Resumen de las actividades del Departamento de Francés del Instituto Español "Giner de los Ríos" de Lisboa
dimanche 18 avril 2010
L'ENFANCE D'UN CHEF de Jean Paul Sartre
Résumé du livre
Dans le livre, « L’enfance d’un chef »le personnage principal, Lucien, est tout le temps en train de se questionner ; «est-ce que j’existe ?». C’est un livre existentialiste et il se questionne toujours. Lucien est un tipe bizarre; il ne sait pas s’il est homosexuel ou pas, et il pense qu’il aime sa mère.
Dans son enfance, il aime sa mère mais il déteste son père, car il le voit comme un rival. Sa mère se serre contre lui et le comprend toujours. Il dort avec ses parents jusqu'au jour où il décide d’aller dormir tout seul. Quand il y a des visites il aime les femmes qui n’ont pas de mari. Après avoir parlé avec le curé il commence à tuer des plantes et des fourmis, seulement par plaisir. Lucien convainc Riri, son cousin, qu’il est somnambule, et par la même occasion se convainc lui-même. Il est toujours très influencé par les opinions des autres, il est défini par eux. Il suffit qu’on lui répète quelque chose pour qu’il ne le questionne pas. Durant une promenade avec son père, Lucien apprend ce qu’est un chef et de ce qu’il devra faire quand il grandira. Durant son enfance et sa puberté, Lucien a toujours été un très bon étudiant.
Lucien se questionne sur son existence encore. En même temps la situation de M. Fleurier (son père) se détériore, parce que les revendications ouvrières d’après la guerre font son apparition avec les bouleversements sociaux. Les ouvriers commencent à pouvoir accéder à des biens, au grand effarement des bourgeois. Les ouvriers perdent leur respect avec Lucien. C’est alors que Lucien envisage le suicide pour fuir de son problème existentialiste.
Un nouvel élève, Berliac, se fait remarquer par ses mauvaises notes, le fait qu’il ne travaille pas, qu’il s’habille à la mode, qu’il se fasse aimer en distribuant des cigarettes. Lucien devient son ami et il se soumet à Berliac. Berliac c’est le garçon qui lui parle de la psychanalyse.
La psychanalyse conduit Lucien à avoir peur de lui-même. Berliac commence à sécher le lycée et un après-midi que Lucien le rejoint au café, Bergère entre. Lucien a une réaction passionnée, il rougit et le trouve beau ; Bergère a un chaud regard tendre pour Lucien. Bergère séduit Lucien. Il le traverse avec le regard, il lui parle de beaucoup des choses qu’indirectement sans que celui-ci se rende compte qu’il se fait draguer. Bergère ne fait que singer bêtement les surréalistes : même s’il possède des objets inquiétants (en trop grand nombre, rompant leur valeur), c’est le confort bourgeois qui domine ; il est en outre misogyne (objets humiliants pour les femmes) et antisémite.
Lucien refuse de prendre du haschich lorsqu’il rencontre Berliac chez Bergère et les deux amis rompent définitivement. Il part avec Bergère à Rouen où ils partagent une chambre. Dans la salle de bain, Lucien enfile les pantoufles de sa mère ; quand il est nu, Lucien provoque Bergère et se laisse faire mais celui-ci n’arrive pas à l’exciter. Lucien fuit par cacher sa honte ; lorsqu’il revient Bergère l’embrasse, ce qui le fait penser à Mme Besse et à lorsqu’il était une poupée.
Lucien se convainc qu’il n’a été qu’une victime. Il essaye de récupérer son rôle de futur chef, en se basant sur sa santé morale et la responsabilité. De retour à l’école un nouvel élève est là, Lemordant. Il est médiocre mais il a l’air d’un roc tranquille ; Lucien envie cette imperméabilité. Lemordant sort de son apathie seulement en rapport avec l’antisémitisme : il utilise la violence injustifiée contre Loewy (un juif).
Il est déterminé par ses responsabilités et ses droits, par son pouvoir de commander aux autres. Il existe parce qu’il a le droit d’exister. Il rêve de posséder.
Commentaire Personnel
Avant, durant et après avoir lu ce livre, j’ai toujours pensé la même chose: je n’allais pas aimer ce livre. Pour moi, c’est un livre très compliqué. Si notre professeur ne nous avait pas donné des informations et des explications sur Sartre et son œuvre, je n’aurais compris qu’une dixième partie de ce que je comprends maintenant (et même comme ça, je ne comprends pas trop). J’imagine que pour les personnes qui aiment la philosophie, ce livre sera presque une bible.
On peut quand même réfléchir un peu. Ces choses de la psychanalyse et de se questionner de notre existence, je pense que c’est bien, mais dans mon cas je n’ai jamais pensé si j’ai le droit d’exister ou pas. Ce sont des choses sans aucune importance et consacrer un livre à ça, pour moi c’est comme si on avait arraché des arbres sans raison.
Quelques notes bioographiques de Jean-Paul Sartre
Il est né le 21 juin 1905 à Paris et il meurt le 15 avril 1980 à Paris. C’est un philosophe et un écrivain français; et il a écrit des drames, des romans et des nouvelles. Prolifique et hyperactif, il est notamment connu pour ses paradigmes philosophiques que l'on regroupe sous le nom d'existentialisme, aussi bien que pour son engagement politique, de gauche radicale.
L'œuvre de Jean-Paul Sartre, à part les essais et les textes philosophiques comme L'Être et le Néant (1943) ou L'existentialisme est un humanisme (1945), il a aussi des textes littéraires comme La Nausée (1938) ou Les chemins de la liberté (1945). Notamment la nouvelle qui nous intéresse L’enfance d’un chef (extraite du recueil Le Mur) , son théâtre avec des pièces comme par exemple Les Mouches (1943), Huis clos (1944) ou Les Mains sales (1948) - est aussi une part importante de son activité littéraire durant la période existentialiste. Dans une période plus tardive, il publie aussi en 1964 un texte autobiographique très connu, Les Mots, qui porte sur les onze premières années de sa vie, ainsi qu'une vaste étude sur Flaubert (L'idiot de la famille, 1970-1971).
Intransigeant et fidèle à lui-même et à ses idées, il a toujours rejeté les honneurs (à l'exception toutefois du titre de Docteur Honoris Causa de l'Université de Jérusalem en 1976). Il refuse notamment le prix Nobel de littérature de 1964.
Luis Dezcallar, 1º Bachillerato A.
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Nouvelle très intéressante, style de Sartre bien présent (ça se lit facilement, descriptions simples et concises).
RépondreSupprimerA lire pour ceux qui s'intéressent à l'existentialisme.
Intéressant, livre très compliqué, les styles auraient mérité d'être mieux expliqués dans cette analyse
RépondreSupprimerBon travail quand même
travail complétement nul. Comme une personne peut dire que les questions existentielles (métaphysiques) n'ont aucune importance ? Elles sont la base de tout !!! (philosophe ou pas)
RépondreSupprimerAttention, il ne dit justement pas que les questions existentielles n'ont aucune importance, elles sont nécessaire si l'on veut donner un sens à sa vie, comme tu le dis. Mais ce que Sartre dénonce, c'est le manque d'authenticité, de valeur personnelle profonde, de convictions dans les réflexions et les actes de Lucien. Il ne rejoint le parti ignoblement antisémite que parce que ce groupe lui fournit un milieu social dans lequel il se sent valorisé. Il est constamment tourné sur lui-même, mais ne prend jamais de réel décision, ne fait jamais face à la réalité. Il se laisse tripoter par Bergère, car il a honte d'aller à l'encontre de ce personnage qui incarnait un modèle pour lui. Il est le jouet des circonstances, et se laisse balader par les événements de sa vie qui sont dirigée par son manque de confiance en lui, donc par son besoin de se valoriser. Ce que Sartre dénonce, c'est ces personnes qui, manque de réflexion propre et profonde, se rallient à des causes quelconques, dirigent leurs actes et ne prennent des décisions qu'en fonctions de la pensée populaire du milieu social dans lequel ils évoluent ou veulent évoluer, les "monsieurs et madames tout-le-monde" qui refusent de penser par eux même par peur de se sentir rejeté ou exclu du cercle auquel ils aimaient tant appartenir. C'est tout l'inverse du reniement de la réflexion qui est prôné par Sartre ! Je trouve ce livre génial !
RépondreSupprimerPour moi, je trouve que cette nouvelle est très importante, pourquoi? ; parce que le fait de dire :<< est ce que j 'existe >> , c'est un peu difficile , et lorsqu'on arrive à penser de quelque chose comme ça ; c'est le moment où on peut lire cette Bible , Bref , je confirme que cette nouvelle a une relation complète avec le Cogito , autrement dit : << j'ai lu "l'enfance d'un chef" , alors j'existe >>.
RépondreSupprimerPour sa biographe, Annie Cohen-Solal, L'Enfance d'un chef est des premiers textes engagés de Sartre.
RépondreSupprimer"Chaque homme doit inventer sa vie" Lucien fait l'apprentissage du métier d'homme, il fait ses expériences et choisit de ne plus fréquenter Bergère, de signer la pétition, de s'engager dans l'action française, de haïr les juifs...il prend donc des décisions fortes quelles que soient ses motivations. Contrairement à ce qui a été dit plus haut je ne pense pas qu'il manque d'authenticité, il fait l'apprentissage de la vie même si ses choix sont discutables (antisémite, anarchiste, violence...) et apprend à construire son jugement à travers ces relations, ces lectures, les événements qui le touchent . Il n'est pas le jouet des circonstances, il les subit pour mieux construire sa personnalité et ses opinions.
RépondreSupprimerPeut-être manque-t-il de réflexion ? il va où sa liberté et son égo le mènent mais
à cet âge-là les erreurs ne sont-elles le terreau des pensées adultes?