Le 25 avril on a remis les prix du concours littéraire
2013. Le texte à rédiger devait partir d’une phrase tirée d’un roman de J. M.
Caballero Bonald, Prix Cervantes 2013, Deux
jours de septembre. Même si les textes des primés ont été édités en papier,
nous ne voulons pas les oublier dans notre blog. Les élèves gagnants en langue
française ont été Rita Akbil (1º ESOA), Francisco de Assis Francisco (4º ESOC)
et Bárbara Pereira (1º Bachillerato A).
« Il a arraché une
feuille d'un petit cahier scolaire ; parmi ses feuilles il y avait un gros
crayon de menuisier. Il a commencé à
faire ses comptes... »
José Manuel Caballero Bonald
Deux jours de septembre
Il a commencé à faire ses comptes, quand tout d´un coup il a découvert une
formule enchantée, il a vérifié et il a vérifié à nouveau. Il l´a lue à haute
voix et il s´est retrouvé dans un pays magique où tout était en rose, en bleu
et en arc-en-ciel. Il se pince pour voir si ce n´est pas un rêve mais non ce ne
l´est pas. C´est bien réel. Il avait décidé de découvrir ce monde féerique et
il m´est apparu une jolie fille aux cheveux longs, bruns, aux yeux noirs, elle me lance
des regards “ maléfiques” et en même
temps amoureux. Je me rapproche peu à peu, j´essaye de la toucher mais elle a
disparu pour réapparaître derrière moi, elle m´a pris la main et elle a
commencé à parler comme si de rien n´était, et m´a fait visiter sa “ maison”,
quand j´essayais de parler et m´a vite coupé la parole “Jasmine”, elle
s´appelait comme ça.
On pourrait rester des heures à l´écouter mais….ça serait déjà trop ce
qu´elle disait ; c´est pour ça qu´il a pris tout son courage et il a crié
à haute voix.
Il ne savait presque pas ce qu´ il était en train d´arriver il a commencé à
trembler, soupirer, et elle, l´unique chose qu´elle se contentait de dire
c´était oui, elle m´a regardé d´un air malin, si malin qu´il se posait plein de
questions à la fois quand la réponse à tout ça était juste là.
On ne l´appelait pas juste “ Jasmine”, non, elle avait un autre nom. “Raiponce”
parce qu´elle répond à toutes les questions. Il lui a posé toutes les questions
qu´il lui a paru.
À ce moment elle m´a donné une feuille blanche où elle avait écrit “dis-moi”
tout ce que tu veux, et je te le dirai. Il s’est réveillé sur son pupitre en
plein examen de maths quand toutes les réponses étaient sur le papier.
Rita Akbil
1º-A
Il était un garçon de huit
ans. Il était blond et il avait des yeux bleus qui, en ce moment, pleuraient.
Il regrettait sa mère. Sa mère était dans l’hôpital de la ville, et il était
dans la maison avec son oncle et sa tante. Il se rappelait de sa mère, comment elle était : une
belle dame, qui travaillait dans l’école
de son fils et qui vivait pour lui.
Toutes les nuits elle lui
lisait des histoires de voyages avec de grands voyageurs, il aimait ces
histoires. Mais son histoire préférée était celle d’un jeune garçon qui est
allé en Amérique du sud et qui a perdu sa famille. El il a découvert ce
merveilleux continent.
Mais, maintenant il ne sait
rien de ce livre ni de ces histoires et le pire c’est qu’il n’écoutait plus la
voix de sa mère pendant ces jours.
Sa mère, elle avait eu un
accident avec sa motocyclette.
Et il ne l’avait pas
visitée à l’hôpital. La veille, son oncle lui avait dit :
-Ça marche ! Nous
allons visiter ta mère.
Quand ils sont arrivés á
l’hôpital il a commencé à courir à la recherche de la chambre, il a commencé à
courir pour retrouver sa mère, pour retrouver ses histoires, et cette voix…
Mais il ne l’a pas trouvée.
Après, quand son oncle et sa tante sont arrivés ils ont demandé au docteur où
était sa mère.
Le docteur a eu une
conversation avec eux. Et le garçon n’a pas compris toute la situation. Après
la conversation le docteur leur a dit qu’elle n’avait pas résisté.
Quand le garçon a vu son
oncle et sa tante il a demande où était sa mère. Ils lui ont dit : «Ta
mère a besoin de rester quelques jours dans l’hôpital. Elle reviendra chez nous
bientôt».
Quand ils sont arrivés à la
maison, le garçon a trouvé le livre sur le voyageur en Amérique du sud et il
s’est rappelé de ce que sa mère lui avait dit :
«Un jour nous irons en
Amérique du Sud».
Soudain, il y a eu une
idée. « Quand ma mère arrivera à la maison je vais lui offrir un
cadeau : un voyage en Amérique du Sud ! »
Et avec cette innocence
d’un enfant il a cassé sa tirelire et il a arraché une feuille d’un petit cahier scolaire qui avait,
parmi ses feuilles, un gros crayon de menuiser. Il a commencé à faire ses
comptes…
Francisco de Assis
Francisco 4ºC
Il a arraché une feuille d’un petit cahier scolaire; parmi ses feuilles il
y avait un gros crayon de menuisier. Il a commencé à faire ses comptes. C’était
tout ce qu’il pouvait faire maintenant. Il avait déjà tout essayé. Il savait
qu’il ne réussirait pas. Tout ce qu’il voulait, c’était elle. Seulement elle.
Tout ce qu’il avait eu un jour, il l’avait laissé. Et elle? Bon, elle avait été
intéressée pendant un an, mais après, elle avait continué sa vie comme si rien
ne s’était passé. C’était une fille qui s’intéressait uniquement aux
apparences. Elle voulait paraître normale. Mais, être « normal », c’est quoi ?

Tout d’un coup il entendit un bruit et se réveilla. Tout ça n’avait été
qu’un rêve. Claudine l’aimait aussi. Ils étaient ensemble depuis un an et leurs
vies coulaient sans problèmes. Ce rêve était triste, mais avec un côté
positif : c’était une très bonne dissertation sur l’amour.
Bárbara
Pereira 1ºBachillerato A.