composé de petits, mais épais, morceaux de pierre, et toutes les âmes qui y vivent. Mais, à la fin je crois que je peux comprendre, quoique avec une certaine difficulté, comment est-ce que ces petites choses n’attirent pas notre attention: actuellement nous nous préoccupons seulement des choses que nous qui nous défient  comme la technologie, et nous n'avons pas la chance d’aimer ce qui nous entoure, et qui ne nous semble rien de spéciale, mais qui est capable d'avoir une plus grande signification. 

Nous pouvons comparer la rivière avec l'amour, par exemple. Je ne crois pas l'amour. Non, Je n'ai pas confiance en l'amour. Mais je sais qu'il se trouve dans un endroit, à m’attendre, animé et bruyant. Maintenant il se trouve occupé, avec ses propres âmes, lesquelles il doit guider. Mais un jour, il viendra me chercher. Alors, est-ce que je serais préparée? Ou je vais me noyer, me laissant aller avec le flux?

Cadma Amaral 1ºBB