jeudi 24 juin 2010

LE CONCOURS LITTÉRAIRE DU LYCÉE


Comme tous les ans les élèves de notre lycée sont convoqués à participer à un concours d'écriture rapide qui est organisé par les départements d'espagnol, portugais, anglais et français. Les élèves disposent d'une heure et demie pour construire leur texte en la langue qu'ils décident (espagnol, portugais, anglais, français)à partir de la citation d'un écrivain espagnol qui a été choisie par les départements et qu'évidemment ils ne connaissent pas préalablement. Une fois les textes sélectionnés, on décerne les prix des différentes catégories: Catégorie 1º,2º ESO; catégorie 3º, 4ºESO; catégorie Bachillerato.
Les élèves qui ont réçu leur prix ont été:
Mariana Azevedo, 2ºB. ESO
Marjana Bouazza, 4ºC. ESO
Juan Sebastián Mederos, 2ºA. Bachillerato
Félicitations!!!!

5 commentaires:

  1. Mariana Azevedo. 2ºESOB26 juin 2010 à 15:55

    Voici le poème que j'ai écrit à partir de la phrase donnée de Carmen Martín Gaite.
    Il n’y avait pas dans tout le village
    Une fille aussi bizarre que la fille du menuisier.
    Julie, la fille qui a perdu le visage
    Et a seulement un pied.

    Pauvre fille-là, qui s’appelle Julie,
    Une petite fille qui a les yeux marron
    De jolis cheveux gris
    Et une belle robe en coton.

    Monsieur le menuisier,
    Porte un vieux pull rouge,
    Parce qu’il était aussi pompier
    À l’époque où ils vivaient à Bourges.

    Tout le monde veut une fille comme Julie,
    Mais personne ne l’aura.
    Ce poème peut être joli,
    Mais il est à moi car je l’ai écrit.

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  2. Marjana Bouazza.4ºC26 juin 2010 à 15:58

    Moi, à partir de la phrase de Martín Gaite j'ai fait un texte qui est plutôt un conte.
    Il n'y avait pas dans tout le village une fille aussi bizarre que la fille du menuisier, elle avait une beauté inexplicable, mais sa façon d'être était horrible. Chaque matin elle partait près de la fontaine et commençait à chanter. Un matin d'été je l'ai suivie jusqu'à la fontaine et je l'ai écoutée chanter. Sa voix était horrible, donc il a commencé à pleuvoir, plus elle chantait fort, plus la pluie augmentait. J'étais complètement mouillée, alors j'ai décidé de retourner au village. Le soir, je suis partie à un dîner que donnait ma tante, et là-bas je l'ai rencontrée, comme d'habitude elle était seule. Mais la peine que j’éprouvais m’a fait rapprocher d'elle pour lui parler.
    Pendant des heures j'ai essayé, mais elle ne me répondait pas, donc j'ai dû abandonner. Deux semaines plus tard, pendant que je me baladais dans les rues, elle s'est approchée de moi, mais elle ne m'a pas parlé. J'ai essayé de l'éviter, mais c'était impossible puisqu'elle me suivait. Au moment le plus imprévu, elle a commencé à chanter, mais cette fois-ci sa voix n'était pas horrible du tout, tout au contraire, elle était plutôt magnifique. Plus elle chantait fort, plus il faisait chaud. Et d'un coup, elle s'est arrêtée. Des larmes ont commencé à glisser de ses yeux, donc j'ai dû intervenir pour qu'elle recommence à chanter, mais plus je la consolais plus elle pleurait fort.
    Au moment où j'ai voulu partir, elle me prit par la main et m'emmena dans un endroit inconnu, j'ai essayé de me lâcher mais c'était impossible. Après un long chemin on est enfin arrivées. Il y avait des fleurs partout de toutes les couleurs, et des cascades d'eau transparente. Au milieu de ce beau paysage il y avait une maison. Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait là-bas, alors je le lui ai demandé. Mais cette fois-ci, elle m'a regardé dans les yeux et m'a répondu. Elle y habitait depuis que ses parents avaient été tués par les villageois parce qu'ils croyaient qu'ils étaient dotés d'une énergie diabolique. C'est pourquoi elle détestait de parler avec les gens du village.
    De toute façon, je voulais être sûre de ce que j'avais vu l'autre jour près de la fontaine mais au moment où j'ai voulu lui en demander, elle m’a dit au revoir et a disparu. Depuis ce jour -là je ne l'ai jamais revue, pourtant je n’ai pas réussi à l'oublier. Je pense à elle tous les soirs et de temps en temps je pars visiter la fontaine et sa maison. Cependant les fleurs et les cascades n’y existent plus. Le village n'était plus le même, la pluie n'était plus aussi puissante et le soleil ne brillait plus aussi fort.
    Elle s'appelait Isidora et c'était la fille la plus belle du village.

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  4. Juan Sebastián Mederos Valdivia.2ºBach.A26 juin 2010 à 16:07

    Moi, j'ai écrit une histoire d'amour pleine de silences et de non-dits.


    Peut-être c’était la façon de s’habiller, peut-être ses courbes. Je crois que je n’ai jamais bien su pourquoi je l’ai aimée.
    Il n’y avait pas dans tout le village une fille aussi bizarre que la fille du menuisier. J’ai conclu après six mois que j’aimais son aspect rural, sa façon d’être, ses imperfections qui étaient bien plus que des défauts. Bref, je l’aimais.
    Je l’avais vue pour la première fois en hiver. Ce jour-là, l’ombre du ciel pleurait et la rue principale du village était devenue une petite rivière. J’étais chez moi en regardant par la fenêtre les vieilles voitures qui passaient devant. Aucune de ces machines ne s’arrêtait, il semblait comme si le village n’était qu’une montagne de ruines sans intérêt pour le voyageur.
    Mais à cinq-heures de l’après-midi lorsque le soleil s’échappait par le milieu de deux montagnes et je donnais la dernière bouffé à ma cigarette, la pluie s’est arrêtée tel qu’un pauvre mouvement urbain. Enfin une voiture qui freine. Elle s’arrête!- j’ai pensé. Soudain les portes s’ouvrent et un homme barbu et deux femmes sortent sans regarder que la porte principale de l’hôtel de ville.
    Trois jours après, le village avait gagné un nouveau menuisier et encore plus, deux habitants oisifs : une femme rachitique un peu vielle et une jeune femme, mère et fille. Au bout de trois mois la mère est morte et après un très grave accident à la main du menuisier, Agnès a dû commencer à aider son père. Elle ne parlait avec personne et ses vêtements étaient devenus vieux comme des haillons.
    Mais en été quand tout le monde transpirait car la chaleur séchait les champs autrefois verts, j’ai vu au fond de la rue une femme qui tombait. J’ai couru pour l’aider et je l’ai reconnue, Agnès. Elle était tombée inconsciente à cause de la chaleur frappante. Je l’ai levée et je l’ai portée dans mes bras jusqu'à chez moi. Je l’ai soignée et quand elle s’est levée il me manquait les mots…Elle est partie après m’avoir remercié. Je la voyais tous les jours, elle me souriait, moi aussi. Mais l’hiver est arrivé et avec la fin de l’automne elle est partie. Je me suis senti ridicule. Mais tout ça a disparu avec le temps.
    Une nouvelle fois j’étais devant ma fenêtre et je mourais toujours un peu en regardant passer les saisons de l’année.

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