jeudi 13 octobre 2011

LE VISITEUR d'Éric-Emmanuel Schmitt



Notre professeur nous a proposé de lire de différents livres aux élèves qui désirent passer leur diplôme B2 ou C1 cette année. Comme elle savait que j'aimais le théâtre elle m'a donné ce livre de Schmitt que j'ai adoré. Voilà l'analyse que j'ai faite.

"Le Visiteur" est une pièce de théâtre avec 17 scènes, écrite par Éric-Emmanuel Schmitt, le même auteur de “Oscar et la dame rose”. En fait, plusieurs simillitudes joignent les deux oeuvres: une briève mais complexe question abordée dans le deuxième livre est plus profondisée dans la pièce de thêatre: Dieu, existe-t- il? Quel est son rôle, d’après nous? Et pourquoi, s’il existe vraiment, ne fait-il rien malgré tout le malheur que nous souffrons aujourd’hui?.

L’histoire est simple, mais originale. Un ancien et malade Freud reçoit, lors de l’emprisonnement de sa fille Anna (pour avoir “insulté” un officier nazi qui venait leur “rendre visite”), un mystérieux jeune homme, beau et plein de vie, dans son appartement. Au début, il pense que c’est juste un autre malade; mais, après, quand il l’a hipnotisé et lui a demandé certaines choses, le visiteur lui répond en racontant un événement qui appartenait à Freud lui-même, et que personne d’autre ne le connaissait. Le psychanaliste commence à douter de sa vraie identité. Le nazi, qui retourna un peu plus tard (il essayait de faire du chantage à Freud pour lui escroquer plus d’argent, mais celui-ci réussit à l’éloigner grâce à une petite aide de son visiteur) en lui disant qu’un mythomane, un fou, s’est évadé de son asile; donc le psychanaliste pense que ce jeune homme est en réalité l’évadé.

C’est à ce moment-là qu’une longue discussion se déroule: quand le “fou” lui demande pourquoi il ne croit pas en Dieu, Freud lui répond, presque comme un homme desespéré, en disant que Dieu ne tient jamais ses promesses. L’inconnu défend Dieu: pour lui, l’homme est la source de tous les maux.
Le nazi revient à nouveau, cette fois-ci pour lui dire que sa fille était sûre et qu’on avait trouvé le fou évadé. Freud se rend compte alors que peut-être, pendant tout ce temps-là, il n’avait pas été en train de parler avec le mythomane, mais avec une incarnation de Dieu.
L’inconnu lui rappelle quelques choses déjà oubliées: s’il avait crée les hommes, ce fut par amour; ceux-ci sont complètement libres et responsables, donc, Dieu laisse d’être omniscient et se trouve incapable de changer les choses; et, malgré tout le mal provoqué par l’homme, c’est la bonté qui les aide à retrouver leur chemin à nouveau.
Anna revint en ce moment-là, et, à l’insistance de son père, connaît le visiteur: cependant, elle voit un homme qui la poursuivait plusieurs fois, et elle n‘était pas interéssée. Freud a des doutes encore une fois, mais, à la fin, s’abandonne à l’opinion de cet inconnu et lui demande de faire un miracle. Ce dernier s’en va, laissant le psychanaliste perturbé et sans savoir quoi dire et en quoi croire, pour, selon lui, “préserver le mystère de Dieu”. Freud essaie de lui tirer dessus avec un revolver, pour voir s’il réussira à s’en échapper, mais il rate son tir.

La pièce, écrite d’une façon simple et facile à comprendre, aborde quelques thèmes qui ont toujours inquieté l’homme et donne même des hypothèses, de possibles réponses à ces questions. L’intéressant ici c’est le constraste entre l’athée pur et rationaliste de Freud et l’inconnu, qui répresente la foi et le mystère. Le dialogue est profond, et quelques fois même humoristique, nous laissant entrer petit à petit dans l’esprit des personnages. Ici, l’intéressant n’est pas de convertir des personnes, mais de nous rappeler pourquoi on croit vraiment en Dieu, après tout, et quel est notre rôle et responsabilité envers Lui.
Bref, j’ai beaucoup apprecié le livre et je le recommends vivement à celui qui puisse être interessé à le lire.




Matilde Contreras de Passos de Abreu Rocha. 2ºBAC-B. Avril 2012

Le Visiteur – Éric-Emmanuel Schmitt

Après Lucía, c'est moi qui a lu ce livre, conseillé par ma professeur Julia.
Ce livre est une pièce de théâtre divisée en 17scènes, et elle traite d’une conversation entre le père célèbre  de la psychanalyse, docteur Freud, et Dieu dans la peau d’un inconnu. La conversation a lieu à Vienne, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Les thèmes abordés sont principalement deux : la question sur l’existence de Dieu, et, s’il existe, pourquoi il permet que de mauvaises choses arrivent.

L’histoire commence avec Freud et sa fille, Anna, dans leur maison à Vienne. Un officier nazi est rentré là et il arrête Anna car elle l’avait insulté. Freud reste seul et il reçoit la visite d’un jeune homme. Il commence à parler et lui raconte une historie de la vie de Freud que seulement il connait, de quand il avait seulement cinq ans, et c’était là qu’il commence à découvrir que personne ne l’entendait et ne lui répondait pas. L’inconnu dit «Il ya toujours quelqu’un qui t’entend. Et qui vient.». Et Freud est étonné et commence à lui poser des questions, comme «Qui sont vos parents ?» et «Quand avez-vous connu Sigmund Freud ?» auxquelles l’inconnu répond avec des réponses étranges, comme qu’il est orphelin de naissance et qu’il connaît Freud depuis qu’il a 5 ans. Freud commence à comrendre, mais le nazi retourne et lui dit que Walter Oberseit, un fou, s’est échappé de l’asile et qui raconte des histoires. Freud croit que c’est l’inconnu. Et il arrête d'y croire.
Freud refuse de croire en Dieu, malgré les nombreuses preuves que l’inconnu lui donne. Il dit qu’il a passé sa vie à défendre l’intelligence contre la bêtise, Dieu lui a répondu qu’il fallait céder parce que cet esprit a besoin d’avoir foi et de croire : besoin de Dieu. Freud dit que ce n’est pas son esprit qui veut croire mais la bête qu'il y a chez lui.
Et la conversation continue. Et après Freud dit que s’il avait Dieu devant lui il lui demanderait des comptes, des comptes pour le mal qui existe dans le monde, dans les rues de Berlin, de Vienne  et des autres cités d’Europe. Il voit Dieu comme quelqu'un d' égoïste. Il accuse Dieu de faire de fausses promesses. La promesse que tout ira bien. Il accuse Dieu de faire les hommes méchants, et de permettre le mal. Dieu lui répond qu’Il a fait l’homme libre, pour le bien et pour le mal, «sinon la liberté  ce n’est rien.».

Après Freud continue à lui demander pourquoi Dieu a crée les hommes méchants et permet le mal, pourquoi il crée les hommes s’ils se tuent entre eux : «Pour la raison qui fait faire toutes les bêtises, pour la raison qui fait tout faire, sans quoi rien ne serait…par amour». Sa phrase m’a beaucoup touchée. Je crois que c’est la phrase la plus belle du livre! C’est ça ce que les chrétiens catholiques croient, que Dieu est vraiment amour. 

J’ai aimé ce livre parce que je crois que c’est impressionnant ce que Schmitt est en train de dire. Ce qu’il veut nous transmettre. Le livre finit avec Anna de retour  à la maison, et avec la disparition de l’inconnu.
Je recommande ce livre à tout le monde et je remercie beaucoup ma professeur Julia de me l’avoir prête pour le lire. Merci !


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