samedi 16 octobre 2010

AUTOBIOGRAPHIES

Après avoir lu un extrait de "les Mots" de Jean-Paul Sartre qui était dans notre manuel scolaire Ça Marche 4 de l'année dernière, on a étudié le genre littéraire de l'autobiographie et nous avons fait un atelier d'écriture. Notre professeur a corrigé nos productions et nous a demandé de publier sur le blog celles que nous préférions. En voilà quelques-unes. La première est celle qui a été réalisée par notre camarade Ana Gomes Paz.

1. (..) L’école avait fini et les vacances d’été étaient sur le point de commencer. J’avais eu sept ans ce mois-là et comme cadeau d’anniversaire j’avais demandé à mes parents de voyager en avion. J’aimais voyager en avion parce que je me demandais comment c’était possible qu’une machine si grande puisse voler. Je rêvais de la sensation qu’une personne peut éprouver quand elle est en train de voler. Je rêvais toutes les nuits de ce moment. J’imaginais que le pilote de l’avion m’apprenait à piloter l’avion et qu’à la fin nous atterrissions à Disneyland Paris ! .
J’aimais les histoires et les films de Disney. Aller à Disney c’est le rêve de tous les enfants : je voulais monter dans les différentes attractions, voir les différents spectacles la soirée, connaître les personnages Disney, et la nuit dormir dans le palais Disney. Mais malheureusement tous mes désirs ne pouvaient pas être réalisés. Mes parents avaient décidé d’aller en Russie, parce que ma mère est une passionnée des arts, et elle voulait voir l’exposition des Romanov à St. Petersburg. Ma mère me disait que je pouvais connaitre le palais de la princesse Anastasia, un des personnages Disney, mais je ne voulais pas aller en Russie. Je détestais la Russie parce que ma grand-mère m’a raconté que son oncle avait disparu là-bas pendant la guerre civile d’Espagne, ainsi que j’avais peur de disparaître , moi aussi.
Quand ma mère m’a donné la nouvelle, je suis restée très triste et terrorisée. Je faisais de mauvais rêves où je me perdais en Russie, et personne ne m’aidait parce qu’ils ne comprenaient pas ma langue ! Les cauchemars devenaient insupportables et le voyage était chaque fois plus proche. L’angoisse et la peur me faisaient tourner la tête ! .Le grand jour était arrivé et j’étais plus nerveuse que jamais ! Quand nous sommes arrivées à l’aéroport, nous avions rencontré quelques amis de mes parents avec leurs enfants : les parents de Paula et Marie, et les parents d’Eloi et Adrian. Paula et Eloi sont amis de ma sœur. Ils sont plus grands que Marie, Adrian et moi. Ils étaient dans l’aéroport parce qu’ils allaient à Saint Feliu Guíxols pour visiter leur famille.
Quand nous sommes entrés dans l’avion, nos parents nous donnèrent à chacun un sac à dos que nous ne pouvions pas ouvrir. Ma sœur et nos amis commençaient à spéculer ce qui pouvait y avoir dans ce sac, mais j’étais très occupée en parlant avec le pilote. J’étais émerveillée de tous les boutons que nous pouvions trouver dans cette cabine, et de toutes leurs fonctions. Finalement, on est arrivés et on devait changer d’avion. Comme il restait deux heures pour le charter prochain, nous avions décidé de manger dans un restaurant à Saint Feli avec nos amis.
Pour aller au restaurant nous prîmes un bus dans l’aéroport. Pendant le court voyage, nous avons commencé à voir beaucoup de cars de Disney, et quand le bus s’arrêta, nous vîmes un grand hôtel décoré avec des choses de Disney. Tout à coup, tout le monde sortit du bus et courut voir l’hôtel, sauf moi, que je suis restée avec mon père. Je suis restée immobile à côté de mon père, et après un moment de réflexion, je lui demandai : « où sommes-nous ? ». Et tout à coup j’écoutai la voix d’une femme qui disait: « Ouvrez votre sac et prenez votre stylo et le bloc denotes, Mickey est derrière vous ! » Et quand je me retourne, je vois une queue d’enfants en train de demander un autographe.(…).

Ana Gomes Paz.1º Bachillerato A. « Où sommes-nous ? ». Octobre 2010.


2. J'ai pris la main de ma mère en tremblant et j'ai écouté des enfnts crier et rire. J'avais peur, raison pour laquelle je lui avais demandé de rester là jusqu'au début des cours.
C'était mon prèmier jour de classe dans cette école et j'avais très peur. J'avais dejá connu ma professeure et je savais qu'elle était très sympa et aimable, mais je ne savais pas comment seraient mes nouveaux copains. Et en plus, ils savaient tous parler l'espagnol; moi non. Je ne savais aucun mot en espagnol, car mes parents sont portugais et je n'ai pas de famille espagnole. J'entrais dans cette école seulement puisqu'elle était considerée très bonne pour notre éducation et en plus, elle était bien située aussi.
Quand je suis entrée dans ma salle de classe, j'ai pensé 'oh non!!. Tous les enfants étaient en train de crier, sauter et courir par la classe. Tout à coup, un garçon m'a vu et a avancé rapidement vers moi, sans me donner la chance de m'échapper.
- Salut! Je m'appelle José. Comment tu t'appelles?
- Hmm... je suis Mariana.
Alors, le garçon a disparu pour informer les autres de la nouvelle présence. Puis, chacun des élèves est allé jusqu'à moi pour demander les mêmes choses: qui était moi, comment je m'appelais, etc. Quand ma professeure est finalement entrée, tous les élèves savaient dejà mon prénom. Cette recré, un groupe de filles m'a invité à jouer aves elles et j'ai rapidement fait des amis et appris l'espagnol, et j'ai laissé de confondre les noms des couleurs(rojo? roxo? quoi?).
Mon enfance dans cette école a été très amusante et complète. Après mes premiers amis, l'expérience du premier petit ami était arrivée: j'étais amoureuse du garçon qui avait les yeux les plus beaux de la classe, le plus amusant, qui passait les journées à jouer au football. Après avoir passé cinq ans de ma vie essayant de le conquérir, et non le laisser à mon ennemie Carlota, lui finalement , il m'a demandé si je voulais être sa petite amie, de la manière la plus romantique possible:
- Mariana!
-Quoi?
-J'ai une question pour toi, mais il faut que je la fasse vite, car je suis en train de jouer au football.
-Oui, c'est quoi ce que tu veux savoir? Je lui ai demandé, avec mon coeur sur le point de sortir de mon corps.
- Tu veux... être ma petite amie?
Comme la surprise était grande, je suis restée là bouche bée.
-Ah oui!
-Bien! je vais continuer mon jeu.
Ma première expérience amoureuse avait commencé. J'ai éprouvé une grande émotion en ce moment-là mais après j'ai appris une leçon qui me servirait pour toute ma vie: les hommes sont très compliqués.
Un mois plus tard, il m'avait changé pour Carlota! J'étais en colère! Pendant mon voyage de fin d'études de la Primaire, j'ai réussi à faire ce que je voulais :j'étais de nouveau sa petite amie! Ce voyage a été incroyable! Et je sais que depuis que je suis entrée dans l'ESO j'ai beacoup changé, mais je n'oublierai jamais ces souvenirs d'enfance!

Mariana Lima. 1º bachillerato B

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