jeudi 28 octobre 2010

LA PHOTO QUI TUE d'Anthony Horowitz

EXAMEN DE « LA PHOTO QUI TUE » réalisé par Lucia Branco. 1º Bach. A

a) Le registre fantastique dans l'histoire, on le voit en premier lieu dans la magie noire que le protagoniste découvre, son enquête commence avec les meurtres de son chien et du cérisier. À partir de ce moment-là, l'histoire prend un chemin complètement différent du registre banal de la narration, et nous conduit à la chute, le climax de la nouvelle. C'est là que le texte est tout à fait fantastique. Ici, l'important c'est que le lecteur parcourt avec le protagoniste les événements terrifiants pour que, à la fin, nous restons "effrayés", comme dit le titre, "une histoire qui nous glace le sang".

b) L'écrivain nous entraîne vers les destins horribles car c'est celle-ci la structure d'une nouvelle à chute: une scène banale, normale, se transforme dans une fin incroyable, qui nous laisse sans souffle. C'est aussi une histoire avec une humour noire, et fantastique; c'est une autre raison de ces "destins horribles".

c) Le titre "La photo qui tue" se justifie au fur et à mesure qu'on lit: tous ceux qui sont photographiés, sont morts après . De cette façon, les meurtres se suivent: le cerisier, le chien Polonius, peut-être les étudiants (on ne sait pas bien s'ils sont morts à cause de la magie noire qu'ils étaient en train de faire, ou de la malédiction de l'appareil), et à la fin, Londres et ses habitants.

d) La famille King est composée par Christopher, le père, un acteur de théâtre; Elizabeth, la mère; Matthew, le protagoniste, qui achète la caméra; et Jamie, son petit frère. C'est Matthew qui nous conduit au cours de l'histoire; on suit, comme lui, l'enquête et la découverte de la malédiction. Ensuite, ce sont les photos que ses parents ont prises qui aident Matthew à deviner ce qui est en train de se passer; et Jamie, à la fin, qui prend une photo à Londres.

e) L'appareil photo a eu une importance considérable au cours de l'histoire. À cause de la "magie" qui entoure cet appareil .Les gens ont crée des mythes et légendes comme le fait de prendre des photos aux morts, avoir une photo de la personne qu'on veut maudire... justement parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a dedans la caméra, et parce que ses photos restent dans le temps, la mémoire; c'est un moment qu'on capture. C'est pour cette raison que l'auteur l'utilise pour son histoire.

f) À la fin de la nouvelle, Matthew court vers le parc où se trouvent ses parents et son frère, avec la caméra photos. Quand il y arrive, il est soulagé de savoir qu'ils n'ont pas pris une photo ensemble, mais après, son frère lui dit qu'il a pris une photo fantastique - à la ville de Londres. L'humour noir de l'auteur se voit ici, car, juste au moment où le lecteur sait que la famille est sauvée, on lit que la victime c'est Londres, la ville entière et ses habitants. Décidemment l'auteur joue avec nous.

samedi 16 octobre 2010

AUTOBIOGRAPHIES

Après avoir lu un extrait de "les Mots" de Jean-Paul Sartre qui était dans notre manuel scolaire Ça Marche 4 de l'année dernière, on a étudié le genre littéraire de l'autobiographie et nous avons fait un atelier d'écriture. Notre professeur a corrigé nos productions et nous a demandé de publier sur le blog celles que nous préférions. En voilà quelques-unes. La première est celle qui a été réalisée par notre camarade Ana Gomes Paz.

1. (..) L’école avait fini et les vacances d’été étaient sur le point de commencer. J’avais eu sept ans ce mois-là et comme cadeau d’anniversaire j’avais demandé à mes parents de voyager en avion. J’aimais voyager en avion parce que je me demandais comment c’était possible qu’une machine si grande puisse voler. Je rêvais de la sensation qu’une personne peut éprouver quand elle est en train de voler. Je rêvais toutes les nuits de ce moment. J’imaginais que le pilote de l’avion m’apprenait à piloter l’avion et qu’à la fin nous atterrissions à Disneyland Paris ! .
J’aimais les histoires et les films de Disney. Aller à Disney c’est le rêve de tous les enfants : je voulais monter dans les différentes attractions, voir les différents spectacles la soirée, connaître les personnages Disney, et la nuit dormir dans le palais Disney. Mais malheureusement tous mes désirs ne pouvaient pas être réalisés. Mes parents avaient décidé d’aller en Russie, parce que ma mère est une passionnée des arts, et elle voulait voir l’exposition des Romanov à St. Petersburg. Ma mère me disait que je pouvais connaitre le palais de la princesse Anastasia, un des personnages Disney, mais je ne voulais pas aller en Russie. Je détestais la Russie parce que ma grand-mère m’a raconté que son oncle avait disparu là-bas pendant la guerre civile d’Espagne, ainsi que j’avais peur de disparaître , moi aussi.
Quand ma mère m’a donné la nouvelle, je suis restée très triste et terrorisée. Je faisais de mauvais rêves où je me perdais en Russie, et personne ne m’aidait parce qu’ils ne comprenaient pas ma langue ! Les cauchemars devenaient insupportables et le voyage était chaque fois plus proche. L’angoisse et la peur me faisaient tourner la tête ! .Le grand jour était arrivé et j’étais plus nerveuse que jamais ! Quand nous sommes arrivées à l’aéroport, nous avions rencontré quelques amis de mes parents avec leurs enfants : les parents de Paula et Marie, et les parents d’Eloi et Adrian. Paula et Eloi sont amis de ma sœur. Ils sont plus grands que Marie, Adrian et moi. Ils étaient dans l’aéroport parce qu’ils allaient à Saint Feliu Guíxols pour visiter leur famille.
Quand nous sommes entrés dans l’avion, nos parents nous donnèrent à chacun un sac à dos que nous ne pouvions pas ouvrir. Ma sœur et nos amis commençaient à spéculer ce qui pouvait y avoir dans ce sac, mais j’étais très occupée en parlant avec le pilote. J’étais émerveillée de tous les boutons que nous pouvions trouver dans cette cabine, et de toutes leurs fonctions. Finalement, on est arrivés et on devait changer d’avion. Comme il restait deux heures pour le charter prochain, nous avions décidé de manger dans un restaurant à Saint Feli avec nos amis.
Pour aller au restaurant nous prîmes un bus dans l’aéroport. Pendant le court voyage, nous avons commencé à voir beaucoup de cars de Disney, et quand le bus s’arrêta, nous vîmes un grand hôtel décoré avec des choses de Disney. Tout à coup, tout le monde sortit du bus et courut voir l’hôtel, sauf moi, que je suis restée avec mon père. Je suis restée immobile à côté de mon père, et après un moment de réflexion, je lui demandai : « où sommes-nous ? ». Et tout à coup j’écoutai la voix d’une femme qui disait: « Ouvrez votre sac et prenez votre stylo et le bloc denotes, Mickey est derrière vous ! » Et quand je me retourne, je vois une queue d’enfants en train de demander un autographe.(…).

Ana Gomes Paz.1º Bachillerato A. « Où sommes-nous ? ». Octobre 2010.


2. J'ai pris la main de ma mère en tremblant et j'ai écouté des enfnts crier et rire. J'avais peur, raison pour laquelle je lui avais demandé de rester là jusqu'au début des cours.
C'était mon prèmier jour de classe dans cette école et j'avais très peur. J'avais dejá connu ma professeure et je savais qu'elle était très sympa et aimable, mais je ne savais pas comment seraient mes nouveaux copains. Et en plus, ils savaient tous parler l'espagnol; moi non. Je ne savais aucun mot en espagnol, car mes parents sont portugais et je n'ai pas de famille espagnole. J'entrais dans cette école seulement puisqu'elle était considerée très bonne pour notre éducation et en plus, elle était bien située aussi.
Quand je suis entrée dans ma salle de classe, j'ai pensé 'oh non!!. Tous les enfants étaient en train de crier, sauter et courir par la classe. Tout à coup, un garçon m'a vu et a avancé rapidement vers moi, sans me donner la chance de m'échapper.
- Salut! Je m'appelle José. Comment tu t'appelles?
- Hmm... je suis Mariana.
Alors, le garçon a disparu pour informer les autres de la nouvelle présence. Puis, chacun des élèves est allé jusqu'à moi pour demander les mêmes choses: qui était moi, comment je m'appelais, etc. Quand ma professeure est finalement entrée, tous les élèves savaient dejà mon prénom. Cette recré, un groupe de filles m'a invité à jouer aves elles et j'ai rapidement fait des amis et appris l'espagnol, et j'ai laissé de confondre les noms des couleurs(rojo? roxo? quoi?).
Mon enfance dans cette école a été très amusante et complète. Après mes premiers amis, l'expérience du premier petit ami était arrivée: j'étais amoureuse du garçon qui avait les yeux les plus beaux de la classe, le plus amusant, qui passait les journées à jouer au football. Après avoir passé cinq ans de ma vie essayant de le conquérir, et non le laisser à mon ennemie Carlota, lui finalement , il m'a demandé si je voulais être sa petite amie, de la manière la plus romantique possible:
- Mariana!
-Quoi?
-J'ai une question pour toi, mais il faut que je la fasse vite, car je suis en train de jouer au football.
-Oui, c'est quoi ce que tu veux savoir? Je lui ai demandé, avec mon coeur sur le point de sortir de mon corps.
- Tu veux... être ma petite amie?
Comme la surprise était grande, je suis restée là bouche bée.
-Ah oui!
-Bien! je vais continuer mon jeu.
Ma première expérience amoureuse avait commencé. J'ai éprouvé une grande émotion en ce moment-là mais après j'ai appris une leçon qui me servirait pour toute ma vie: les hommes sont très compliqués.
Un mois plus tard, il m'avait changé pour Carlota! J'étais en colère! Pendant mon voyage de fin d'études de la Primaire, j'ai réussi à faire ce que je voulais :j'étais de nouveau sa petite amie! Ce voyage a été incroyable! Et je sais que depuis que je suis entrée dans l'ESO j'ai beacoup changé, mais je n'oublierai jamais ces souvenirs d'enfance!

Mariana Lima. 1º bachillerato B

dimanche 10 octobre 2010

CAUCHEMAR EN JAUNE de Fredric Brown


Ce texte a été écrit par Fredric Brown et traduit en français par Jean Sendy en 1992. Le titre du livre est Fantômes Et Farfafouilles et la nouvelle dont je parlerai s’appelle « Cauchemar en jaune », une nouvelle qu'on vient de lire en classe après "Pauvre petit garçon!". Il s’agit d’ une nouvelle à chute et elle parle sur un crime parfait qui finit par être gâché pour une surprise.L’idée de cette nouvelle est de tromper le lecteur et de l’emmener vers une histoire beaucoup plus crédible et populaire.
La chute de cette nouvelle se trouve a la fin du texte et c’est un seul mot. Tout le récit s’étend sur le mot « surprise ». Le narrateur de cette nouvelle est le personage principal. Il raconte ses pensées comme s’il était en train d’écrire sur son journal personnel.Cette nouvelle est très courte et n’a presque pas de personnages. Il n’y a que deux personnages en scène.
Réveillé par la sonnerie du réveil, il resta couché sur son lit pour repasser ses plans diaboliques pour le jour de son anniversaire, le jour de son quarantième anniversaire. Il voulait que tout soit parfait donc il ne pourrait pas négliger aucun détail.
Il était un homme de loi spécialisé dans les affaires immobilières. Il y avait un an, il avait « emprunté » 5000$ pour les placer dans une affaire, mais il avait perdu toute la totalité donc il commença a vendre de diverses propriétés pour gagner le maximum en argent liquide pour ne pas éveiller des soupçons. Á la fin de l’après-midi il disposerait de plus de 100000$, ce que c’était une somme parfaite pour la fin de ses jours. Son plan était donc de déménager et aller quelque part d’autre, changer son identité pour qu’il ne soit pas pris par la police et aussi… TUER SA FEMME !
Et oui, il en avait marre de cette femme, une gentille femme qui faisait tout pour qu’il soit heureux. Il la detestait. Son plan était qu’ après le dîner, il la tuerait, pour enfin être libre, chez lui et laisser le cadavre là- bas. Il voulait que tout se passe à 20:46h, l’heure où il était né, l’heure de ses 40ans. Quand c’ était l’heure, ils étaient toujours devant la maison pour ouvrir la porte donc il n’avait pas le temps d’attendre pour rentrer à la maison, de façon qu’il la tua devant sa porte, il ouvra la porte et l’apporta jusqu’à la pièce. Quand il alluma la lumière en mantenant le cadavre d’un bras, tous les invités de la fête surprise hurlèrent :« SURPRISE ! ».
Cette nouvelle nous piège car on s’attend qu’à la fin c’est la femme qui tue son marri car elle joue le rôle de la femme parfaîte, de la femme fatale qui aime son mari plus que tout, qui lui offre des cadeaux et lui prépare des surprises qu’il aurait aimées. Mais à la fin on se rend compte que c’est lui qui la tue et que son plan ne se gâche pas, jusqu’à la fin de cette nouvelle, avec un seul mot son plan est complètement gâché par les invités de la soirée surprise que sa femme lui avait préparé.
Je n’attendais vraiment pas à une fin comme celle-ci. Elle m’a très surpris car je pensais que ça allait être la femme aàle tuer.

Beatriz Mongiardim. 1º de Bachillerato.

PAUVRE PETIT GARÇON! de Dino Buzzati


« Pauvre petit garçon ! » c’est une nouvelle à chute dont l’auteur est l’italien Dino Buzzati.
Tout commence dans un jardin public, où un groupe de garçons blonds, sains, forts et diaboliques jouent à cache-cache excepté un : un petit gamin pâle, rachitique et faible, qui est l’objet de moquerie des autres garçons. Pendant que les garçons forts jouent avec de chers jouets, Dolfi joue avec son fusil de quatre sous. Puis, un des garçons qui s’appelle Max, s’approche de lui, examine son fusil et invite Dolfi à jouer à la guerre. Après un moment d’intimidation, Dolfi pense que c’est une occasion de ne pas jouer seul est il reste content. Mais à la fin il s’agit d’un piège que les garçons ont préparé pour se moquer de lui. Quand il arrive désolé chez sa mère avec l’intention qu’elle le console, elle humilie Dolfi et se fâche avec lui. Après ce moment, quand la mère se lève pour retourner chez elle son amie dit au revoir, et nous découvrons que cette femme c’est Madame Hitler !
Au début de la nouvelle nous éprouvons une variété de sentiments : la solitude, la souffrance, la compassion, l‘angoisse, la peine et la pitié pour le petit Dolfi. Cependant, nous éprouvons d’autres sentiments comme la colère, la rage et le dégoût pour les gamins forts et blonds qui se moquent de l’inoffensif Laitue. La supériorité de la race aryenne, la ségrégation des faibles, et le manque de compassion de la mère avec le fils, son les sujets les plus importants de cette nouvelle. Pendant la lecture de la nouvelle nous sommes contre les garçons blonds parce que nous avons de la peine de Dolfi, mais c’est incroyable comment nos sentiments changent quand nous nous rendons compte que ce garçon est le redoutable et terrible Hitler ! Mais ce ne sera qu’après un moment de réflexion que nous pouvons comprendre pourquoi Hitler agit d’une façon implacable avec les plus faibles ? Ce sera parce qu’il a vécu une enfance difficile ? Peut être…
Je pense que cette nouvelle a un contenu très intéressant, et au même temps étonnant. C’est une nouvelle où avec une phrase l’histoire change complètement et gagne un nouveau sens.

Ana Gomes Paz 1º Bachillerato A

”Pauvre Petit Garçon!” c’est une nouvelle à chute qui a été écrite par Dino Buzzati. Une nouvelle à chute est un type de nouvelle qui a une fin complètement inattendue.Dino Buzzati utilise les meilleures techniques pour provoquer chez le lecteur une forte impression et, à la fin du roman, changer toute l’histoire avec un mot, une image ou une réflexion. Normalement, les lecteurs lisent le livre une autre fois, et ils découvrent des petits détails qui sont en rapport avec la fin.
”Pauvre Petit Garçon!” c’est l’histoire d’un garçon qui s’appelle Dolfi. Il est faible, mince, brun et un peu marginalisé par ses copains, qui sont tous grands, forts et blonds. Dolfi était connu par le nom de ”Laitue”.
Un jour, au jardin public, Dolfi avait un nouveau fusil, et ses copains lui demandaient s’il voulait jouer à la guerre. Dolfi était très heureux: finalement, il jouerait avec ses copains. Il serait le capitaine d’une des équipes. Quand ils ont commencé à jouer, tous les garçons vont où Dolfi se trouve et ils commencent à le frapper. A la fin, Dolfi est très sale et sa mère lui demande: ”Dolfi, qu’est ce que tu as fait?”. Dolfi était triste et fâché aussi, et il était en train de partir du parc avec sa mère, quand une dame dit “Au revoir, madame Hitler!”
Voilà la fin inattendue: ”Au revoir, madame Hitler!”. C’est maintenant quand on découvre des petits détails: Dolfi peut être un diminutif pour le nom Adolf, il était brun, petit, mince… Dolfi était Adolf Hitler, l’homme que des années après, avait tué de millions de personnes et provoqué la Seconde Guerre Mondiale. Nous pouvons nous poser une question en rapport à cette histoire et à celle d'Hitler: était-ce son enfance la raison pour laquelle il était devenu une personne tellement cruelle? On peut faire des hypothèses et dire qu’il avait tué tous ces juifs parce qu’ils étaient comme lui : bruns, minces et faibles. Ou parce qu’il ne voulait pas que les petits juifs souffraient. Peut-être il avait voulu être le chef des allemands blonds et forts. Peut-être il voulait gagner comme un adulte la guerre qu’il avait perdu comme un garçon. Toutes ces hypothèses peuvent-elles devenir des faits? . Mais il n’y a pas d'épreuves. On ne va jamais savoir les raisons d’Adolf Hitler pour faire toutes les mauvaises choses qu’il a faites.

Jesús Paz Vieites. 1º Bachillerato A

LA LOGEUSE de Roald Dahl



Nous étions habitués à lire du Roald Dahl en anglais mais nous sommes restés très étonnés de l'humour noir de cette nouvelle qui se trouve dans le recueil "Coup de gigot" et que nous venos de lire en français. L'histoire est bien et facile à lire, et pour nos camarades de classe Julia, Léa et Nórida qui sont venues de passer une année aux Etats Unis ça a été une approche idéale du français à nouveau.


Argument: Billy Weaver, arrivé à Bath, voulait se trouver un hôtel pour passer une ou deux nuits. Mais il fut attiré par le petit écriteau d'une pension, hypnotisé. Une logeuse lui ouvrit rapidement et l' accueillit. Une gentillesse à faire rêver, un prix excessivement bas, enfin, l'endroit parfait. Mais derrière cette gentille logeuse se cache une horrible taxidermiste...

Étude des points suivants pour réaliser l'analyse:
a. La logeuse. Relevez dans le portrait de la dame ce qui constitue des éléments rassurants et des élèments inquiétants.
b. Les locataires. Combien sont-ils? Quels sont leurs points communs?
c.Les indices. En quoi le perroquet et le chien d'une part, et le thé d'autre part sont-ils des indices qui permettent de deviner les intentions de la logeuse?
c. Relevez les éléments réalistes et les éléments surnaturels; l'implicite, les indices de l'étrange;
d. La chute, le détail qui donne la clé

Ana Catarina Ferreira a dit:La logeuse pour recevoir Billy Weaver utilise en excès les choses que nous aimons voir chez les gens. Elle sourit beaucoup quand elle parle, elle se montre très gentille et éduquée mais parfois ça nous fait penser à qu'il y a quelque chose derrière son sourire, on se demande s'il y a quelque chose derrière toute sa séduction. Tout ce qui fait partie du monde de la femme nous attire: ses gestes, les animaux domestiques, le feu de la cheminée, voilà le début de l'attraction pour commencer l'histoire...

Marina Stussi a dit: La logeuse est une femme très douce et gentille. Son sourire, sa voix séductrice, ses bonnes manières, tout en elle semble adorable. Mais l'excès de tout cela provoque de la méfiance: elle est trop affectueuse, trop charmante. Personne n'est comme elle, elle devient bizarre...

Mariana Fandiño a dit: Les locataires sont trois: Christopher Mulholland, Gregory W Temple et Billy Weaver. Ils ont en commun l'âge, 17 ans, et qu'ils meurent après être entrés chez la logeuse. Elle les tue avec le thé, vide leurs corps et les empaille.Elle sait très bien que pour pouvoir empailler le corps de la victime ne devait pas être âbimé. Une histoire horrible et drôle à la fois!.

Mara Murias a dit: Les trois locataires ont en commun qu'ils sont jeunes, qu'ils cherchent une chambre où loger pas très cher, qu'ils ont un beau corps...mais les indices des intentions de la logeuse sont là et ils devaient être très naïfs aussi...Nous avons un indice quand la logeuse change de thème de conversation à chaque fois que Billy lui pose des questions sur les derniers locataires ou quand il découvre que le perroquet et le chien ne bougent pas car ils sont empaillés, mais le pire c'est qu'elle avoue être l'empailleuse!!

Nórida del Ser a dit: Les indices que l'auteur nous laisse pour comprendre la dernière phrase que la logeuse prononce: "Rien que vous", sont par exemple le fait que les autres locataires soient toujours au quatrième étage, et que le thé que Billy boit ait un goût d'amendes amères car l'arsenic a aussi ce goût-là et il tue...

LA PHOTO QUI TUE d'Anthony Horowitz


Parmi les neuf histoires de cet auteur anglais nous avons choisi celle qui donne le titre au livre pour la lire et l'analyser. À partir de là et grâce à "l'expérience accumulée" depuis l'année dernière en nouvelles à chute, nous avons fait un atelier d'écriture pour créer nos propres histoires et les publier.


Commentaire réalisé par Alicia Pereira Calvo-Villamañán (2º bachillerato).
Comme dans toutes les nouvelles à chute, l’auteur a l’intention de nous provoquer un choc. Il nous raconte une histoire qui nous provoque du suspense, et on imagine, quand on est en train de lire, des milliards de fins différentes. Un bon auteur se différencie parce que la fin qu’il choisit ne se trouve jamais entre celles qu’on imagine. La fin de cette histoire, comme nous expliquerons plus tard, était inattendue mais pas terrible.
Du début on nous introduit rapidement dans l ‘histoire : à Londres ,un garçon qui devait acheter un cadeau d’anniversaire pour son père va dans un marché aux puces . Le conflit commence quand il trouve un appareil photo, un objet de provenance mystérieuse qui provoque chez le garçon deux sentiments contradictoires ;d’un côté il ressent de la curiosité et veut l’ acheter, mais de l’autre il n’a pas de confiance à l’appareil. Il ne se méfie pas de sa provenance, mais de l’ appareil lui même. Avant la résolution de l’histoire, Matthew, le garçon, se sent désespéré parce qu’il découvre la vérité, il découvre la raison pour laquelle l’appareil photo tue et il ne sait pas si sa famille va être tuée ou non.
C’est quand nous arrivons à la fin que l’histoire m’a déçue. La fin est originale. Je ne l’avais pas imaginée et je pense que je ne l’aurais jamais fait, mais je ne l’ai pas aimée. Je la trouve facile. Facile pas avec la connotation de simple, mais si comme la manière de provoquer du choc de la manière la plus facile. Londres va disparaître. Les gens qui étaient à Londres vont le faire aussi. Mais ça a des conséquences pour tous, pas seulement pour Matthew. On pourrait dire que Matthew sera celui qui souffrira le moins avec la destruction de Londres, parce que sinon l’alternative serait la mort de sa famille. Et encore plus, seulement la partie de Londres qui a été photographiée va être détruite. Matthew et sa famille sont complètement sauvés !
Une autre chose que je n’ai pas aimé est l’absence de information des personnages. On ne sait rien d’eux. Je ne pourrais pas décrire Matthew, parce que tout ce que je sais de lui est qu’il a peur de perdre sa famille et qu’il a seulement commencé a se promener seul quand il avait quatorze ans.
L’appareil photo joue un rôle important dans l’histoire. Pas seulement parce qu’il tue, mais aussi par la pression qu’il exerce sur Matthew et parce que de cette manière on nous apprend en certaine mesure une morale. Nos actes ont des conséquences pour nous et pour ceux qui sont avec nous, et des conséquences aussi à long terme, pas seulement immédiates. Et parfois nos actes portent préjudice aussi à ceux que nous ne connaissons pas, tous ceux qui ne sont pas en temps et lieu.
J’adore les mythes urbains. Je les trouve inquiétants et très amusants. Je crois que la meilleure manière de connaitre une culture bien est si on connait ses peurs. La peur est crée pour ce qu’on ne comprend pas, pour nos croyances et pour notre histoire. La preuve de ça est qu’ il n’y a pas les mêmes mythes dans toutes les cultures. L’un de mes mythes préférés est le mythe d’après lequel si tu prends une photo d’un ange cet ange protège ceux qui sont photographiés avec lui et les guide au paradis. Un ange est une chose si sacrée, si spirituelle que si on pouvait en prendre une photo , l’appareil aurait une connaissance, une vie individuelle. Il porterait l’esprit de l’ange et ferait son travail. Le diable était un ange, et pour ça il aurait les mêmes pouvoirs.
En résumé, ce n’est pas la meilleure histoire qu’on a lue en classe, mais c’est une bonne histoire en général. C’est ce qu’on appelle une lecture rapide juste pour s’amuser quand on n’a rien d’autre chose à faire.