Cette année en Terminale, notre lecture obligatoire pendant le premier trimestre a été "Un aller simple" de Didier Van Cawelaert, et au mois de janvier nous en avons fait un examen. Voilà celui qui a été réalisé par Martim Azevedo. Bravo!
Résumé :
L’histoire commence avec le vol d’une voiture ,qui a un bébé dans son intérieur, par des tsiganes. Ce bébé grandit et est « éduqué » par les tsiganes dans un quartier difficile de Marseille-Nord où il est appelé d’Aziz et gagne sa vie en volant des autoradios. Le jour du repas de fiançailles d’Aziz avec Lila, sa fiancée, il est arrêté par la police à cause d’une fausse dénonce.
Comme Aziz n’avait pas des papiers français, mais marocains il est envoyé au Maroc à cause d’une politique médiatique de réintégration des immigrants en France. Pour l’envoyer au Maroc, Aziz est accompagné d’un attaché humanitaire appelé Jean-Pierre, auquel il dit qu’il vient d’une vallée perdue au milieu de l’Atlas.
Pour trouver cette vallée, appelé Irghiz, ils embauchent une guide, Valérie. Pendant le voyage Jean-Pierre et Aziz développent une relation d’amitié entre eux et une relation amoureuse avec Valérie. Jean-Pierre tombe malade pendant le voyage et meurt, Aziz sent le besoin de régler quelques regrets dans la vie de son ami et va chez ses parents pour qu’ils puissent pardonner l’indifférence et la honte de leur fils envers eux, il réussit et finit le livre que Jean-Pierre écrivait au moment de sa mort, en complétant une espèce de substitution.
Schéma Narratif :
L’action dans le livre est circulaire la situation initiale du vol d’une voiture avec un bébé à l’intérieur se répète à la fin avec le vol d’une autre voiture avec un mort à l’intérieur, ça c’est un symbole qui marque la mort du personnage Aziz qui substitue Jean-Pierre dans sa vie.
L’élément perturbateur de l’action est la maladie de Jean-Pierre, ça finit le voyage et précipite le changement d’identité du personnage Aziz qui trouve finalement un lieu où il appartient vraiment.
Toute l’histoire est pleine de péripéties du premier instant presque au moment final, ces péripéties sont beaucoup de fois influencées par l’hasard, qui a une présence forte dans ce livre, on le voit partout dès le vol de la première voiture à l’arrestation d’Aziz, à la mode de renvoyer les immigrés au pays de ses (« faux ») papiers.
L’élément équilibrant de l’histoire, à mon avis, c’est le pardon des parents de Jean-Pierre et leur acceptation de la substitution de leur fils par Aziz, ainsi que la transformation psychologique d’Aziz qui va de un « Je » à un « Nous ».
La situation finale est marquée par la superposition totale d’identité de Jean-Pierre sur Aziz, qui devient ce que Jean-Pierre voulait devenir.
Analyse des personnages :
Dans cette histoire on a deux personnages principaux (Aziz et Jean-Pierre) qui se ressemblent beaucoup : les deux cherchent une identité qu’ils pensent avoir perdue, ils ne sont pas bien intégrés dans leur milieu et ils souffrent avec ça. La première fois où on note leur ressemblance est quand Aziz se rend compte que Jean-Pierre, comme lui, vient de perdre sa femme, après cette ressemblance devient plus forte et la substitution a lieu, après la mort de Jean-Pierre.
Thème :
Le thème abordé dans ce roman est, à mon avis, l’importance du passé et l’impossibilité de l’effacer ou changer, on peut seulement essayer d’améliorer le futur, mais jamais altérer le passé. On pourrait aussi voir le thème comme la besoin d’avoir origines (le cas d’Aziz) où le besoin d’appartenir à quelque part (le cas des deux protagonistes)
Commentaire Critique :
Ce livre nous emmène à beaucoup de parties chez nous et il nous fait penser à nos origines, à nos erreurs et à notre futur.
L’idée du voyage initiatique est personnifié chez les deux protagonistes : ils ont besoin de trouver un lieu où ils appartiennent vraiment, alors ils acceptent facilement l’idée de partir envers l’inconnu parce qu’ils ont besoin de trouver leur place et parce qu’ils n’ont presque rien à perdre.
On observe que les deux personnages sont très naïfs et sans se rendre compte ils observent leur juxtaposition sans rien faire, du moment où Aziz se rend compte qu’ils ont des problèmes semblables au moment où Valérie est partagée par les deux comme s’ils étaient un, et Aziz prend sa place comme Jean-Pierre.
Ce livre a un humour très particulier qui lui donne une mordacité impressionnante, des situations caricaturales font une critique féroce au système politique et des personnages comme « Place Vendôme » nous font passer des larmes au rire dans quelques instants.
À mon avis les passages les plus émouvants sont les derniers où on se rend compte que Jean-Pierre n’est pas vraiment mort, il est encore vivant chez Aziz qui a pris sa place.
Ce livre nous oblige à penser et même s’il est un peu difficile à lire je l’ai aimé, car il oblige à l’introspection.
L’histoire commence avec le vol d’une voiture ,qui a un bébé dans son intérieur, par des tsiganes. Ce bébé grandit et est « éduqué » par les tsiganes dans un quartier difficile de Marseille-Nord où il est appelé d’Aziz et gagne sa vie en volant des autoradios. Le jour du repas de fiançailles d’Aziz avec Lila, sa fiancée, il est arrêté par la police à cause d’une fausse dénonce.
Comme Aziz n’avait pas des papiers français, mais marocains il est envoyé au Maroc à cause d’une politique médiatique de réintégration des immigrants en France. Pour l’envoyer au Maroc, Aziz est accompagné d’un attaché humanitaire appelé Jean-Pierre, auquel il dit qu’il vient d’une vallée perdue au milieu de l’Atlas.
Pour trouver cette vallée, appelé Irghiz, ils embauchent une guide, Valérie. Pendant le voyage Jean-Pierre et Aziz développent une relation d’amitié entre eux et une relation amoureuse avec Valérie. Jean-Pierre tombe malade pendant le voyage et meurt, Aziz sent le besoin de régler quelques regrets dans la vie de son ami et va chez ses parents pour qu’ils puissent pardonner l’indifférence et la honte de leur fils envers eux, il réussit et finit le livre que Jean-Pierre écrivait au moment de sa mort, en complétant une espèce de substitution.
Schéma Narratif :
L’action dans le livre est circulaire la situation initiale du vol d’une voiture avec un bébé à l’intérieur se répète à la fin avec le vol d’une autre voiture avec un mort à l’intérieur, ça c’est un symbole qui marque la mort du personnage Aziz qui substitue Jean-Pierre dans sa vie.
L’élément perturbateur de l’action est la maladie de Jean-Pierre, ça finit le voyage et précipite le changement d’identité du personnage Aziz qui trouve finalement un lieu où il appartient vraiment.
Toute l’histoire est pleine de péripéties du premier instant presque au moment final, ces péripéties sont beaucoup de fois influencées par l’hasard, qui a une présence forte dans ce livre, on le voit partout dès le vol de la première voiture à l’arrestation d’Aziz, à la mode de renvoyer les immigrés au pays de ses (« faux ») papiers.
L’élément équilibrant de l’histoire, à mon avis, c’est le pardon des parents de Jean-Pierre et leur acceptation de la substitution de leur fils par Aziz, ainsi que la transformation psychologique d’Aziz qui va de un « Je » à un « Nous ».
La situation finale est marquée par la superposition totale d’identité de Jean-Pierre sur Aziz, qui devient ce que Jean-Pierre voulait devenir.
Analyse des personnages :
Dans cette histoire on a deux personnages principaux (Aziz et Jean-Pierre) qui se ressemblent beaucoup : les deux cherchent une identité qu’ils pensent avoir perdue, ils ne sont pas bien intégrés dans leur milieu et ils souffrent avec ça. La première fois où on note leur ressemblance est quand Aziz se rend compte que Jean-Pierre, comme lui, vient de perdre sa femme, après cette ressemblance devient plus forte et la substitution a lieu, après la mort de Jean-Pierre.
Thème :
Le thème abordé dans ce roman est, à mon avis, l’importance du passé et l’impossibilité de l’effacer ou changer, on peut seulement essayer d’améliorer le futur, mais jamais altérer le passé. On pourrait aussi voir le thème comme la besoin d’avoir origines (le cas d’Aziz) où le besoin d’appartenir à quelque part (le cas des deux protagonistes)
Commentaire Critique :
Ce livre nous emmène à beaucoup de parties chez nous et il nous fait penser à nos origines, à nos erreurs et à notre futur.
L’idée du voyage initiatique est personnifié chez les deux protagonistes : ils ont besoin de trouver un lieu où ils appartiennent vraiment, alors ils acceptent facilement l’idée de partir envers l’inconnu parce qu’ils ont besoin de trouver leur place et parce qu’ils n’ont presque rien à perdre.
On observe que les deux personnages sont très naïfs et sans se rendre compte ils observent leur juxtaposition sans rien faire, du moment où Aziz se rend compte qu’ils ont des problèmes semblables au moment où Valérie est partagée par les deux comme s’ils étaient un, et Aziz prend sa place comme Jean-Pierre.
Ce livre a un humour très particulier qui lui donne une mordacité impressionnante, des situations caricaturales font une critique féroce au système politique et des personnages comme « Place Vendôme » nous font passer des larmes au rire dans quelques instants.
À mon avis les passages les plus émouvants sont les derniers où on se rend compte que Jean-Pierre n’est pas vraiment mort, il est encore vivant chez Aziz qui a pris sa place.
Ce livre nous oblige à penser et même s’il est un peu difficile à lire je l’ai aimé, car il oblige à l’introspection.
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