Mon
fils
Il a mis ses mains
Sur le plancher
Il a mis ses pieds
Là aussi
Il m'a regardé
De ses yeux
J'ai pu lire
Son expression de peur
Et j'ai lui souri
Il m'a souri
De ses deux dents
Il a levé
Ses mains
Il a fait
Un pas
Sans me regarder
Sans lever son regard
Il a fait
Un autre pas
Et après un autre
Il est arrivé
À mes bras
Nous nous sommes embrassés
Sans paroles
Sans nous regarder
Et il a marché
Sofía Matos
Lopes (1º Bachillerato A)
Mon
Cher Arbre
Je l'ai créé,
Je l'ai planté,
Je l'ai vu pousser,
Sans parler.
Quand il avait soif
Je lui ai donné à boire,
Quand il avait faim
Je lui ai donné à manger,
Sans communiquer.
Je l'ai vu pousser
Année après année,
Toujours en prenant soin de lui,
Sans interagir,
Je l'aimais comme un fils
Et je l'ai vu mourir,
Sans parler,
Sans communiquer
Et sans interagir.
Luisa
Vilardebó (1º Bachillerato B)
Le tableau
Elle a examiné le mur
Dans le musée
Elle a fixé son regard
Devant cette œuvre d'art
Elle a paralysé son visage
Dans ce moment de catharsis.
Son corps a été calme
Avec sérénité
Avec tranquillité
Elle a la bouche bée
Elle sourit avec ses yeux
Sans me parler
Elle a eu une expression indéfinie
Avec joie
Avec incertitude
Avec peur
Elle a mordu sa bouche
Elle a passé la main sur sa tête
Sans me parler
Sans me regarder
Soudain elle s'est réveillée
De ce rêve hypnotiseur
Elle a abandonné le tableau
D'un regard déterminé
D'un pas accéléré
Avec une destination dans ses pensées.
Et je suis restée là
Et avec une expression de doute
J'ai compris ce qui s'est passé.
Elle a examiné le mur
Dans le musée
Elle a fixé son regard
Devant cette œuvre d'art
Elle a paralysé son visage
Dans ce moment de catharsis.
Son corps a été calme
Avec sérénité
Avec tranquillité
Elle a la bouche bée
Elle sourit avec ses yeux
Sans me parler
Elle a eu une expression indéfinie
Avec joie
Avec incertitude
Avec peur
Elle a mordu sa bouche
Elle a passé la main sur sa tête
Sans me parler
Sans me regarder
Soudain elle s'est réveillée
De ce rêve hypnotiseur
Elle a abandonné le tableau
D'un regard déterminé
D'un pas accéléré
Avec une destination dans ses pensées.
Et je suis restée là
Et avec une expression de doute
J'ai compris ce qui s'est passé.
Pilar Ferreira (1º
Bachillerto B)
La montre
Elle n'a pas dormi
Elle n'a pas de repos
Elle est la maîtresse
du temps
mais pour elle
le temps n'existe pas
elle seulement
le régule
elle est adorée par
tous les élèves
tout le monde la
regarde dans
des moments
d'ennui
même si elle
ne donne pas
le temps perdu
sans une parole
sans penser
deux fois
elle dit au
temps de
passer
Martim Contreras de Passos de Abreu Rocha (1º
Bachillerato B)
Le Rêve
Elle s´est réveillée
De son rêve
Elle s´est levée
De son lit
Elle est allée à la fenêtre
Et elle la ouverte
Devant la fenêtre
Elle a écouté le vent
Elle a touché le soleil
Et elle a sauté
Sans ouvrir ses yeux
Elle a volé
Avec ses ailes
Elle est partie
Dans un monde meilleur
Sans maux
Sans tristesses
Elle a ouvert ses yeux
Elle s´est réveillée
De son rêve
Avec son sang sur le sol
Incapable de répondre
Elle a regardé le beau ciel
et elle s’est reposée
Henrique Bilbao (1ºBachillerato A)
Martin
La salle était silencieuse
Le prof a expliqué
Quelques-uns ont dormi
D'autres ont écouté
Personne n'était devant moi
Parce que Martin
Était en retard
La porte s'est ouverte
Avec un énorme bruit
Et un visage souriant
Est apparu devant moi
Mon ami Martin
Est entré dans la classe
Et en ce moment
Sa joie nous passe
Sofia Deira Afonso (1º Bachillerato B)
Le poème
Après un jour pluvieux,
il est sorti.
Il est sorti avec peur, comme un escargot quand il est
effrayé.
Les fleurs ont germé, les feuilles ont séché et le
vent a cédé.
Peu à peu les nuages se sont séparés, et soudain tout
est sorti,
Les belles couleurs ont pénétré dans le ciel.
Et il est apparu, l'arc-en-ciel
Paula
Bogaz. (1º Bachillerato B)
Changement d'émotions
La première fois
Que
je l'ai regardée
Elle était heureuse
Sa bouche
Ses yeux
Son nez
Étaient heureux
La deuxième fois
Que je l'ai regardée
Elle était en colère
Sa bouche
Ses yeux
Son nez
Étaient en colère
La troisième fois
Que je l'ai regardée
Elle était nerveuse
Sa bouche
Ses yeux
Son nez
Étaient nerveux
Je ne l'ai plus regardée
Je savais donc
Que si je la regardais
Elle allait être triste
Et je ne veux pas
la
voir triste
Madalena Mello (1º Bachillerato B)
Le mariage
Elle m´a vu dans l´autel de l´église
Elle a pris le bras de son père.
Avec plus de force.
Sans dire une seule parole.
En larmes.
Elle a donné de petits pas.
Très lentement.
Sans respirer.
Sans me regarder
Elle a marché
Elle s'est tourné vers sa mère et a pris
sa main.
Sans dire une seule parole.
En larmes.
Elle a laissé sa main.
Elle a avancé
Elle m'a regardé, sans pleurer.
Et moi j'ai dit: “Oui”.
Elle a souri et répondu: “Oui”.
Inés Piña (1º Bachillerato A)
Le suicide
Il s’est levé le matin
Comme un autre jour
Mais la lumière de la vie n’existait plus
Il s’est dirigé à son parc préféré
Mais il n’a trouvé que des fantômes sur les balançoires
Et les arbres étaient maintenant des cadavres
Des cadavres du rêve d’une vie perdu
Il a pensé aux fous rires et aux moments
Qu’ils avaient passés dans les jours pluvieux
Mais il ne les aurait plus jamais
Il a pensé à ses yeux, à ses cheveux
à son sourire après chaque étreinte
et il a pleuré
Il s’est levé
Et avec désespoir
Il a ouvert la fenêtre
Et il a volé
Et moi, j’ai crié pour mon mari
J’ai crié pour ma fille
Pour la seule chose qui me restait
Sofia
Espiñeira (1º Bachillerato B)
Souvenir
d'hôpital
Il
a ouvert ses yeux
Sur
la plage
Il
a regardé la mer
Sur
l'horizon
Il
a attrapé
Le
sable jaune
Avec
ses petits doigts
Et
il a joué
Il
s'est amusé
Sans
tristesse
Il
s'est levé
De
la serviette
Il
a couru
Vers
la mer
Parce
qu'il l’aimait
Il
a fermé ses yeux
Sans
me parler
Sans
m’écouter.
La
machine d'hôpital
A
fait de bruit
Et
moi, j’ai pris
Ma
tête dans ma main
Et
j'ai pleuré
Filipe
Fernández (1º Bachillerato A)
Immortel
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le sang
Dans la tasse de
café
Il a mis plus de
sang
Avec son doigt
Il a tourné
Il a bu le café
au sang
Et il a reposé la
tasse
Sans me parler
Il m’a regardé
Il m’a regardé de
côté
Il a dévié son
regard
Il s’est levé
Il est passé par
la fenêtre
Il s’est brûlé
Soudain
Il est mort
Et moi j’ai pris
Comme dans “Le
Cri”
Ma tête dans ma
main
Et je suis morte
aussi
Helena Correa (1º Bachillerato A)
Amour éternel
Elle a mis le thé
Dans la tasse
Elle a mis le sucre
Dans la tasse de thé
Elle a pris
La direction du salon
Elle a ouvert les
rideaux
Elle a regardé le
paysage
Et elle a reposé la
tasse.
Sans me parler
Elle a ouvert la page
D’un journal
Elle a passé des
pages
Avec ses doigts.
Elle a fermé de
journal
Avec un peu de
vitesse
Sans me parler
Sans me regarder
Elle se maquille
Et elle ne me regarde
pas
Parce que c'est une
illusion, la mienne
Elle est partie
Et elle ne me verra
jamais.
Il pleut en hiver
Comme mes yeux.
Quand je regarde le
ciel
Je te rappelle
toujours.
Et je me rappelle tous
Les matins de ta
routine.
L'époque quand tu
Étais à côté de moi.
Je suis désolée
Je ne t'oublierai
jamais
Ma mère éternelle et
belle.
De ta fille qui
t'aime.
Constança Ferreira Crespo (1º Bachillerato B)
Mon fromage blanc
C´est mon fromage blanc
Que je n’ai
Jamais mangé
Il est très grand
Il est très long
C´est ma muse
Dans la nuit
Elle a éclairé mon regard
C´est ma muse
Pendant le jour
Elle n’est pas allumée
Elle a disparu
Dans le ciel
Elle est allée
Avec ses amies
Les étoiles
C´est mon fromage blanc
C´est la lune.
Ana Isabel García Correia (1º
Bachillerato A)
