lundi 20 mai 2013

Concours littéraire de récit court 2013

Le 25 avril on a remis les prix du concours littéraire 2013. Le texte à rédiger devait partir d’une phrase tirée d’un roman de J. M. Caballero Bonald, Prix Cervantes 2013, Deux jours de septembre. Même si les textes des primés ont été édités en papier, nous ne voulons pas les oublier dans notre blog. Les élèves gagnants en langue française ont été Rita Akbil (1º ESOA), Francisco de Assis Francisco (4º ESOC) et Bárbara Pereira (1º Bachillerato A).

« Il a arraché une feuille d'un petit cahier scolaire ; parmi ses feuilles il y avait un gros crayon de menuisier.  Il a commencé à faire ses comptes... »
José Manuel Caballero Bonald
Deux jours de septembre

Il a commencé à faire ses comptes, quand tout d´un coup il a découvert une formule enchantée, il a vérifié et il a vérifié à nouveau. Il l´a lue à haute voix et il s´est retrouvé dans un pays magique où tout était en rose, en bleu et en arc-en-ciel. Il se pince pour voir si ce n´est pas un rêve mais non ce ne l´est pas. C´est bien réel. Il avait décidé de découvrir ce monde féerique et il  m´est apparu  une jolie fille aux cheveux  longs, bruns, aux yeux noirs, elle me lance des regards  “ maléfiques” et en même temps amoureux. Je me rapproche peu à peu, j´essaye de la toucher mais elle a disparu pour réapparaître derrière moi, elle m´a pris la main et elle a commencé à parler comme si de rien n´était, et m´a fait visiter sa “ maison”, quand j´essayais de parler et m´a vite coupé la parole “Jasmine”, elle s´appelait comme ça.
On pourrait rester des heures à l´écouter mais….ça serait déjà trop ce qu´elle disait ; c´est pour ça qu´il a pris tout son courage et il a crié à haute voix.
Il ne savait presque pas ce qu´ il était en train d´arriver il a commencé à trembler, soupirer, et elle, l´unique chose qu´elle se contentait de dire c´était oui, elle m´a regardé d´un air malin, si malin qu´il se posait plein de questions à la fois quand la réponse à tout ça était juste là.
On ne l´appelait pas juste “ Jasmine”, non, elle avait un autre nom. “Raiponce” parce qu´elle répond à toutes les questions. Il lui a posé toutes les questions qu´il lui a paru.
À ce moment elle m´a donné une feuille blanche où elle avait écrit “dis-moi” tout ce que tu veux, et je te le dirai. Il s’est réveillé sur son pupitre en plein examen de maths quand toutes les réponses étaient sur le papier.

Rita Akbil    1º-A


Il était un garçon de huit ans. Il était blond et il avait des yeux bleus qui, en ce moment, pleuraient. Il regrettait sa mère. Sa mère était dans l’hôpital de la ville, et il était dans la maison avec son oncle et sa tante. Il se rappelait  de sa mère, comment elle était : une belle dame, qui  travaillait dans l’école de son fils et qui vivait pour lui.
Toutes les nuits elle lui lisait des histoires de voyages avec de grands voyageurs, il aimait ces histoires. Mais son histoire préférée était celle d’un jeune garçon qui est allé en Amérique du sud et qui a perdu sa famille. El il a découvert ce merveilleux continent.
Mais, maintenant il ne sait rien de ce livre ni de ces histoires et le pire c’est qu’il n’écoutait plus la voix de sa mère pendant ces jours.
Sa mère, elle avait eu un accident avec sa motocyclette.
Et il ne l’avait pas visitée à l’hôpital. La veille, son oncle lui avait dit :
-Ça marche ! Nous allons visiter ta mère.
Quand ils sont arrivés á l’hôpital il a commencé à courir à la recherche de la chambre, il a commencé à courir pour retrouver sa mère, pour retrouver ses histoires, et cette voix…
Mais il ne l’a pas trouvée. Après, quand son oncle et sa tante sont arrivés ils ont demandé au docteur où était sa mère.
Le docteur a eu une conversation avec eux. Et le garçon n’a pas compris toute la situation. Après la conversation le docteur leur a dit qu’elle n’avait pas résisté.
Quand le garçon a vu son oncle et sa tante il a demande où était sa mère. Ils lui ont dit : «Ta mère a besoin de rester quelques jours dans l’hôpital. Elle reviendra chez nous bientôt».
Quand ils sont arrivés à la maison, le garçon a trouvé le livre sur le voyageur en Amérique du sud et il s’est rappelé de ce que sa mère lui avait dit :
«Un jour nous irons en Amérique du Sud».
Soudain, il y a eu une idée. « Quand ma mère arrivera à la maison je vais lui offrir un cadeau : un voyage en Amérique du Sud ! »
Et avec cette innocence d’un enfant il a cassé sa tirelire et il a arraché une feuille  d’un petit cahier scolaire qui avait, parmi ses feuilles, un gros crayon de menuiser. Il a commencé à faire ses comptes…

Francisco de Assis Francisco 4ºC


Il a arraché une feuille d’un petit cahier scolaire; parmi ses feuilles il y avait un gros crayon de menuisier. Il a commencé à faire ses comptes. C’était tout ce qu’il pouvait faire maintenant. Il avait déjà tout essayé. Il savait qu’il ne réussirait pas. Tout ce qu’il voulait, c’était elle. Seulement elle. Tout ce qu’il avait eu un jour, il l’avait laissé. Et elle? Bon, elle avait été intéressée pendant un an, mais après, elle avait continué sa vie comme si rien ne s’était passé. C’était une fille qui s’intéressait uniquement aux apparences. Elle voulait paraître normale. Mais, être  « normal », c’est quoi ?
Il souffrait. Elle le savait. Il l’aimait plus que rien au monde. Claudine était le seul mot qu’il voulait écouter. Il pensait : ‘La chimie est une science exacte; si l’amour n’est fait que de réactions chimiques, donc ça devait être exact, mais ce n’est pas le cas. L’amour est un sentiment de l’âme, abstrait, ce n’est ni juste ni exact. Si l’amour est aussi compliqué, pourquoi nous le cherchons  toute une vie ?’  A ce moment, il a tourné la tête et a regardé sa feuille. Il avait écrit : Toi + Moi =    . . Ça, c’est l’amour. Quelque chose qu’on ne peut expliquer mais qui accompagne notre vie et apparaît quand on ne veut pas. Tout le monde a besoin d’amour. Quand il y pensait, il devenait triste. Il croyait qu’il n’aimerait jamais personne  d’autre que Claudine, donc il resterait tout seul toute sa vie.
Tout d’un coup il entendit un bruit et se réveilla. Tout ça n’avait été qu’un rêve. Claudine l’aimait aussi. Ils étaient ensemble depuis un an et leurs vies coulaient sans problèmes. Ce rêve était triste, mais avec un côté positif : c’était une très bonne dissertation sur l’amour. 


Bárbara Pereira 1ºBachillerato A.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire