« Je suis sorti au chemin. Il était désert. Il
faisait entièrement nuit. De grosses gouttes de pluie commençaient à tomber et
elles m’ont fait presser le pas »
Sonate
de printemps, Ramón del Valle-Inclán
J’ai peur, je suis complètement seule.
Mes parents sont dans cette maison avec lui. Je ne sais
pas qui c’est.
Je m’appelle Marie et j’ai quatorze ans. Je suis très
repentie d’avoir fait cet appel.
Je pensais que tout irait mieux.
Mais non.
Tout a changé.
Tout d’un coup, j’entends un tir à l’intérieur de la
maison.
Je commence à pleurer.
Et tout ça, à cause de cet appel stupide.
Teresa di Pietro Fernández. 2ºESO A
Je suis sorti au chemin. Il était désert. Il faisait
entièrement nuit. De grosses gouttes de pluie commençaient à tomber et elles
m’ont fait presser le pas. Dix minutes plus tard, je me suis arrêté devant un beau paysage,
désert aussi mais très agréable. J’ai trouvé une fille. Nous avons beaucoup
parlé : de la vie, de l’argent, du sport, mais, spécialement, nous avons
parlé d’amour.
Nous nous sommes raconté nos histoires d’amour ;
elle m’a dit une phrase que je n’oublierai pas :
« Les plus belles histoires d’amour sont celles qui
n’ont pas le temps de vivre ».
Après avoir beaucoup parlé avec elle, et elle avec moi,
nous sommes allés à côté d’un arbre, d’un oranger. Nous nous sommes regardés en
silence jusqu’à trois minutes et ensuite nous avons continué à parler.
Sa mère a appelé trois, non, quatre fois ! à son
téléphone et elle est partie chez elle.
J’ai oublié de lui dire « Je t’aime », mais
c’est la vie. Le temps passe rapidement. Nous ne vivons qu’une
fois «
Tito José MBA Nsue Ada. 3ºESO B
Je suis sorti au chemin. Il était désert. Il faisait
entièrement nuit. De grosses gouttes de pluie commençaient à tomber et elles
m’ont fait presser le pas. Mais, pourquoi? Pourquoi est-ce qu’il faut
presser le pas? J’ai cinquante-quatre ans et je ne sais pas la raison pour la
quelle tout le monde presse le pas.
J’ai pressé le pas toute ma vie et, maintenant, j’y
réfléchis et je n’ai rien obtenu.
Un ami, que j’ai connu à l’armée, m’a dit qu’il avait
trois propos dans sa vie : sa famille, écrire un livre et planter un
arbre.
Je n’ai pas accompli mes propos. Si j’ai planté un arbre,
ce n’était pas à propos. Je n’ai formé aucune famille, je n’ai pas trouvé mon
grand amour. Le problème était que je ne croyais pas à ces bêtises (je croyais
que l’amour était sujet de films et de romans mais pas de la vie réelle) et à
cause de ça je vais être tout seul dans ma vieillesse) mais je ne me fais pas
de souci, ou pas trop.
J’étais seul quand j’étais né et je vais être all by my self, comme disait Céline
Dion, le jour de ma mort aussi. Je n’ai écrit aucun livre non plus. Ma vie
n’était mémorable dans aucun sens, je n’ai bataillé à aucune bataille et je
n’ai découvert la guérison d’aucune maladie.
Mais il y a un neuf cents pour cent de la population qui n’a pas
accompli ces mêmes propos. Pourquoi est-ce que je m’en soucie? Pourquoi est-ce
que je presse mes pas?
- Bonsoir, Monsieur Dammartin – criait une dame dont j’ai
oublié le nom penchée à une fenêtre du deuxième étage.
- Bonsoir,
Mademoiselle Lafayette-lui ai-je répondu d’une manière mécanique.
Et je pensais : « Pourquoi ces demoiselles
Lafayette existent-elles dans le monde ? » Elle n’avait pas accompli
ces bêtises non plus. Pourquoi y a-t-il des personnes qui ont le droit de ne pas se soucier et je vis toute ma vie
dans la peur d’être oublié de ce monde et d’être enterré sous une dalle avec un
nom et un prénom, pierre qui sera détruite quand le cimetière sera transformé en centre commercial ?
Pourquoi est-ce que je presse mon pas pour toutes ces choses horribles à
venir ? Pourquoi ?
- Bonsoir, Monsieur Dammartin. Vous êtes en retard !
Quelle surprise ! C’est la première fois que je vous vois arriver en
retard pour le dîner. Pouvez-vous presser le pas ? me recommandait elle en
riant.
- Oui, je peux…
José Pedro Ribeiro-Rosa. 1ºBachillerato A
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