jeudi 28 octobre 2010

LA PHOTO QUI TUE d'Anthony Horowitz

EXAMEN DE « LA PHOTO QUI TUE » réalisé par Lucia Branco. 1º Bach. A

a) Le registre fantastique dans l'histoire, on le voit en premier lieu dans la magie noire que le protagoniste découvre, son enquête commence avec les meurtres de son chien et du cérisier. À partir de ce moment-là, l'histoire prend un chemin complètement différent du registre banal de la narration, et nous conduit à la chute, le climax de la nouvelle. C'est là que le texte est tout à fait fantastique. Ici, l'important c'est que le lecteur parcourt avec le protagoniste les événements terrifiants pour que, à la fin, nous restons "effrayés", comme dit le titre, "une histoire qui nous glace le sang".

b) L'écrivain nous entraîne vers les destins horribles car c'est celle-ci la structure d'une nouvelle à chute: une scène banale, normale, se transforme dans une fin incroyable, qui nous laisse sans souffle. C'est aussi une histoire avec une humour noire, et fantastique; c'est une autre raison de ces "destins horribles".

c) Le titre "La photo qui tue" se justifie au fur et à mesure qu'on lit: tous ceux qui sont photographiés, sont morts après . De cette façon, les meurtres se suivent: le cerisier, le chien Polonius, peut-être les étudiants (on ne sait pas bien s'ils sont morts à cause de la magie noire qu'ils étaient en train de faire, ou de la malédiction de l'appareil), et à la fin, Londres et ses habitants.

d) La famille King est composée par Christopher, le père, un acteur de théâtre; Elizabeth, la mère; Matthew, le protagoniste, qui achète la caméra; et Jamie, son petit frère. C'est Matthew qui nous conduit au cours de l'histoire; on suit, comme lui, l'enquête et la découverte de la malédiction. Ensuite, ce sont les photos que ses parents ont prises qui aident Matthew à deviner ce qui est en train de se passer; et Jamie, à la fin, qui prend une photo à Londres.

e) L'appareil photo a eu une importance considérable au cours de l'histoire. À cause de la "magie" qui entoure cet appareil .Les gens ont crée des mythes et légendes comme le fait de prendre des photos aux morts, avoir une photo de la personne qu'on veut maudire... justement parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a dedans la caméra, et parce que ses photos restent dans le temps, la mémoire; c'est un moment qu'on capture. C'est pour cette raison que l'auteur l'utilise pour son histoire.

f) À la fin de la nouvelle, Matthew court vers le parc où se trouvent ses parents et son frère, avec la caméra photos. Quand il y arrive, il est soulagé de savoir qu'ils n'ont pas pris une photo ensemble, mais après, son frère lui dit qu'il a pris une photo fantastique - à la ville de Londres. L'humour noir de l'auteur se voit ici, car, juste au moment où le lecteur sait que la famille est sauvée, on lit que la victime c'est Londres, la ville entière et ses habitants. Décidemment l'auteur joue avec nous.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire