dimanche 1 novembre 2015

"Le fait du jour", une nouvelle d'Anna Gavalda


Cette année la nouvelle de Gavalda que j'ai proposée à ma classe de Terminale a été "Le fait du jour" et nous avons réfléchi sur le dilemme moral que le protagoniste doit résoudre. Voilà deux des commentaires qui sont arrivés.

Resultado de imagen de anna gavalda je voudrais que quelqu'un m'attende quelque partIl s’agit d’un rapport qu’un homme écrit sur ce qui s’est passé pendant la journée, parce qu’il ne peut pas dormir. Il nous raconte tout sur son travail (il est agent commercial chez Paul Pridault, une entreprise qui vend des produits dérivés du porc.
Le jour sur lequel il écrit, il avait un rendez-vous avec un client et il y avait tellement de brouillard sur la route qu’il avait failli rater la sortie. Quelque temps plus tard, sa femme lui a téléphoné pour lui dire qu’il y avait eu un accident catastrophique sur l’autoroute qu’il avait prise.
Quelques heures plus tard, l’homme découvre que cet accident a été à cause de lui : tout s’est passé parce qu’il avait reculé pour rattraper la sortie qu’il avait presque ratée. Donc, il s’est rendu compte qu’il était le coupable de tous les morts et les blessés.
Alors, à la fin de l’histoire, nous avons un dilemme moral : cet homme devrait-il, même sachant qu’il ne l’a pas fait exprès, aller à la police et se rendre coupable ? Ou devrait-il ne rien dire à personne ?
S’il va à la police, il se sentira probablement mieux avec sa conscience mais, en même temps, ses enfants et sa famille vont vivre avec ce fantôme pour toujours. De l’autre côté, s’il ne dit rien, personne va savoir que c’est lui qui a causé la catastrophe, mais il vivra toujours avec la faute, avec ce poids sur sa conscience.
À mon avis, il faudrait qu’il aille à la police parce que moi, au moins je  ne pourrais pas vivre de cette manière : toujours en me sentant coupable. D’ailleurs, je comprends aussi l’autre possibilité de rester silencieux mais je ne sais pas si je serais capable d’agir comme ça.

Inês Gomes-Tielas (2º Bachillerato B)

Le fait du jour
Cette histoire d’Anna Gavalda est sur un homme, Jean Pierre Faret, qui est agent commercial d’une entreprise de charcuterie appelée Paul Pridault, très connue par le jambon. Comme par son travail il doit se déplacer beaucoup en voiture, un jour où il allait à un rendez-vous, dans un moment d’inattention il rate une sortie et recule pour l’attraper. Sans se rendre compte, ça cause un accident très grave qui produit beaucoup de blessés et la mort de neuf personnes. Quand il arrive chez lui, il voit les nouvelles et il réalise qu’il est le coupable de cette tragédie. Alors, le pauvre homme doit prendre une décision, il doit choisir entre s’inculper pour homicide involontaire et aller en prison, ou ne rien dire parce que personne ne l’a identifié. Sa femme lui demande de se taire pour protéger leurs enfants et c’est pour ça que Jean Pierre est dans un dilemme moral, il ne sait pas ce qu’il doit faire.
À mon avis, je crois qu’il est dans une situation terrible et très compliquée Vraiment, je ne suis pas capable de me mettre à sa place et de décider ce qui serait le mieux. D’un côté, si Jean Pierre se rend à la police, ses enfants, sa femme et sa famille vont avoir la conséquence de le perdre pendant des années où il  va être en prison, quand en réalité il n’a rien fait volontairement, tout est arrivé par une seconde d’inattention. Mais c’est aussi vrai que même si les personnes qui sont tuées ne vont pas retourner, qu’il soit arrêté servirait au moins pour consoler leurs familles et tous les affectés. De l’autre côté, s’il ne dit rien à personne et continue sa vie comme si rien ne s’était passé, probablement la conscience lui pèsera parce que les choses ne seront plus jamais les mêmes. En conclusion, même s’il n’a pas provoqué cette tragédie volontairement, la réalité est qu’il est le coupable, et sa décision seulement dépendra de ce qui le fera sentir le mieux et ce qu’il pense qui sera le plus adéquat pour tous.
Ana Antunes (2º Bachillerato B)

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