lundi 22 février 2010

"UN ALLER SIMPLE" de Didier Van Cawelaert



Cette année en Terminale, notre lecture obligatoire pendant le premier trimestre a été "Un aller simple" de Didier Van Cawelaert, et au mois de janvier nous en avons fait un examen. Voilà celui qui a été réalisé par Martim Azevedo. Bravo!



Résumé :
L’histoire commence avec le vol d’une voiture ,qui a un bébé dans son intérieur, par des tsiganes. Ce bébé grandit et est « éduqué » par les tsiganes dans un quartier difficile de Marseille-Nord où il est appelé d’Aziz et gagne sa vie en volant des autoradios. Le jour du repas de fiançailles d’Aziz avec Lila, sa fiancée, il est arrêté par la police à cause d’une fausse dénonce.
Comme Aziz n’avait pas des papiers français, mais marocains il est envoyé au Maroc à cause d’une politique médiatique de réintégration des immigrants en France. Pour l’envoyer au Maroc, Aziz est accompagné d’un attaché humanitaire appelé Jean-Pierre, auquel il dit qu’il vient d’une vallée perdue au milieu de l’Atlas.
Pour trouver cette vallée, appelé Irghiz, ils embauchent une guide, Valérie. Pendant le voyage Jean-Pierre et Aziz développent une relation d’amitié entre eux et une relation amoureuse avec Valérie. Jean-Pierre tombe malade pendant le voyage et meurt, Aziz sent le besoin de régler quelques regrets dans la vie de son ami et va chez ses parents pour qu’ils puissent pardonner l’indifférence et la honte de leur fils envers eux, il réussit et finit le livre que Jean-Pierre écrivait au moment de sa mort, en complétant une espèce de substitution.
Schéma Narratif :
L’action dans le livre est circulaire la situation initiale du vol d’une voiture avec un bébé à l’intérieur se répète à la fin avec le vol d’une autre voiture avec un mort à l’intérieur, ça c’est un symbole qui marque la mort du personnage Aziz qui substitue Jean-Pierre dans sa vie.
L’élément perturbateur de l’action est la maladie de Jean-Pierre, ça finit le voyage et précipite le changement d’identité du personnage Aziz qui trouve finalement un lieu où il appartient vraiment.
Toute l’histoire est pleine de péripéties du premier instant presque au moment final, ces péripéties sont beaucoup de fois influencées par l’hasard, qui a une présence forte dans ce livre, on le voit partout dès le vol de la première voiture à l’arrestation d’Aziz, à la mode de renvoyer les immigrés au pays de ses (« faux ») papiers.
L’élément équilibrant de l’histoire, à mon avis, c’est le pardon des parents de Jean-Pierre et leur acceptation de la substitution de leur fils par Aziz, ainsi que la transformation psychologique d’Aziz qui va de un « Je » à un « Nous ».
La situation finale est marquée par la superposition totale d’identité de Jean-Pierre sur Aziz, qui devient ce que Jean-Pierre voulait devenir.
Analyse des personnages :
Dans cette histoire on a deux personnages principaux (Aziz et Jean-Pierre) qui se ressemblent beaucoup : les deux cherchent une identité qu’ils pensent avoir perdue, ils ne sont pas bien intégrés dans leur milieu et ils souffrent avec ça. La première fois où on note leur ressemblance est quand Aziz se rend compte que Jean-Pierre, comme lui, vient de perdre sa femme, après cette ressemblance devient plus forte et la substitution a lieu, après la mort de Jean-Pierre.
Thème :
Le thème abordé dans ce roman est, à mon avis, l’importance du passé et l’impossibilité de l’effacer ou changer, on peut seulement essayer d’améliorer le futur, mais jamais altérer le passé. On pourrait aussi voir le thème comme la besoin d’avoir origines (le cas d’Aziz) où le besoin d’appartenir à quelque part (le cas des deux protagonistes)
Commentaire Critique :
Ce livre nous emmène à beaucoup de parties chez nous et il nous fait penser à nos origines, à nos erreurs et à notre futur.
L’idée du voyage initiatique est personnifié chez les deux protagonistes : ils ont besoin de trouver un lieu où ils appartiennent vraiment, alors ils acceptent facilement l’idée de partir envers l’inconnu parce qu’ils ont besoin de trouver leur place et parce qu’ils n’ont presque rien à perdre.
On observe que les deux personnages sont très naïfs et sans se rendre compte ils observent leur juxtaposition sans rien faire, du moment où Aziz se rend compte qu’ils ont des problèmes semblables au moment où Valérie est partagée par les deux comme s’ils étaient un, et Aziz prend sa place comme Jean-Pierre.
Ce livre a un humour très particulier qui lui donne une mordacité impressionnante, des situations caricaturales font une critique féroce au système politique et des personnages comme « Place Vendôme » nous font passer des larmes au rire dans quelques instants.
À mon avis les passages les plus émouvants sont les derniers où on se rend compte que Jean-Pierre n’est pas vraiment mort, il est encore vivant chez Aziz qui a pris sa place.
Ce livre nous oblige à penser et même s’il est un peu difficile à lire je l’ai aimé, car il oblige à l’introspection.

mercredi 10 février 2010

"LE BAL" d'Irène Nemirovsky


« Le Bal » d’Irène Nemirovsky a été travaillé en classe. Voilà quelques exemples d'analyses réalisées par les élèves.

Les Kampf c’est une famille juive qui est devenue très riche. Alors, ils vont vivre dans un quartier très cher de Paris, et pour que tout le monde sache qui ils sont, Mme Kampf va organiser un bal qui leur permettra d’être connus dans toute la ville.
Pour l´aider à écrire les invitations, Mme et Mr Kampf demandent de l´aide à leur fille Antoinette qui a quatorze ans. Elle demande a sa mère s´il peut aller au bal, mais sa mère dit qu´elle est très jeune pour y aller. Antoinette se fâche beaucoup avec sa mère car elle ne la laisse pas aller au bal. Elle ne supporte pas cette situation parce que sa mère la traite très mal; et elle pense à ce qu´elle peut faire pour ressoudre cette situation car elle veut aller au bal pour connaitre des nouveaux gens et aussi, je crois, avoir un petit ami.
Lors d´écrire les invitations, Mme Kampf demande à Miss Betty, l´institutrice d´Antoinette, de mettre les invitations à la poste. Elle profite qu´elle va emmener Antoinette au cours de piano pour les y mettre, et Miss Betty donne l´invitation au prof de piano, Mme Isabelle. Elle sera la seule personne qui va recevoir l´invitation parce qu´Antoinette sort du cours de piano et voit Miss Betty et son petit ami s´embrasser sur la bouche. Miss Betty comme elle n´a pas eu le temps de mettre les invitations dans la boîte aux lettres, elle demande à Antoinette de le faire. Antoinette va y aller mais elle se demande pourquoi tout le monde a quelqu´un qui l’aime, sauf elle. Pendant qu´elle y pense, elle a une idée: « jeter les invitations dans le Seine et ainsi personne n´ira au bal et la faute ne sera pas à elle mais à Miss Betty à qui sa mère a donné les invitations ». Ainsi elle va résoudre tous ses problèmes d´un coup et elle les jette.
Dans la maison tout est prêt pour le bal mais les invités n´apparaissent pas. La seule invitée qui arrive c’est Mme Isabelle et comme elle ne voit pas les autres invités, s’en va. Les Kampf se disputent et Mr Kampf sort de la maison et il dit qu’il ne retournera plus. Mme Kampf pleure dans le salon et sa fille, Antoinette, qui a tout vu, va à côté de sa mère et lui dit « pauvre maman! »
Je crois que cette histoire est pleine d´ironie parce que la situation change complètement à la fin. La mère au début était pauvre, mais comme elle s’est mariée à Mr Kampf, elle va avoir de l´argent et une famille et elle va pouvoir entrer dans la haute société. Mais pour arriver à ça, elle va lutter beaucoup et elle va piétiner tout le monde pour obtenir ses objectifs.
Antoinette, au début de l´histoire, est une fille qui vit son enfance qui était très belle et très heureuse ; mais, avec le changement d´attitude de sa mère elle est obligée de grandir très rapidement et devenir une autre personne très différente. Par exemple, quand sa mère ne la laisse pas aller au bal et plus tard, elle jette les invitations dans la Seine, elle a une attitude de vengeance envers la mère à cause de tout le mal qu´elle lui a fait sentir. Mais, avec la dernière phrase, elle est très hypocrite avec sa mère: elle se montre très amie de sa mère, tout en sachant que la coupable de tout, c’ est elle-même, Antoinette.
Mª Leonor Ferreira Guille. 2º Bachillerato A
LA LECTURE AVEC LE RÉSUMÉ INTERACTIF
Dans la classe de français nous avons utilisé une nouvelle technique de lire un livre, ce qu’on appelle un résumé “interactif”. Le livre que nous avons travaillé a été Le Bal d'Irène Nemirovski. Le livre nous raconte l'histoire de la famile Kampf, qui est devenue riche et ils organisent un bal pour s'introduire dans la haute société parisienne. La famille était formée par Mme. Kampf, Monsieur Kampf, Antoinette (la fille); et après Ms. Betty qui était l'institutrice d'Antoinette et aussi Isabelle qui était la cousine de Mme. Kampf et la professeure de piano d'Antoinette.
Antoinette était une jeune fille qui ne se sentait pas aimeé de personne, et l’épreuve de ça était que sa mère ne la laissait pas aller au bal parce qu'elle était très jeune. Elle était très rébelle, donc quand Ms. Betty, un jour, lui a dit de laisser les invitations pour le bal à la poste parce qu'elle devait aller à un rendez-vous avec son "cousin", elle a cru qu’elle pouvait se venger de sa mère en jetant les invitations dans la Seine. Le résultat final a été que la seule personne qui est allée au bal a été Isabelle. Alors, Mme. Kampf est restée très frusteé, elle a discuteé avec son mari et ils se sont quittés. Antoinette était contente et elle a consolé sa mère.
La technique que nous avons appliquée pour la lecture de ce roman a été: la moitié de la classe lisait un chapitre et chaque personne qui l’avait lu faisait un résumé à une personne qui ne l'avait pas lu. Au bout de 5 minutes ceux qui avaient lu sortaient de la classe et ceux qui avaient écouté le résumé formaient des groupes différents pour mettre en commun les idées qu'ils avaient retenues et réaliser de nouveaux résumés.
La démarche à suivre c’était de faire à chaque fois moins de groupes avec des participants différents pour former à la fin un seul groupe avec tous les gens qui n'avaient pas lu et ils devaient élaborer un résumé final afin de l'exposer à toute la classe. Les lecteurs entrent et écoutent le résumé final . Ils peuvent seulement y intervenir s'ils écoutent des informations complètement erronées . Voilà une forme amusante de nous inviter à lire et d’apprendre à négocier.
Bosco Olazabal. 2º Bachillerato B

LA NOUVELLE DE DINO BUZZATI "Pauvre petit garçon"






Dino Buzzati est l'auteur de"Le K", un excellent recueil de nouvelles parmi lesquelles se trouve celle que nous avons travaillée en classe : "Pauvre petit garçon!".


''Pauvre Petit Garçon'', c'est une nouvelle à chute écrite par Dino Buzzati et publiée en 1966.
Il s'agit d'un garçon de seulement cinq ans qui selon l'auteur était plutôt pitoyable. Dolfi, comme il est appelé, va comme tous les garçons de son âge, au jardin public. Les gens qui ont lu cette nouvelle , et même ceux qui ne l'ont pas lue, savent que la plupart des enfants de cet âge sont très méchants les uns avec les autres et entre eux ils se disent des choses vraiment terribles, presque tout le monde doit avoir des souvenirs peu agréables de cette époque.
Malheureusement et peut-être à cause d'être laid, les autres enfants qui étaient blonds et beaux, ne voulaient pas jouer avec Dolfi, et le bambin restait toujours seul dans son coin. Pour quelqu'un aussi jeune, le fait que personne ne l'aime peut être angoissant et cela peut aider à que des sentiments bouleversants apparaîssent.
Pourtant, un jour tout a changé et les copains de Dolfi lui ont demandé s'il voulait jouer avec eux car il avait un nouveau jouet. Dolfi accepte la proposition qui à la fin, ne sera qu'un piège, une excuse pour que tous les garçons se moquent de lui. Après cette scène, Dolfi couvert de terre et en saignant cherche sa maman qui quand regarde son fils, ne peut pas éviter de penser à comment il serait dans le futur, elle essaie de l'imaginer un homme à succès, mais pour elle ça n'arrivera jamais !. Une fois que l'auteur nous explique un jour dans la vie de ce pauvre garçon, Dino Buzzati finit d'une manière génial: Quand la mère et Dolfi s'en vont du jardin public il y a une autre personne qui leur dit: ''Au revoir Madame Hitler'' Et voilà, c'est dans la dernière ligne que l'histoire gagne un nouveau sens.

Dès le début du roman ,on croit que ce qui va se passer sera quelque chose de normal, une histoire qui est commune dans tous les jardins publics. Mais le fait qu'un garçon ne se sente pas intégré peut avoir des conséquences, et malgré que ce que l’auteur nous raconte n'est que de la fiction, on reste avec l'idée que le petit Dolfi est devenu Adolf Hitler à cause de toute la souffrance du passé.
Si on regarde l'histoire de ce point de vue on arrive à une conclusion: Hitler s'est aperçu qu'il y avait une espèce dominante: les allemands «purs» blonds et grands, comme ses copains, et une espèce plus fragile que plus tard il a identifiée avec les juifs. Peut-être la logique nous fait penser qu'il aurait dû se venger des gens qui étaient comme ses copains à lui, et pas de ceux qui étaient comme lui, mais l'objectif ici sera d'éliminer les faibles de la société de la main des plus forts, les blonds.

Tout ce que je viens de dire c'est une réflexion hypothétique car on ne sait pas si la folie d'Adolphe Hitler a commencé au jardin public ou non, d’ailleurs, on ne le saura jamais, mais il faut absolument prêter une spéciale attention à la façon que Dino Buzzati a utilisée pour nous raconter cette histoire car il réussit à nous surprendre avec une fin vraiment inattendue.


Mariana Coutinho. 2º Bachillerato



COMMENT FONCTIONNE UNE NOUVELLE À CHUTE?
  • Une nouvelle à chute est une nouvelle dont le retournement final crée un réel effet de surprise chez le lecteur.
  • L'auteur utilise une stratégie d'écriture dans le but de tromper le lecteur
  • Une fois la nouvelle terminée, le lecteur est amené à réinterpréter certains des indices laissés par l'auteur en leur donnant un sens nouveau.

Pauvre petit garçon! (Povero bambino! dans la version originale en italien) est une nouvelle à chute écrite par Dino Buzzati, qui a été publiée en 1966 dans le recueil Le K.

C’est l’ histoire d’un petit garçon qui s’appelle Dolfi. Il est un enfant différent des autres qui se sent seul, et qui est ridiculisé par les petits garçons. Un jour, au jardin public, les autres enfants l’ont invité à jouer à la guerre avec eux parce qu’il avait un nouveau fusil. Toutefois, les garçons s’étaient réunis pour lui faire une embuscade et lui tirer des balles d’argile. Sa mère très découragée, part avec son enfant et une autre femme luit dit : «Allons, au revoir, Madame Hitler!», en révélant que le garçon est le jeune Adolf Hitler.

L’histoire commence avec la description de Dolfi. L’auteur dit que c’est un garçon qui a cinq ans, maigrichon, et blafard, presque vert. Ses «camarades de jeu» pour se moquer de lui, l’appelaient Laitue. Sa mère, Mme. Klara (c’est un nom allemand) se sent coupable d’avoir mis au monde ce faible enfant. Elle ne s’imagine pas son fils à l’âge de 25 ans comme un soldat fort et fier. De fait, quand eux, Mme. Klara et Dolfi, ils arrivent au jardin public, quand elle lui demande pourquoi il ne va pas à jouer avec les autres garçons, elle n’écoute pas Dolfi, bien qu’il lui dise qu’ ils se moquent de lui et qu’il ne veut pas aller avec eux. Tous les autres garçons sont blonds, robustes et forts.

Cette différence entre Dolfi et les autres enfants, et le manque de compréhension de sa mère sont des éléments très importants pendant la nouvelle.Quand les autres garçons l’invitent à jouer, il croit qu’enfin, il est intégré et que sa mère sera fière de lui. Pour un moment, il se sent heureux, mais quand les enfants commencent à lui jeter des balles d’argile, il découvre la vérité : Ils sont en train de se moquer de lui, une autre fois. Ces personnages, les camarades de Dolfi, ce sont des caricatures des jeunes d'aujourd'hui, jeunes qui sont, parfois, intolérants aux différences.

Après, quand Dolfi retourne avec sa mère, elle lui dit une phrase qui le changera définitivement : « Qu’est-ce que tu as fait ? ».Avec cette phrase, il a aussi l’humiliation de sa mère. Il se sent très misérable et triste, et il veut changer de toute façon. À la fin, le lecteur découvre que le garçon est Adolf Hitler.

À mon avis, je crois que cette nouvelle à chute est très enrichissante et très facile à lire. Le thème traité est très intéressant et il y a une très grande morale derrière l’histoire. Dès le début, le lecteur peut sentir la solitude mais aussi la colère de Dolfi qui est toujours traité de "Laitue". Le lecteur devient aussi de plus en plus triste en lisant l’oeuvre, mais l’auteur donne à l’histoire un tournant décisif avec une chute choquante qui ne laisse pas indifférent.

Natalia Rodriguez. 2º Bachillerato A




Analyse de "Pauvre Petit Garçon!" de l'écrivain italien Dino Buzatti


Résumé:

Un petit enfant va au parc avec sa mère, en Autriche au début du vingtième siècle. L'enfant appelé Dolfi est faible, brun et pâle, il ne se ressemble pas du tout aux autres et il est, alors, exclu et les autres l'appellent Laitue.
Ce jour- là Dolfi a un nouveau fusil et les autres l’invitent à jouer, simplement pour se moquer de lui et le battre. Quand Dolfi retourne avec sa mère, humilié, sale et en sang elle se montre très critique et dure et pense que son fils aura un mauvais futur. Quand ils quittent le parc on découvre que le petit enfant s'agissait d'Adolf Hitler, car une autre mère dit "Au revoir Madame Hitler".

Analyse:

Cette histoire se présente sous la forme d'une nouvelle à chute car toute notre expérience de sa lecture change au dernier instant. Avec quatre mots l'auteur change toute notre perception et cette révélation est comme être frappé dans le visage.
Pendant toute la nouvelle l'auteur nous promène par tous les sentiments qu'il veut qu'on ait.
Au début avec la première description de Dolfi et l'histoire de son surnom, Laitue, nous fait rire de ce garçon qui semble avoir tous les défauts qu'un enfant puisse avoir. Après on éprouve de la peine quand on découvre que Dolfi est un exclu et profondément malheureux, en suivant on a très peur de savoir ce que les autres cruels enfants vont lui faire et on passe par l'horreur quand Dolfi est frappé et humilié par les autres et quand sa mère le récrimine et pense qu'il ne passera jamais d'un adulte triste et solitaire. Finalement nous sommes complètement écrasés par la révélation finale qui mélange la surprise et la haine avec tous les autres sentiments quand on découvre que le pauvre petit garçon est l’un des personnages les plus détestés de l'histoire.
Cette histoire nous fait penser à beaucoup de choses intéressantes:
C'est vrai que les monstres se créent? Le jeune Dolfi termine par se transformer dans l'horrible Adolf Hitler et va faire tout ce que les autres enfants lui ont fait et pire à grande échelle. Est-il une vengeance contre lui-même? Il est vrai que les juifs aussi que les tsiganes ont plus de ressemblances physiques avec Hitler que tous les allemands aryens. Peut-être toutes les atrocités commises contre ces minorités ont été un essai de détruire le petit Laitue caché chez Monsieur Hitler. Je pense que la volonté de s'intégrer a poussé ce faible petit enfant à se transformer dans ce terrible dictateur, et il a utilisé comme propagande la haine qu'il avait ressentie dans sa peau des Allemands blonds contre tout ce qui est différent et un peu plus brun qu'eux, et il a vaincu. Si les allemands ont vraiment choisi démocratiquement un homme qui représentait tout ce qu'ils détestaient et qui faisait propagande contre ce qu'il avait été en utilisant son intelligence et astuce, ils ont mérité tout ce qu'ils ont eu.

Je pense que cette histoire est très bonne et elle nous fait beaucoup penser. Je crois que l'auteur a un contrôle extraordinaire pour nous conduire et nous faire éprouver les sentiments qu'il veut, et il nous fait même sentir un peu stupides à la fin quand le masque tombe et on s'aperçoit de la vérité. Je conseille cette nouvelle à chute à tout le monde car elle est très facile à lire et très amusante. Et en plus, je crois qu'elle nous oblige à faire une promenade chez nous...

Martim Azevedo. 2º Bachillerato A