lundi 15 décembre 2014

Journée d’échange avec des élèves de troisième du Lycée Charles Lepierre



Cette année, le département de français a proposé aux élèves de 3Eso du lycée « Giner de los Rios » de Lisbonne, une activité complémentaire très amusante. Celle-ci était une correspondance avec les élèves du lycée Charles Lepierre de Lisbonne. Le but de cet échange était de pouvoir apprendre à communiquer en français tout en s'amusant et en connaissant de nouvelles personnes de notre âge.

Cette correspondance a débuté au mois d'octobre, lorsque la plupart des élèves de 3eso, pratiquant le français, ont préparé une lettre de présentation qui avait été ensuite envoyée aux correspondants français, qui, à leur tour, nous ont répondu en se présentant. Mais la différence était que leurs lettres étaient écrites en espagnol parce que c'était la langue qui correspondait à notre classe de Français. Lorsque les lettres ont étés envoyées, et reçues, nous avons pu connaître l'apparence de nos correspondants grâce à plusieurs photos envoyées depuis le lycée et montrées par notre professeur.

C'est alors que le mardi 9 décembre 2014, nos correspondants français ont été invités à notre institut espagnol. Ils sont arrivés au centre le matin vers 10h. Et tous les élevés qui participaient à cette activité n'assistaient pas aux heures de cours pendant leur présence. Nous nous sommes tous retrouvés dans le salon noble où nous avons pu recevoir un petit discours de bienvenue de part de la directrice. Ensuite pour être plus à l'aise nous nous sommes rendus dans une grande salle dans le bâtiment de primaire. Ici, nous avons pu nous asseoir et nous présenter a nos correspondants. Les professeurs de français de notre centre et ceux d'espagnol du Charles-Pierre étaient présentes et nous ont commenté les activités prévues pour la journée. C'est ainsi que nous avons commencé par un petit questionnaire en espagnol sur notre lycée Giner de los Rios. Les correspondants devaient alors lire les questions et les poser a leur partenaire. La journée s'est poursuivie par la recréation, où les élevés se sont dispersés avec leurs amis à travers le centre et ont fait faire une petite visite aux invités. Á l'heure de retourner en classe, les professeurs nous ont présenté une nouvelle activité qui était très instructive. Celle-ci consistait à remplir un questionnaire sur le centre mais pour répondre à chaque question, les élèves français devaient se diriger vers les professeurs, concierges, secrétaires... Pour recevoir les informations nécessaires. Mais ces questions devaient être évidemment posées en espagnol pour le meilleur apprentissage de la langue. Alors que les élèves étaient divisés en groupes, chacun recevait plusieurs questionnaires différents et une ponctuation finale. Le groupe qui recevait le plus grand nombre de points était élu vainqueur et gagnait une récompense. A la fin de cette activité, tous les élevés accompagnés de leurs correspondants sont partis manger pour ensuite pouvoir avoir tout le temps restant de recréation pour discuter et s'amuser ensemble. C'est à la fin de celle-ci que nous avons dit au revoir à nos nouveaux amis et nous sommes partis en cours pour finir notre journée. Mais à la fin, nous avons pu les revoir à l'heure de la sortie car ils n'étaient pas encore partis.

En conclusion, c'était une expérience très amusante, nous nous sommes fait de nouveaux amis et nous espérons garder le contact avec eux et que notre relation puisse aussi améliorer notre français et leur espagnol. En espérant revoir bientôt nos correspondants dans leur lycée Charles Lepierre, nous espérons pouvoir continuer notre échange et que cette activité se refasse au fil des années.

Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes et un joyeux Noel.

Patricia Hajek Alvarez. 3ºESO C



Mardi 9 décembre 2014. Nous avons rencontré nos correspondants du Lycée français de Lisbonne et nous avons fait des activités avec eux.
            Ils sont arrivés vers 10h. D’abord, nous sommes allés au « salón noble » où Mme Funes, le proviseur, nous a reçus. Ensuite, nous sommes allés à la salle d’audio-visuels où nous avons parlé, chacun avec notre correspondant et nous avons répondu aux questions qu’ils nous ont posées.
            Après la récréation, ensemble, nous avons fait un rally de questions sur le lycée, sur un écrivain argentin –Julio Cortázar- et sur le musée pédagogique. Les élèves du lycée e l’équipe qui a gagné –la nº 6- ont reçu des livres en espagnol.
            Puis, nous avons déjeuné à la cantine : des boulettes avec du riz, des pâtes avec du thon ou des « rissóis », en plus de la soupe et le dessert.
            Après la pause déjeuner, nous sommes revenus à nos classes pour les deux cours de l’après midi et nos correspondants ont chanté des chansons en espagnol et ont écouté des poèmes –et ils les ont mêmes lus et joués- avec des élèves de 2e de « bachillerato ».
            Finalement, nous leur avons dit : « à plus ». On se reverra le 20 mars au lycée Charles Lepierre.

ÉLÈVES DE FRANÇAIS DE 3ème A.




dimanche 12 octobre 2014

Le plaisir de décrire

Aujourd’hui nous vous présentons les productions de deux élèves qui viennent de commencer 4e d’ESO. Ce sont les premières compositions de cette année et elles sont d’autant plus surprenantes que, jusqu’à présent, ils avaient du mal à écrire en français plus de cinq lignes. Ont-ils découvert le plaisir de l’écriture ? Le plaisir d’écrire en français ? Nous leur souhaitons la bienvenue au blog et nous les invitons à nous visiter fréquemment.

                Il était en train de quitter sa cabane et je l’ai vu très grand, le plus grand dans ce village ;  et le plus gros aussi. Quelle surprise ! Cet homme, i portait un menhir sur son dos ! (Plus tard, quelqu’un m’a dit qu’il était tombé dans la marmite quand il était petit.)
                En premier lieu, j’ai vu ses pieds en forme de crêpe, après, deux tubes minces et courts, qui étaient ses jambes, qui se mêlaient au ventre colossal, couvert par des pantalons bleus et blancs serrés par une ceinture marron et jaune.
Au dessus d’une poitrine musclée se trouvait la tête, petite si on la comparait avec le corps ; là, sur son visage ovale, il y avait deux yeux en forme d’amande, bleus, avec un regard accueillant et très caractéristique, un nez arrondi et une bouche énorme et rieuse, probablement pour manger beaucoup et pour faire rougir les joues.
Enfin, ses cheveux, roux, longs et raides avec des tresses et un casque en fer.
Il m’a invité à manger des sangliers et j’ai découvert qu’il était une très bonne personne qui n’aimait pas se battre, qui était sensible, gentil, gourmand et INOUBLIABLE. 
José Pedro Ribeiro-Rosa 4ºA

LUNDI SOIR
Je suis entrée dans le train. Il pleuvait. Je me suis assise dans le premier siège vide. Le train a commencé à se déplacer.
Devant moi il y avait un homme. Il avait environ 47 ans. Il était grand et mince. Son visage était ovale. Il avait les yeux ronds, bleus, perdus. Perdus dans le paysage qui passait rapidement devant la fenêtre. Son regard était froid comme le jour. Ses yeux étaient très beaux. Leur bleu était comme le bleu du ciel, mais ce jour-là, le ciel était couvert de nuages gris. Son front était large et ridé et ses joues étaient creuses. Il portait les cheveux très courts et ils étaient gris. Il était presque chauve. Son nez était droit et un peu plat. Sa bouche était sérieuse et ses lèvres fines. Il avait la barbe à faire. Il a changé la direction de son regard. Il a mis ses yeux dans ses mains.
Il portait des chaussures et des pantalons noirs et une chemise blanche avec un nœud qui était cachée par son imperméable. Dans une main, il tenait un parapluie et dans l’autre, une petite valise.
Il était éperdu ne pensant qu’à ses préoccupations. Soudain, il s’est rendu compte que je le regardais et, tout de suite, j’ai commencé à regarder la fenêtre. J’ai écouté la voix de la dame du train qui disait « Algès », de sorte que je devais descendre au prochain arrêt. J’ai pris mon violon et mon sac avec mes cahiers de classe et je suis sortie du train.

Elena Amaral Asensio. 4ºA

lundi 29 septembre 2014

On mène l’enquête

Que c’est dur de mettre ses méninges à travailler après deux mois de vacances ! Pour se dégourdir les neurones en s’amusant un peu, on a proposé aux élèves de 2º de Bachillerato l’énigme que vous, qui suivez notre blog, connaissez déjà (entrée du vendredi 12 octobre 2012) : Qui a tué le lanceur de poignards du cirque ? Voici les solutions de Kika et de Teresa, qui – surprise !- ne coïncident pas avec celles présentées par les élèves en 2012. Si, après les avoir lues, vous voulez savoir quel de nos enquêteurs pourrait travailler avec Boucard, allez chercher la solution proposée par l’auteur sur ce lien : http://www.weblettres.net/blogs/uploads/b/bmondon/26834.pdf

-          Bon, comme conclusion de mon enquête j’ai deux possibles solutions.
Pour la première je pense que Chuck a tué Conchito/Cuchillo parce qu’il a était jaloux de Rosita et Myriam. Il a décide d’aller à la roulotte du lanceur de poignards et parler avec lui.
Mais malheureusement il s’est énervé et il apoignardé Conchito. Je peux conclure ça parce que à l’entrée de la roulotte nous avons vu un mégot avec rouge à lèvres. Cela nous fait penser que Chuck a pu être l’assassin pour le maquillage de clown.
Dans la seconde possibilité, je crois que Myriam peut etre aussi parce qu’elle est allée dans la roulotte pour parlesr avec Cuchillo/Conchito et elle a vu la cigarette avec rouge à lèvres et elle a pensé que Cuchillo était avec Rosita une autre fois, et elle l’a tué.
 Je devrais continuer l’enquête pour découvrer qui a commis l’assessinat. Je suis presque à la fin.
             Je peux dire que c’est plus possiblement la prémière...

Francisca Boigues 2º Bachillerato B


- On ne peut pas assumer que le coupable est une femme pour la simple raison de qu’il y a du  rouge à lèvres sur les mégots.
   Nos savons que Conchico était vivant pendant le spectacle de Chuck, le fildefériste, mais pas au spectacle des otaries. Rosita a un alibi; elle était avec M. Alberti tout le temps. Myriam, l’écuyère, à été avec la victime dans sa roulotte et peut-être elle à fumé des Gauloises avec lui. Myriam n’avait pas une raison pour le tuer parce que un moment avant Machin avait insulté Rosita comme tout le monde savait.
  Cela aboutit à une seule question: Qui, en plus de ces deux femmes, avait la raison et l’opportunité de commettre ce meurtre et, en plus, qui utilisait du rouge à lèvres?
Letroc semblait comprendre le raisonnement du commissaire.
-Oui, c’est ça! Chuck avait fait son numéro en clown et les clowns ont du rouge à lèvres. Ça explique pourquoi il s’est rapidement démaquillé et s’est changé, pour éliminer de possibles indices. Après avoir su que Myriam était bien avec Cuchillon, le jalousie lui a fait tuer l’amant. Ce que nous avons ici, c’est un crime passionnel, clairement. Arrête-le, Letroc! 


Teresa Baptista Nobre 2º Bachillerato A

vendredi 25 avril 2014

dimanche 20 avril 2014

Voyager, c’est fatigant!

En attendant de recevoir quelques unes des vos nombreuses photos, voilà les premières arrivées:








 On se repose après la visite des tours de Notre Dame. Qu’est-ce que vous avez préféré, les gargouilles ou la vue ?


Les profs ont plus d’énergie que les élèves.


Devant le portail de la cathédrale de Chartres le mardi 1eravril. Avez-vous entendu parler des poissons d’avril ?


Le même jour, sur la pelouse de la place des Vosges.

vendredi 4 avril 2014

Introduction à la lecture: 14 de Jean Echenoz

On a eu le plaisir de recevoir M. Ignacio Ibarra, professeur agrégé d’anglais à notre lycée pour nous parler, en français, d’un livre qu’il venait de finir : 14 de Jean Echenoz. Les élèves de première année de Bachillerato et ceux de 4e C ont beaucoup aimé que leur professeur d’anglais –et professeur principal de 1BB- leur parle d’un roman sur la Grande Guerre et, après lui avoir posé quelques questions sur le livre et sur son apprentissage du français, ils lui ont offert leur évaluation sur des « petis papiers ».

lundi 17 mars 2014

Voyage à Paris: 'Autour du Moyen Âge'



PROGRAMA DEL VIAJE

SÁBADO, DÍA 29
  • 06:00h. Cita en la TERMINAL 2 del Aeropuerto de Lisboa.
  • Salida a las 08:05 del aeropuerto de Lisboa en el vuelo TO3413 (Transavia), con destino París-Orly.
  • 11:30 h. Llegada al Aeropuerto de París-Orly.
  • Almuerzo de bocadillo.
  • Llegada al albergue.
  • Paseo por la Rive droite (orilla derecha del Sena)
    • Opéra Garnier (visita si no hay función)
    • Templo de la Madeleine
    • Place Vendôme
    • Place de la Concorde
    • Jardins des Tuileries
    • Musée du Louvre
  • Cena en el Flunch.
DOMINGO, DÍA 30
  • Desayuno en el albergue.
  • 09:15 h. 10:00 h. Visita a Montmartre
  • Almuerzo en Montmartre
  • 17:15 h. Centre Pompidou.
    • Visita de la exposición sobre el fotógrafo Cartier Bresson
  • Cena en el Flunch.
LUNES, DÍA 31
  • Desayuno en el albergue.
  • 9:30 h. Visita a la Sainte Chapelle.
  • Notre Dame.
  • 11: 15 h. Subida a las Tours de Notre Dame.
  • Visita a l’Ile Saint Louis y al Mémorial de la Déportation.
  • Almuerzo
  • Place de la Concorde.
  • Les Champs Elysées.
  • L’Arc de Triomphe.
  • La Tour Eiffel.
  • Cena en el Flunch.
MARTES, DÍA 1
  • Desayuno en el albergue.
  • 9:00 h. Viaje a la ciudad de Chartres
  • Visita a la Catedral.
  • Almuerzo.
  • Paseo por el casco antiguo de Chartres.
  • 17:00 h. Retorno a París.
  • Cena en el Flunch.
MIÉRCOLES, DÍA 2
  • Desayuno en el albergue.
  • Musée d’Orsay
  • Paseo a pie por la Rive gauche (orilla izquierda del Sena):
    • Quartier Latin
    • La Sorbonne
    • Le Panthéon
    • Saint Germain des Près
    • Jardins du Luxembourg
  • 14:30 h. Visita a Les Invalides.
  • Cena en el Flunch.
  • 20:00 h. Paseo en Bateau Mouche.
JUEVES, DÍA 3
  • Desayuno en el albergue.
  • Arreglo de las habitaciones y preparación de equipaje.
  • Visita al barrio de la Défense o paseo a pie de despedida.
  • Salida del Aeroporto de Orly a las 17:20 en el vuelo TO3412 (Transavia).
  • Llegada a Lisboa a las 18:55h.

vendredi 21 février 2014

Expression orale : expériences partagées.

Aujourd’hui, les classes de 1ère Bachillerato et de 4ème C ESO se sont rencontrées pour partager des activités d’expression orale. Inês Machado, de 1ère Bachillerato a présenté son exposé sur les « petits papiers », que vous pouvez lire dans une entrée du blog, et les élèves de 4ème C ont  lu plusieurs sketches tirés de l’Atelier de théâtre  (Heinemann Français langue étrangère, 1997): L’entraînement des pompiers (http://iesboliches.org/frances/actividades/atelier.pdf) joué par Mariana Olazábal, Teresa Baquero, Álvaro Castiñeiras et Carlota Gil ; Monsieur Martin, joué par Mª del Mar Sousa-Menezes, Cadma Amaral, Daniela Mederos et Inés Deira ; Le comptoir d’enregistrement, joué par Afonso Freitas do Amaral, Lucía Torres et Inës Gomes-Tielas ; L’arrêt de bus, joué par Isabel Teixeira, Ana Antunes, Andreia Pedro et María Hipólito et Un billet pour Marseille, joué par Miguel Arvelos et Miguel Ángel Gaspar.
Inês Machado pendant son exposé

L’entraînement des pompiers

Monsieur Martin

Le comptoir d’enregistrement

L’arrêt de bus

Un billet pour Marseille

lundi 17 février 2014

Sur 'La Ronde' de JMG Le Clézio

« Des goûts et des couleurs on  ne  dispute point ». 
Sur La Ronde de JMG Le Clézio

Dans ce blog nous avons l’habitude de lire des commentaires de livres et de films conseillés par nos élèves. Si on les recommande, c’est parce qu’on les a aimés. Les critiques sont donc très positives. Mais il faut reconnaître que lorsqu’un professeur lit et commente une œuvre avec ses élèves, même s’il l’a choisie avec soin, et qu’il essaie de faire partager son enthousiasme aux apprenants, cet enthousiasme n’est pas  souvent partagé. Nous arrivons parfois à y intéresser les élèves mais, dans d’autres cas, ils n’apprécient pas ce qu’on leur oblige à lire, bien qu’ils n’aient pas toujours le courage de l’avouer. Aujourd’hui nous vous présentons deux commentaires sur La Ronde de deux élèves de Première qui n’ont pas réagi de la même manière à la lecture. Avec qui êtes-vous d’accord ?



1. Résumé
            “La Ronde” c'est l'histoire de deux jeunes filles, Titi et Martine. Titi est la plus âgée et elle a des cheveux rouges. Martine a deux ans en moins que Titi, mais elles semblent avoir le même âge. Martine manque un peu de caractère, elle est timide et pour dissimuler ça, elle hausse ses épaules pour un oui et un non tout le temps.
            L'histoire commence quand Titi et Martine se rencontrent dans la petite place de la rue de la Liberté. Titi, avec son petit copain, attend là Martine. Quand elle arrive, elles sortent sur les vélomoteurs (Titi sur son vélomoteur et Martine sur celui du petit copain de Titi).
            Elles parcourent beaucoup de rues, et Martine commence à sentir peur et à être nerveuse, mais soudain ces sensations disparaissent, et Martine n'a plus peur,  elle est calme.
            Elles voient une femme à l'arrêt du bus et la ronde commence. Elles dépassent la femme et après des rues elles y retournent et Martine vole son sac à main, sans arrêter son vélomoteur.
            En même temps, en avant, un camion bleu parcourt les rues. Après avoir volé le sac à main de la femme, Titi et Martine accélèrent, et dans un croisement, le camion renverse Martine.

2.   Structure
            Nous pouvons diviser l’histoire en deux parts. D’abord, l’auteur nous présente les personnages, Martine et Titi, il fait leurs descriptions et il parle de leur rapport. Il décrit en détail les rues et le temps (il fait chaud), pour que nous puissions nous placer dans les corps de Titi et de Martine. Avec ces descriptions, l’auteur nous donne les sensations d’incommodité et d’étouffement. Après nous avons la deuxième part, où nous avons des descriptions aussi mais plus d’action. Dans cette partie, Martine et Titi partent. L'auteur, pendant qu’il parle de l’épreuve et des conditions avant l'épreuve, décrit les pensées de Martine, si bien, que le lecteur peut se placer parfaitement dans la peau de Martine. Il décrit aussi la situation et l’air avec beaucoup de détail (peut-être à l'excès). Dans cette deuxième part, nous avons la ronde en soi. Et ici nous pouvons voir trois situations différentes; d'abord nous avons la ronde des filles (elles font une ronde au pâté de maisons); la dame en bleu qui est une femme qui (nous ne savons pas pourquoi) attend l'autobus; et en fin, nous avons la ronde du camion bleu (aussi), qui passe des rues avant l'arrêt de bus. La fatalité en marche, et peut-être le destin, joint les trois situations, qui d'abord n’ont aucune relation.
            L’histoire est comme un fait divers, mais il y a trop de descriptions pour être dans le journal.

3.   Thème
            Je crois que “La Ronde” aborde beaucoup de thèmes. Par exemple l'intégration d'une personne dans un groupe et comment ça peut être très difficile et exigeant. Il symbolise aussi comment le “pouvoir” peut influencer et utiliser ces personnes qui ne sont pas très forts, (psychologiquement je dis). Je crois qu’il s’agit aussi d’un rituel de passage à autre étape de la vie (de l’adolescence à la vie adulte par exemple) et comment ça peut être difficile.
            Le texte aborde aussi le thème de la pression psychologique que les personnes peuvent faire sur d'autres personnes, celle que des personnes du groupe font sur Titi et Martine, et celle que Titi le fait sur Martine, que c'est timide...
            Il parle aussi de l'ingénuité des personnes et de la facilité pour les manipuler.

4.    Personnages
            Les deux personnages principaux sont Titi et Martine. Nous sommes proches de Martine parce que c'est de son point de vue que nous voyons la situation.
            Martine est timide, elle est plus jeune que Titi; peut-être plus naïve (au moins c'est  ce qu’elle semble d'abord). Apres nous pouvons voir une évolution dans ses caractéristiques. Elle montre qu’elle est forte et à la fin c’est celle qui vole le sac à main.
            D’un autre côté nous avons Titi. Il semble qu’elle est la plus forte et expérimentée. Avec ses cheveux roux elle semble féroce, originale et comme si ce que les autres pensent ne lui faisait rien.
            Il y a aussi le petit copain de Titi. L’auteur ne parle pas beaucoup de lui, mais nous savons que peut-être c’est lui qui a eu l’idée de faire la ronde et que Martine ne l’aime pas.
            Martine et Titi sont de très bonnes amies.

5.   Commentaire.
            Je n’ai pas aimé l'histoire parce que, à mon avis, elle est trop lente. Je crois qu’il y a trop de descriptions et les parts où il y a de l’action son très courtes...
            Cependant j’ai aimé que l’auteur ait réussi à faire que je me sente tout à fait introduite dans l’histoire.
            Essentiellement c’est l’histoire d’une petite infraction à la loi (le vol d’un sac á main pour démontrer qu’elles sont “fortes” et qu’elles méritent d'entrer dans ce “club”) qui produit de grands effets (Martine finit morte).
            Nous avons aussi le symbolisme des couleurs. Nous avons le bleu; la dame et le camion aussi, que je crois que c’est comme le vengeance de la dame sous forme d’un camion bleu. Le rouge (la férocité des cheveux de Titi qui représente l’attitude rebelle de la jeunesse qui veut être originale et spéciale). Nous avons aussi le blanc des bâtiments (le vide) et le noir de la chaussée (le danger et la violence).
            Je crois que c’est une bonne histoire pour lire au cours de français parce qu’il y a beaucoup de vocabulaire. Toutefois, je ne l’ai pas trouvé drôle, et en la lisant je me suis beaucoup ennuyée.
Margarida Ocaña. 1º Bachillerato A


RÉSUMÉ
  Cette nouvelle raconte l'histoire de deux jeunes filles, Martine, qui a dix-sept ans et Titi, de dix-neuf ans. Elles vont faire quelque chose, peut être une épreuve mais que nous ne savons pas jusqu'a la fin. Elles prennent leurs vélomoteurs et commencent "la ronde" mais avant elles ont un rendez-vous avec le petit amie de Titi, qui va lui prêter son vélomoteur.
  Après, l'événement commence et les filles cherchent quelque chose. Martine écoutait les bruits des immeubles, le gens qui les observaient et elle se sent très nerveuse. Tout à coup elles voient une femme habillée en bleu avec un sac noir, à l'arrêt de bus. Il semble qu'elles ont marqué leur cible et après, elles se dirigent directement vers cette femme et Martine tire du sac à main noir et la dame tombe par terre. Titi, qui regarde tout ça à quelques mètres de distance, accélère et après elle suis Martine après son vol réussi. Elles continuent dans ses motos mais quelques rues plus loin dans un carrefour. Titi passe à l'autre côté mais Martine est écrasée par un camion de déménagement.

STRUCTURE
  La structure de la nouvelle n'est pas très compliquée, elle semble un fait divers mais l'auteur nous donne beaucoup des descriptions détaillées comme les couleurs et les odeurs de la rue qui nos donnent une sensation de suspense et de nerfs comme si nous étions à la place de Martine. Tout ça seulement pour nous raconter une histoire aussi simple qu'un fait divers.

THÈME
  Le thème abordé est peut être l'intégration dans un nouveau groupe qui symbolise aussi un passage a la vie adulte avec de conséquences. Et nous pouvons aussi remarquer que la mort de Martine représente une punition pour son infraction de la loi.

 PERSONNAGES
  Les personnages principaux de la nouvelle sont:
- Martine: une jeune fille de dix-sept ans, très timide. Elle est très jolie mais elle n'a pas de petit ami; elle n'aime pas les garçons. Elle est aussi faible et indifférente mais elle va faire n'importe quoi pour entrer dans le groupe de Titi qu'elle admire beaucoup.

- TIti: elle est aussi une jeune mais avec dix-neuf ans, elle est plus forte que Martine et elle va surveille l'épreuve de Martine. Elle a des cheveux rouges mais elle n'est pas très jolie même si elle a un petit ami. On no connait pas le nom du garçon mais ce n'est pas nécessaire parce qu'il n'est pas relevant pou l'histoire.

  
COMMENTAIRE
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle même si il y a beaucoup de vocabulaire nouveau que je ne connaissais pas. Je crois que les descriptions détaillées et le mystère jusqu'à la fin lui donnent un intérêt très particulier. Aussi la relation de couleurs; le bleu des vêtements de la dame et du camion, le sac à main noir, sa fermeture dorée et les cheveux rouges de Titi qui peuvent représenter le karma, la tragédie, le valeur et la violence.

Teresa B. Nobre. 1º Bachillerato A



mercredi 12 février 2014

Expression orale : co-évaluation et petits papiers

Lorsqu’on évalue l’expression orale par moyen des exposés oraux individuels il existe un risque, surtout dans les classes nombreuses, c’est que cela devienne une routine et que les auditeurs, après un certain temps, n’écoutent plus attentivement le discours de leurs camarades. Pour que la participation de tous les élèves soit effective nous leur avons demandé d’évaluer les exposés en nous engageant à tenir compte de la note accordée par tous : on a mis au point le système de qualification au fur et à mesure qu’on avançait dans l’année ; par exemple on élimine les qualifications qui ne sont pas suffisamment raisonnées ou les notes qui s’écartent de trois points ou plus.
Ce qui a commencé comme une stratégie de motivation toute banale a eu une telle acceptation dans la classe de Première que dans son dernier exposé Inês a fait des « petits papiers » son objet d’étude. La complicité et le sens de l’humour ont fait de cet exercice d’expression un magnifique élément de cohésion dans cette classe. Allez-y, lisez son analyse, analyse qu’elle n’a pas lue mais exposée comme une scientifique qui aurait fait des « petits papiers » son objet de recherche.


PETITS PAPIERS

Ce sont quoi, les Petits Papiers?
Les Petits Papiers (PP) sont une forme de co-évaluation où les étudiants peuvent donner une note, l’ayant justifiée, à leurs camarades, note qui fait la moyenne avec celle du professeur dans presque tous les cas. Ce sont, comme le nom dit, de petits morceaux de papier où on écrit un petit paragraphe sur une exposition orale de nos camarades de classe.

Comment est un Petit Papier?
Un PP n’est pas seulement un PP. Sans le savoir, l’étudiant qui écrit sur le PP respecte des normes, les LOIS DU PETIT PAPIER qui sont inhérentes à chacun et à tous les participants dans ce moyen de co-évaluation.
Par exemple, il y a le caractère écologique du petit papier, car tous doivent être faits de papier déjà écrit ou vieux qui ne sert plus à rien. En plus, chaque feuille de papier est utilisée par beaucoup d’élèves.
Après ça, viennent les lois de taille des PP. Un PP ne doit pas être plus grand qu'une demi-feuille. La forme des PP est normalement rectangulaire ou quadrangulaire, mais on admet beaucoup d’autres formes de PP comme la trapézoïdal. 
En troisième lieu, vient le contenu des PP. L’explication et justification des notes que nous donnons à nos copains doivent être écrites avec respect, des arguments et des critiques constructives.

Types de Petits Papiers
Il y a au moins trois grands genres de PP. 
Il y a le plus connu et utilisé par tous, le “Petit Papier au Naturel”, sur lequel nous écrivons notre évaluation, nous le plions et nous le donnons au professeur.


Puis, il y a le “Petitillustré” qui se compose par un “Petit Papier au Naturel” avec un petit dessin à la fin ou partout le papier qui le complémente ou le décore. Ils sont moins utilisés que les premiers, et d’habitude on les emploie quand l’élève qui évalue a quelque type d’affinité avec celui qui expose.
À la fin il y a le “Petit Kami Origami”, où celui qui évalue écrit un “Petit Papier au Naturel” ou un “Petitillustré” (normalement la dernière) et le plie quelques fois jusqu’à réussir une petite sculpture en papier. Parfois, il porte une phrase qui le complémente, comme “ouvrez-moi!”.
Il faut dire qu’il y existait un ”sous-genre” de PP, à la fin de 2013, où quelqu’un écrivait la note donnée avec des équations mathématiques. Il faut dire aussi que ça a donné quelques maux de tête au professeur.
Pour finir, il y existé aussi un exemplaire de PP d’évaluation du professeur.

L’histoire des Petits Papiers
Tout a commencé dans l’année de 2012-2013 a l’Instituto Español “Giner de los Rios” de Lisbonne. La professeure de français a eu cette idée pour évaluer les élèves de Seconde année de Bachillerato de cette année-là. Ils faisaient des exposés et après toute la classe évaluait celui qui exposait. Cette méthode a été reçue favorablement, et pour ça la professeure a décidé de continuer à l’utiliser.
Mais tout a changé avec l’année suivante. La professeure a implémenté la méthode dans la classe de première année de Bachillerato A+B de 2013-2014 et toute l’histoire des PP a changé. Les PP ont provoqué tellement de délire et hystérie dans cette classe qu'ils sont devenus le symbole du cours de français. Dans autres classes, comme quatrième d’ESO ou seconde année de Bachillerato, la méthode existe aussi, mais ils n’ont pas eu l’accueil que la classe de première leur a donné. Dans notre classe tout le monde aime à mourir les PP, et il y a même des élèves qui ont déjà dit ne peuvent pas vivre sans les PP. On peut dire que si les cours de français étaient une religion, les PP seraient la Bible.
L’opinion générale est, donc, très bonne chez les élèves ainsi que chez les professeurs. Les PP sont si aimés par le élèves de Bachillerato qu’il y a aujourd’hui d’autres professeurs, comme le professeur d’anglais, qui vont les implémenter, et ils ont déjà commencé à les faire, dans leur classes.

L’avenir des Petits Papiers
Avec la récente exportation des PP à d'autres cours de langue dans le dernier trimestre, nous pouvons espérer que le futur des PP sera prospère et heureux et que l’héritage des PP ne finira pas avec cette classe, mais au contraire, qu’ils resteront dans les années à venir et qu’ils arriveront à nos petits-enfants ou plus.

Les clichés dans les Petits Papiers
Comme on doit écrire beaucoup de PP par mois, les élèves ont perdu un peu l’esprit critique et l'originalité et ont développé un système de clichés où on peut seulement changer le nom de la personne évaluée et on a tout de suite un nouveau PP.
Quelques exemples de clichés sont:
- “J’ai aimé le sujet, mais il n’était pas polémique”

- ”Pepito ou Pepita a parlé sur un sujet intéressant”
- ”J’ai aimé le Prezi”
- “Il/Elle a beaucoup amélioré”
- “Vas-y ma petite princesse”
Et le cliché des clichés:
- ”Bla, bla, bla, mais ça c’est normal” (ou pour une version un peu plus éloquent et exquise: “mais ça c’est tout à fait acceptable et compréhensible”.

Mon opinion
Dans mon opinion, les PP sont une façon très intelligente d’engager l’élève dans le cours et ils le font beaucoup plus amusant. Et aujourd’hui c’est impossible de penser aux cours de français sans penser aux PP. Ils sont devenus l’âme des cours de français.

Prototype
Un exemple prototype de PP serait:
“Inés a parlé sur un sujet intéressant, mais pas polémique. Je suis d’accord avec elle et j’aime aussi les PP. Elle semblait un peu nerveuse parce qu’elle marchait d’une côté a l’autre. Elle a commis quelques erreurs mais ça c’est normal. Je lui donne un … (suspense!!)”

Inês Machado
1º Bachillerato B