La deuxième conférence sur
un livre lu et apprécié pendant notre adolescence nous
conduit à nouveau à l’écrivain né à Oran en 1913. Cette fois c’est M. Ibarra,
professeur d’anglais à notre lycée qui a osé -oui, osé car il s’est exprimé en français- partager avec la
classe de 2e année de Bachillerato ses souvenirs sur La peste et ses conclusions les plus
actuelles.
Le 17 avril le professeur Ibarra est venu pour faire une conférence sur La Peste, d’Albert Camus (un auteur que
notre classe a essayé de mieux connaître à travers la lecture de L’étranger). Le professeur Ibarra a dit
qu’il avait lu le livre deux fois et que la deuxième fois il a beaucoup plus
profité de sa lecture parce qu’il était adulte et, jeune homme, il n’avait pas
été capable de s’apercevoir de quelques remarques qu’il avait trouvées plus
tard.
Le professeur Ibarra nous a parlé des personnages du livre qui sont, en
général, des braves personnes – le médecin Rieux en est le représentant- qui
luttent pour le bien commun et pour que la communauté d’Oran –la ville où la
peste s’est répandue- puisse vaincre ce fléau ; mais il y a aussi des
personnages qui symbolisent les gens qui profitent des situations de misère
pour gagner de l’argent, des personnages, comme Cottard, qui représentent le
manque d’éthique.
En ce qui concerne le récit, ce qui se passe c’est que la peste apparaît à
la ville d’Oran (la seconde en importance de l'Algérie) et que les autorités y déclarent l’état de quarantaine. À partir de ce moment il y a une lutte
constante pour protéger les habitants de la ville contre la peste et contre les
dangers qui existent à l’intérieur de la ville. L’esprit de solidarité, l’humanisme
et l’amitié sont très importants dans cette œuvre et l’auteur y fait une réflexion
sur l’espoir.
Un autre aspect très intéressant de la conférence a été une possible
signification du récit par rapport à l’Histoire. Le livre a été publié peu après
la fin de la Seconde Guerre Mondiale et la peste ressemble beaucoup au nazisme.
Dans la ville d’Oran on peut trouver les personnages de la Résistance (Rieux ou
Tarrou)et ceux de la France de Vichy, qui refuse de lutter pour la démocratie
en s’alliant avec l’Allemagne nazi.
Pour conclure je voudrais dire que la conférence du professeur Ibarra m’a
semblé très intéressante. J’ai l’intention de lire La peste et je me sens préparé pour comprendre.
Tomás Ribeiro Rosa 2º Bachillerato B
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