vendredi 10 février 2012

AU FIL DES LETTRES...OSCAR ET LA DAME ROSE,INCONNU À CETTE ADRESSE, LA MARRAINE DE GUERRE.




Lire et analyser des récits construits à travers une correspondance est toujours bouleversant. "La marraine de guerre" de Catherine Cuenca, "Oscar et la dame rose" d'Éric-Emmanuel Schmitt et "Inconnu à cette adresse" de K. Kressman Taylor, ce sont des ouvrages qui ont fait l'objet d'une étude cette année. En voici quelques exemples.

LA MARRAINE DE GUERRE

C'est un roman écrit par Catherine Cuenca et dont l'argument a lieu pendant la Première Guerre Mondiale entre 1916 et 1918.
On raconte l’histoire d'un jeune homme de 22 ans appelé Étienne, qui est en train de défendre sa patrie face aux Allemands. Il fait des amis comme Gaspard, Henri et Alban, Tous eux pour le taquiner, l’appellent Marie-Pierre sa "dulcinée".
Marie-Pierre est la marraine d'Étienne, avec laquelle il échange des lettres. Elle lui donne du confort et l'aide moralement. Étienne voit toujours des horreurs et beaucoup de ses camarades meurent devant ses yeux. Quelque fois, il se demande pourquoi il est là, pourquoi il doit se battre et défendre sa patrie, mais la réponse de ses camarades est toujours la même "C'est notre devoir".
Un jour, il a la permission d’ aller chez sa tante, du côté de Clermont Ferrand. Il sort pour visiter un ami, mais il veut voir sa marraine, et après beaucoup d'hésitation il arrive dans son village et demande la rue à deux femmes qui passent par là. L'une des femmes était Marie-Pierre et les deux vont chez elle. Quand il doit partir, ils se promettent de se revoir.
Étienne retourne au front. Les hommes de son bataillon refusent d'obéir les ordres d'attaquer et sont fusillés. Il veut écrire à Marie-Pierre mais il ne le fait pas pour la censure du courrier. Les deux tombent amoureux et le montrent au fil de leur correspondance. Quelques mois plus tard, en pleine bataille , quand Étienne venait de quitter sa tranchée , il est blessé à la jambe . Agonisant au fond de son trou , il est ramené à son bataillon où le médecin le soigne. Conduit à l’hôpital, pour lui, la guerre a fini, et il attend sa nouvelle vie auprès de Marie-Pierre, la personne qui l’a sauvé grâce à ses lettres, grâce à son amour.

Miriam Fernandez. 2ºBach.B


ANALYSE DU ROMAN « INCONNU À CETTE ADRESSE »Kressmann Taylor

Ce livre est un roman du genre épistolaire, ça veut dire, qu’ il est composé de lettres et, dans ce cas, ces lettres sont écrites entre deux hommes : Max, un Américain et Martin, un Allemand. L’action de ce roman se déroule dans une période très obscure de l’histoire de l’humanité : le nazisme. À ses débuts, l’Allemagne est dans une situation de chaos, et on commence à persécuter les Juifs. Tout ça est fait par un personnage de l’histoire qui a commencé a gagner son pouvoir à cette époque, et ce personnage, c’est Adolf Hitler.
Max et Martin étaient de grands amis. Max est américain et Martin est allemand, mais il a habité de nombreuses années aux Etats Unis. Quand le roman commence, Martin est déjà retourné en Allemagne. Cependant ils sont amis, ils ont une affaire dans le domaine de l’art. Griselle, sœur de Max, avait eu une relation très intime avec Martin. Ils avaient été des amants à l’époque, mais malgré leur séparation, ils ont continué à être des amis. Elle est une artiste, une actrice, et au début de l’histoire, elle est en train de travailler dans une compagnie de théâtre à Vienne. Max et Griselle sont juifs, mais malgré ça, Martin n’a jamais donné de l’importance à ça. Jusqu’au moment où tout change dans la relation entre les deux.
Quand Martin part pour l’Allemagne, il voit son pays complètement détérioré, et ils voit l’apparition d’un homme qui promet les sauver. Au début, il s’interroge sur les intentions de cet homme, mais avec le temps, il commence à accepter et même à admirer ce que Hitler dit et promet. Bientôt il mettra ça avant la relation qu’in entretient avec Max depuis très longtemps. Ça provoque une rupture de leur relation. Et ça commence à se produire dans la troisième lettre de Martin, qui est la sixième lettre. Dans cette lettre, il annonce qu’il est vraiment admirateur d’Adolf Hitler et il croit en son discours. Il parle des Juifs comme une race parasitaire et il dit qu’il n’a jamais aimé Max par sa race, mais malgré elle. Et il lui dit au revoir avec la phrase : « sentiments affectueux ».
Au début, Max ne croit pas que ce soit son ami Martin qui le dise, mais avec le discours qu’il a continue à manifester dans les autres lettres, il voit que c’est lui, et il promet jamais lui écrire. Jusqu’au jour où il sait que Griselle est allée à Berlin pour y jouer dans un théâtre. En ce moment-là, il écrit à Martin pour lui demander de l’aider et de la protéger. Il ne reçoit aucune réponse de la part de Martin, jusqu’au jour qu’il reçoit la nouvelle que sa sœur est morte. Pour lui dire ça, Martin utilise un langage très naturel et il lui explique qu’il n’a pas pu rien faire, parce que sa vie était très agitée. Il souligne une autre fois qu’il ne doit plus lui écrire chez-lui, parce que tout le courriel qui arrive chez-lui est objet de censure, surtout car il a une position très importante dans son pays. Ce moment est la clé.
Á partir de ce moment-là, le bon et naïf Max disparaîtra. Il commence une vengeance très intelligente et très bien pensée, avec tous les détails. Il commence à lui écrire chez-lui comme un membre de la famille, une famille juive. Il parle des sujets familiers avec des personnages inventés et il signe toujours avec son nom, que c’est un nom juif. Il parle aussi de leurs affaires, des peintures des artistes communistes et juifs avec une langue de codes. Il parle aussi d’une exposition qu’ils vont faire à Moscou. Il envoie de nombreuses lettres comme ça, jusqu’au jour où il reçoit une lettre avec la phrase : « Inconnu à cette adresse », la même phrase qu’il a reçue quand il a envoyé des lettres à sa sœur morte.
La réaction de Max c’est, comme une réaction de vengeance, une forme d’aller jusqu’au niveau de l’autre personne qui lui a provoqué une terrible souffrance. Malgré ça, je crois que dans ce cas en particulier ont peut l’excuser. Une personne qui a collaboré avec le système politique nazi, a collaboré aussi en tuant de millions de gens innocents. Et dans ce cas-là, Max à montré que pour tuer ce n’est pas nécessaire les armes, mais que la parole peut aussi tuer. Et la vengeance appliquée comme punition à des gens qui sont vraiment bêtes comme c’est le cas des gens avec des idéaux qui font tuer des gens, pour moi, c’est une excuse.
Ce livre est une tragédie qui traite des thèmes très délicats : l’amour et l’amitié. Quand quelque chose se met dans le chemin de l’amitié, les sentiments de tristesse, de rage et de vengeance apparaissent. En ce moment-là, la tragédie se produit, et ça peut provoquer une rupture de la relation pour toute la vie.
Dans ce cas, comme celui d’ une situation de guerre, et une période historique où une partie des gens ont fait un lavage de cerveau à toute une population, beaucoup de ruptures et de séparations sont le résultat. Je crois que tout dans ce roman fait partie d’une tragédie et aide à la construire : le contexte historique lui-même, la rupture des relations et la mort d’un vieil ami.

Teresa Carrilho. 1ºBachillerato B

1 commentaire:

  1. ola jovens. Este blog e bastante interesante. Gustaria de falar con voces sobre films en lingua espanola
    Lurdes

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