Demain j’aurai mon dernier cours avec les élèves qui ont
eu la possibilité d’étudier français comme quatrième langue pendant six ans.
Ils sont heureux de quitter le lycée tout en sachant qu’il va leur manquer. Je
présente leurs derniers travaux, des textes sur leurs petits plaisirs préférés, à la manière de Philippe Delerm dans La première gorgée de bière. Pendant les
trois ans que nous avons passés ensemble j’ai eu droit à leurs exposés sur des
sujets passionnants, tendres, amusants, ironiques, personnels…, à des critiques
littéraires et de cinéma, à des résumés, à des débats et, bien sûr!, à
des petits papiers. J’ai beaucoup
appris avec eux, surtout de leur enthousiasme, de leur capacité de critique,
toujours constructive, de leur envie d’apprendre, de leur cohésion comme groupe.
Je leur souhaite un long chemin plein d’aventures
et de connaissance.
Un petit plaisir,
un petit papier.
Un grand petit-plaisir de cette vie c’est écrire un
petit-papier. Tu prends le feutre, le petit morceau de papier et tu écris.
Parfois l’exposé de ton camarade est super ; d’autres fois il l’est moins.
Il y a quelques jours où il est trés difficile d’écrire : il n’y a pas
d’inspiration, pas de volonté, etc. Mais je ne vais pas écrire sur ces jours.
Je veux écrire sur ces fois où écrire un petit-papier est faire un portrait de
l’âme de quelq’un.
Notre feutre est notre arme. Et nous
devons faire justice au travail de notre copain. Les mots courent sur le
papier. Ces mots qui vont dicter le futur de nos camarades. Je ne peux pas le
nier : tout ce pouvoir dans nos mains peut devenir ennivrant. Savoir que
le destin de quelqu’un est dans la pointe de notre « arme » est,
au moins, amusant.
Pouvoir qualifier quelqu’un, évaluer
son travail en évitant des clichés est comme une course d’obstacles. Et comme
toute course, quand on finit, nous avons cette sensation de travail complété,
de bataille vaincue. Ça, c’est le plaisir des petits-papiers :arriver au
cours de français et savoir qu’on a une bataille à gagner, et la gagner !
Mais pour moi, la pincée de douceur,
de joie, dans les petits-papiers, est surmonter tous ces obstacles, lire le
petit-papier, et voir, en fin, un sourire dans les lèvres de notre évalué.
Inês Machado
2ºBachillerato B
Une librairie, surtout quand il n'y a pas beaucoup de
gens. Parfois il y a une musique de fond, mais douce pour ne pas déranger.
Certaines personnes savent exactement ce qu'ils veulent, ils le trouvent et ils
sortent par la porte avec un sac à la main. D'autres, on prend plus de temps.
On va autour de toutes les étagères dans toutes les sections pour nous assurer
que rien ne nous échappe. Finalement nous sommes arrivés à notre étagère
préférée, celle qui ne nous déçoit jamais et où on espère trouver celui qui
sera notre compagnon pendant les jours suivants. Nous allons l'esprit ouvert
mais avec quelques titres dans la tête. Soudain, avec la tête penchée pour
pouvoir lire les titres des ouvres, on la trouve, notre prochaine lecture. Oui,
c'est ça. Le tenant près de notre poitrine nous marchons au long des couloirs
une fois de plus avant de nous rendre à la caisse. Les seules choses qui font
ce rituel encore meilleur c'est quand le prix du livre est plus bas que d'habitude
et quand nous obtenons l'édition que nous voulions.
Celui-ci est mon petit plaisir favori. L'achat
d'un livre neuf, quittant la librairie avec un large sourire et impatiente de
le lire.
Teresa Nobre. 2º
Bachillerato A
Aujourd’hui c’est le 7 mai 2015. Il est jeudi, mais un
jeudi spécial. C’est l’avant dernier jeudi que nous devons être au lycée. Je
suis si près du jour où je ne vais pas avoir besoin de mettre le réveil pour me
lever à 7 heures le matin que je ne sais pas comment faire face à ça. Quelle
sensation ! C’est encore mieux que quand tu finis un entrainement horrible
et quelqu’un te donne un massage de deux heures ! C’est vraiment un
plaisir de se réveiller et de savoir que tu peux rester un peu plus dans ton
lit ou t’endormir une autre fois. Et après ça... Mon Dieu après ça ! Quand
ma mère entre par la porte de ma chambre avec un plateau plein de petits pains
au chocolat chaud, un jus d’orange et des biscuits. Ce jour est certainement
mon préféré de l’année parce que c’est le seul où mes parents sont
particulièrement affectueux. En plus, ils me permettent de faire ce que je veux
pendant le jour et je suis sûre que cette année il va être spéciale grâce à mon
départ à Madrid et au fait de les quitter.
Samedi 16
mai 2015. Ce sera un grand jour.
Carolina
Rodrigues 2ºBachillerato A
Un massage à la
tête
Mon corps s’arrête
et je ne suis pas capable de voir ce qui se passe autour de moi. La sensation
se répartit dans tous mes membres, mon corps est complètement mou mais je peux
sentir le plaisir même dans les plantes de mes pieds. Une petite brise de vent
parcourt ma peau et laisse tous mes poils hérissés. Mes yeux sont fermés
mais mes nerfs vont trouver où c’est l’origine de ces petits frissons. Commence
une expédition en direction du sommet où le vent est de plus en plus fort. Mon
corps est contrôlé par des caresses magiques. C’est toujours bon, mais quand
les clés dans la pointe des mains sont perceptibles c’est encore mieux. Ce sont
des petits mouvements avec grandes répercussions, le temps est arrêté, je
dépends de ce massage, jusqu’à ce que mon âme est hérissée. Quand les mains de
la personne vont en direction de la nuque, et dans ce moment elles prennent un
peu du cou, vraiment c’est presque comme l’orgasme.
Francisca Boigues 2ºBach B
C’est après une longue semaine en faisant un dur effort,
et toujours après le lycée, coincée en dehors du centre commercial, seulement
pour trouver le cadeau parfait pour ton amie. Tu cours avec désespoir vers tous
les lieux où tu peux trouver un bon cadeau, mais rien n’est assez bon.
Mais
finalement, le jour arrive: tu trouves le cadeau que tu avais imaginé, et que
tu sais que ton amie va aimer. Après ça, on doit chercher le papier cadeau
parfait pour cacher la boite à surprises. Bleu? Vert? Quelle couleur sera
l’idéale? Ou, avec des dessins animés? Autant de décisions à prendre!
Alors,
est-ce que vous savez déjà quel est mon petit plaisir? Mon petit plaisir est le
moment où tu donnes un cadeau à une amie et quand elle ouvre la boite, ses yeux
scintillent et un doux et large sourire se forme dans son visage.
C’est un
cadeau pour qu’elle te rappelle pour toute l’éternité.
Sofia Falcão 2º
Bachilerato B
Est-ce
qu’il y a quelque chose meilleure que la première bouché de pizza ? Ou
arriver chez-toi et ne pas avoir accunne matière à étudier ? Ou quand le
novel épisode de ta série préférée est sorti ? Ce sont des choses comme
ca, des petits plaisirs, qui font la vie jolie.
Une joir
avec beaucoup des petits plaisirs, commerncera das mon lit. Quand je me suis
réveillée et c’est trop tôt, ca me donne joie parce que je peux continuer à
dormir. Mais, après avoir fermé les yeux, je retourné l’oreiller pour qu’il
soit plus froid. Puis, le petit plaisir d’aller à la salle du bain pour faire
le pipi que j’avais supporté pendant toute la nuit. Aller à la cuisine por
avoir le petit déjeneur et me rancontrer avec les étagères avec plein de
nouriture et des biscuits.
Il y a
une chose qui me dérange beaucoup, qui c’est avoir le cheveux très longs, et pa
ca, quand je fais un chignon et il est parfait. Ca me donne beaucoup de joie.
D’autres
choses comme mettre du vernis à ongles sans peindre la peaux, ou manger des
‘Skittles’ et avoir des surprises toutes les fois que je mets une dans ma
bouche et attends s’il va être douce ou amer, ou avoir une musique dans la tête
quand je suis dans la voiture, et la radio commence a sonner cette musique, ou
quand je recois une message de la personne qui j’aime et mon coeur commence à
battre plus rapide dans sa moment, ou quand je me fais couper beaucoup les
cheveux et il paraît que je suis três três légère.
Mafalda Peña 2º
Bachillerato A
Après un
examen
Je ne
sais pas si c’est général, ou si je suis très étrange, mais c’est sans doute un
de mes plus grands petits plaisirs.
Avant
l’examen je sens l’agitation de mes camarades, le froid de mes nerfs et le
poids d’une pression qui grandit chaque seconde. Quand j’entre a la salle
d’examens chaque pas devint plus difficile, plus lourd. Le professeur me donne
l’examen et je lis vite mais attentivement les questions. Je panique,
momentanément. Je me contrôle. Le temps passe et quand je me rends compte je
l’ai fini.
Après
l’examen tout ce que je sens c’est du calme. Peut-être ce calme ne serait pas
un plaisir dans un autre moment, mais après la torture d’avant l’examen et
d’avoir pressé mon cerveau pendant beaucoup (trop, quelques fois) de temps, avoir
la chance pouvoir ne rien penser, de me reposer, de me sentir léger. C’est la
gloire.
Xavier Gaspar 2º
Bachillerato A
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