lundi 19 mars 2018

Concours littéraire 2018

Le XIVème concours littéraire a eu lieu le 20 février dans notre lycée. Le texte d'introduction  des productions des participants appartient à l'écrivain Sergio Ramírez; C'est un extrait de son roman Sara. Vous pouvez lire ci-dessous les textes lauréats dans la modalité Français. La remise des prix sera le 19 avril.


"Le Magicien qu'ils devaient affronter n’était pas un magicien ordinaire. Tout d’abord, il était le maître du don de l’invisibilité quand il ne jouait pas à se déguiser. Il parlait dans le vide, dans l’air brûlant."
Sa voix était partout. Ils l’écoutent mais ils ne le voient pas. Il n’était pas amiable. En plus, il était méchant. Ils arrivaient à sentir ses mots, ses phrases qui touchaient leurs visages. 
Antoine a commencé à paniquer comme un malade.
Pierre est resté calme comme toujours, en pensant ce qu’il faut faire pour enlever le magicien de la chambre. « Ça doit être difficile de l’enlever, cependant, il faut essayer. Mais, comment vas-tu enlever un truc que tu ne vois pas? » C’était ça la grande question, la question que personne n’est jamais arrivé à répondre. Soudain, il sait ce qu’il faut faire. Il faut jeter de la peinture fraîche sur le magicien et, comme ça, on le verra.
Ils ont lancé de la peinture mais rien ne s’est passé.
Le magicien a continué à parler dans le vide pour le reste de la vie des deux garçons.
Afonso Brito do Rio Melo da Costa
3ºESO B

"Le Magicien qu'ils devaient affronter n’était pas un magicien ordinaire. Tout d’abord, il était le maître du don de l’invisibilité quand il ne jouait pas à se déguiser. Il parlait dans le vide, dans l’air brûlant."
Comment pouvaient-ils éliminer un magicien qui, avec ses maîtrises incroyables, semblait une divinité, complètement indestructible ?
Ce groupe, leur Ligue, devrait se réunir encore une autre fois (peut-être leur dernière fois) mais on ne peut pas oublier que ces amis étaient unis mais, individuellement, ils étaient blessés. Alors, la question n’est plus comment finir cette guerre, mais comment surpasser leurs difficultés et leurs problèmes. Comment créer la matière dont le magicien ne pourrait pas parler, la clairvoyance d’un être qui est soit invisible soit déguisé.
Il y a sept parties dans ce groupe et chacune y apporte une chose indispensable.
Le Rationnel avait dit qu’ils devraient trouver une solution psychologique. Il disait : « Si le magicien a des pouvoirs inimaginables, nous devons penser comme lui. Nous devons nous demander ce que cette créature veut le plus. » Le problème s’était posé dès le début, car ils n’étaient pas sûrs de leurs propres pouvoirs. Quand le Rationnel avait dit cela, le Sentimental s’était exalté, exaspéré : « Mais comment pouvons-nous égaler nos capacités aux siennes ? avait-il crié.
On savait que la première et la dernière fois avaient été les pires. Un groupe sans confiance est incapable de s’assembler par son propre pied. C’est alors que la « Colle » devenait  importante. C’était lui qui les avait calmés quant ils se sentaient vaincus. « Mais on ne peut pas quitter cette lutte juste à cause d’une défaite, ou même de deux. Nous devons lutter et lutter plus. Et, si vous ne savez pas pourquoi continuer à lutter, si vous n’arrivez pas à trouver une seule raison de continuer à lutter pour votre vie, pensez à moi. Pensez que nous sommes sept personnes seules mais, ensemble, nous sommes une famille. Vous êtes ma famille et je ferais tout pour continuer à lutter pour nous. Je vais lutter pour vous parce que je sais que vous ferez de même pour nous. »
Le Sentimental, des larmes aux yeux, s’est levé ainsi que l’Émotif et le Penseur, en affirmant leur accord avec les paroles de la Colle. L’Énergique et le Pratique se sont approchés du Rationnel pour discuter une nouvelle manière d’arriver à la fin de leur guerre. Le Penseur a embrassé la Colle en le remerciant de ses mots complets et émouvants.
La vérité est que chacun avait en soi un magicien pour lutter contre leur ennemi invisible. La vérité est que le Sentimental avait peur, même si sa famille, ce groupe, était avec lui parce que son magicien à lui créait un air brûlant qui le consommait dans le vide noir. Mais, il est aussi vrai qu’une étreinte de chacune des parties l’a complété un peu plus, de manière qu’il se sentait capable de faire tout s’ils étaient là, près de lui.
Ils ont trouvé dans leur défaite la réponse et les forces dont ils avaient besoin et ils étaient sûrs que maintenant ils pouvaient tout faire.
Beatriz Gomes-Tielas 2ºBachillerato A

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