vendredi 8 juin 2018

Le plaisir de l'écriture: des poèmes lauréats

L'année scolaire arrive à sa fin et nous vous souhaitons de bonnes vacances en vous proposant la lecture de trois poèmes écrits par des élèves de Première. Bon été! et, s'il vous plaît, continuez à écrire!

Second prix concours d'écriture pour des élèves de FLE, niveau B2, "Dis-moi dix mots" (Lycée Français Charles Lepierre).


Ma voix
Il y a une voix dans ma tête,
Une voix qui me fait trembler
Et n'importe ce que vous faîtes,
Elle va y rester.
,
Elle parle avec un accent bizarre,
Peut-être même guttural
Mais dans aucun moment
Elle a l'air d'être une chose naturelle.

Elle me raconte le passé,
Elle me dit d'aller avec elle
Quand l'heure sera arrivée.

Maintenant, je suis certaine,
Et je n'ai pas peur d'y aller
Parce que, au fond, je l'aime.

Sofia Matos-Lopes Matos (1º Bachillerato A)


Troisième prix concours d'écriture pour des élèves de FLE, niveau B2, "Dis-moi dix mots" (Lycée Français Charles Lepierre).

La Plage des Remous
Dans la plage des Remous
Les personnes vivent à rebours.
Quand on demande de susurrer,
La réponse consiste en vociférer.

C'est un lieu galicien
Où deux personnes tombent en amour.
Mais, la langue terriblement truculente,
Fait le futur des amoureux souffrir un détour.

C'est une histoire malheureuse
Dans la plage des Remous

Sofia Espiñeira (1ºBachillerato B)


J’adore
J’adore regarder le ciel
et imaginer
les formes des nuages

J’adore aller à la plage
tomber sur le sable
et écouter la musique des oiseaux

J’adore entrer dans la mer
et sentir les vagues
sur mon corps

J’adore recevoir un message
d’une personne
qui me manque

J’adore sentir
la chaleur
d’un câlin

J’adore me souvenir
des bons moments
passés

J’adore rester
sur le plaisir
d’une belle lecture

J’adore voir
les paysages
sur le monde

J’adore réfléchir
sur mes pensées
et écrire mes idées

J’adore souhaiter
et que les souhaits
deviennent réalité

J’adore rire
et sourire beaucoup
à la vie

J’adore avoir
de beaux moments
avec toi

J’adore quand
nos regards
se croisent sans parler

J’adore quand
j’ai des rêves
très jolis

J’adore quand
je me réveille
avec toi

Tu me manques
Je t’adore
C’est comme ça
Constança Ferreira Crespo Perdigão (1º Bachillerato B)

lundi 14 mai 2018

En guise d'adieu. Petits plaisirs 2018


Dernières réflexions des élèves de Terminale sur les « petits plaisirs », à la manière de Philippe Delerm. Cette année presque tous ont parlé de l’été, du soleil et de la plage. Cela nous parle de leur besoin  de vacances, sans doute. Mais ils ont encore un petit effort à faire : les épreuves d’entrée à l’Université. Quel serait dans quelques années leur choix si on leur proposait de parler à nouveau de "petits plaisirs"? Nos meilleurs vœux pour leur avenir en attendant qu'ils n'oublient jamais que ce sont les petites choses qui apportent du goût à la vie. 

À mon avis, après l’année scolaire, tous les lycéens fêtons l’arrivée de l’été. Pour moi, c’est le meilleur moment de l’année.
Tout d’abord, dormir et me reposer. Aller me coucher et savoir que demain il n’ya pas de lycée. Savoir qu’il fait beau et  que demain je pourrai profiter du soleil à la plage ou à la piscine. Savoir que je peux m’habiller avec des vêtements légers et sentir l’air chaud dans la rue. Sortir de la piscine et ne pas avoir froid et, alors, m’étendre sur le transat pour bronzer.
Des nuits agréables et fraiches où nos sortirons jusqu’à l’aube sans soucis pour le lendemain.
Tout cela et plus, ce sont les plaisirs quotidiens de l’été. Des moments inoubliables, heureux, amusants. L’époque de l’année dans la quelle on se sent plus libre et avec tout le temps pour faire ce qu’on ne peut pas faire pendant l’année scolaire.
Constanza pereira Ariza (2º Bachillerato A)

N’importe combine de fois je l’écoute –et je l’écoute souvent-, c’est toujours incroyable. La paix dans l’âme quand je sors de chez moi. Il est 6H40. Il fait froid. Le ciel se réveille lentement (pâle au début, avec des couleurs pastel, plus fort après), les oiseaux chantent et jouent les uns avec les autres. Les rues sont vides, sauf pour moi et pour quelques personnes qui ouvrent leurs cafés ou qui attendant leur bus. J’aime le calme, la pause.
Quand je fais justement le thé parfait, j’ai une playlistde jazz moderne, une bougie qui brûle sur la table et un livre dans mes mains.
Ne rien avoir à faire et pouvoir regarder les vidéos (d’éducation, de musique, des vidéo-jeux) que je veux.
Le sentiment de pure satisfaction quand je fais mes exercices du jour et je sens que je suis plus forte qu’hier. Ou aussi quand je vois que j’ai amélioré dans les langues que j’apprends.
Enfin, toutes ces petites choses qui mettent un sourire dans l’âme. Les chansons des oiseaux, les couleurs du soleil, les nuages roses, rouges ou orange.
Ces petites choses qui semblent plutôt une étreinte de la vie, un sourire de l’univers. Les petits moments où on peut simplement s’enfuir. Ce sont pour moi les petits plaisirs quotidiens.
Beatriz Gomes-Tielas (2º Bachillerato A)

Dix, vingt, trente…quarante…quarante jours sans manger de chocolat, quarante jours de carême et, enfin, je mets dans la bouche un morceau de pur plaisir, une explosion de saveurs. Rien de mieux que les petites choses de la vie après une longue journée ou de longues semaines remplies d’examens. Une promenade dans le parc avec ma chienne, voir le paysage, sentir une brise de vent par une chaude journée, ou regarder un film sur le canapé, avec du thé et des craquelins un jour de pluie.
Ce sont les moments où vous faite tout et ne faites rien ceux qui sont les plus importants, comme dormir ou le moment où vous arrêtez tout ce que vous faisiez et vous regardez le ciel plein d’étoiles. Vous pouvez avoir mille et un problèmes dans votre tète mais, d’une manière étrange, pendant ces secondes, ils disparaissent. C’est la même chose avec un film de Disney, je pourrai avoir 80 ans, mais, quand je vois un classique de Disney, c’est comme si j’avais 10 ans.
Alors, qu’est-ce que nous devons faire? Ce sont ces petites choses: manger la première tranche de pizza ou enlever les chaussures à talons hauts après une soirée… Parce que le sourire est gratuit et ce sont les petites choses qui te rendent heureuse.
Syra González (2ºBachillerato A)

Les petits plaisirs d’un jour gris
Un jour de couleur grise, des nuages sombres transportant la pluie qui, vous le savez, va tomber et va tout tremper. Un jour de travail terminé et un sentiment de devoir accompli, un jour où un étranger vous sourit.
Monter dans la voiture, prendre tous les feux en vert et laisser votre chanson préférée à la radio. Chanter comme s’il n’y avait pas de lendemain.
Arriver à la maison et, avec un thé, une barre de chocolat et une couverture, regarder un film relaxant ou lire un bon livre. Regarder de vieilles photos et les albums de famille.
Parler avec quelqu’un que vous n’avez pas vu depuis longtemps et rire de façon incontrôlable pour tout et pour rien pendant des heures.
Pour finir, aller se coucher tôt et dormir profondément.
Raquel Benito (2ºBachilerato B)

La vie est basée sur des sensations et elles nous font apprécier les petites choses que la vie nous offre. Par exemple, se réveiller frais, c’est un petit plaisir qui nous transmet une sensation de calme et qui nous aide à mieux faire notre travail et à être heureux : Après m’être levée, prendre les céréales avec le lait très froid pour bien commencer la journée.
Pendant que je vais à l’école, c’est aussi un petit plaisir que, dans la voiture, mes sœurs et moi ne nous disputons pas.
Et, après l’école, un grand petit plaisir pour moi, c’est me donner rendez-vous avec mes amis et boire une bière très froide pendant que nous rions pour les raisons les plus bêtes.
C’est pour cela que je trouve que la vie est un ensemble de moments et de sensations qui nous rendent heureux.
Clara Rodríguez (2º Bachillerato A)

Plonger dans la piscine
Le mois de juin, les premiers jours de chaleur et les derniers jours à l’école. La fin de l’année scolaire. Nous sommes fatigués, c’est normal, le résultat d’une dure année de travail. Finalement l’école finit et je suis très heureuse, j’ai de très bonnes notes. Soudain je pense : « Ça mérite une fête ». Je prépare donc le jardin pour inviter mes amis.
Tout est prêt. À ce moment-là, je vais à la piscine, je mets la main dans l’eau et je sens la fraîcheur de l’eau. Je plonge dans la piscine et voilà, c’est mon petit plaisir, mon rêve de la fin de l’année.
Carmen Gallego (2º Bachillerato B)

Ce que j’aime faire le plus le dimanche soir, c’est de rester à ma maison quand il fait mauvais et il pleut. Dans ces cas, je préfère regarder un film assise sur le canapé avec une couverture chaude sur mes jambes et les lumières éteintes. Manger des popcorns salés avec ma famille en pyjama et avec des chaussures chaudes et confortables.
Une autre chose que j’aime aussi est de boire un verre de lait au chocolat avant d’aller me coucher.Du lait froid avec des biscuits chocolatés que je trempe dans le lait.
Il y a plus de choses que j’aime faire le dimanche soir mais celles-ci sont mes préférées, en plus de dormir quatorze heures d’affilée, quelque chose qui n’arrivera que pendant les vacances.
 Laura Rodrigues (2º Bachillerato A)

Le vendredi soir ! C’est un jour où je suis heureuse. Comme tous les soirs, nous dinons en famille et nous regardons la télé. Nous racontons les histoires de notre journée et nous faisons des blagues pour nous amuser.
Les choses qu’une fille « normale »de mon âge fait : sortir à une discothèque ou visiter des amis. Mais je suis plutôt spéciale : je n’aime pas sortir en boîte ni aller chez mes amis. J’aime rester à la maison où je peux faire toutes les choses que j’aime.
Revenons au vendredi soir : C’est un jour où je ne pense pas à la semaine suivante, ni à mes examens, ni aux personnes que je déteste, ni aux problèmes que j’ai. C’est le seul jour où je me sens libre, je peux penser aux choses que je vais faire pendant le week-end, je peux penser à ma famille, je peux penser à moi-même.
Alors, qu’est-ce que je fais le vendredi ? Je joue, je lis, j’écris, je fais toutes les choses que j’aime mais que je n’ai pas le temps de faire. Il y a des personnes qui disent que la pensée d’un écrivain peut être reflétée dans ces livres. Je peux voir á quand j’écris, je peux me voir moi-même dans mes livres, de manière que je pense que toutes les personnes peuvent me connaître si elles lisent mes histoires. Je trouve très difficile d’adapter ou de changer la manière comment j’écris. J’ai ma manière, mon style. Écrire, c’est mon petit plaisir.
Sofia Argomaniz (2ºBachillerato B)
Tout au long de l’année, j’attends l’été pour aller à la plage. Le meilleur de la plage c’est la mer et le sable. La meilleure sensation lors d’une journée chaude où le soleil brûle et le ciel est très bleu, on la trouve à la plage.
Sur la plage, nous pouvons nous allonger sur le sable chaud et nous allons bronzer. Et le meilleur moment est quand il fait trop chaud et nous plongeons dans la mer. La température y est parfaite et nous glissons dans l’eau.
D’autres sensations fantastiques : introduire nos pieds dans le sable ou flotter sur l’eau. Et une fois sur le sable, entendre le bruit des vagues.
La plage est le meilleur endroit pour se détendre et pour dormir.
Carolina Sampaio (2º Bachillerato B)

Mon petit plaisir, c’est de me réveiller un dimanche matin sans le son du réveil. Alors je m’assieds sur la chaise et je lis le journal, plus précisement les articles d’Avelino sur l’usage de drogues. Puis, le petit-déjeuner : un café avec des gâteaux. Le reste de la matinée, j’aime regarder le paysage tout en écoutant le chant des oiseaux.
Mon autre petit plaisir, ce sont les repas en famille, généralement le dimanche. Nous nous retrouvons dans le « Mas del Pi » à midi.  Nous commençons par préparer une paella valencienne avec tous les ingrédients traditionnels. Après l’avoir préparé nous nous asseyons et nous apprécions la merveilleuse gastronomie valencienne en famille. Le reste de la journée, nous nous  détendons à la campagne. Ce sont les moments qui rendent la vie meilleure.
Alberto Rosales (2º Bachillerato B)

Mon petit plaisir est de me lever le matin et regarder para la fenêtre et voir un jour très ensoleillé. Cela me fait me réveiller plus facilement et me donne l’impression que c’est déjà l’été. Le soleil du matin rend le jour meilleur et motive une autre journée de travail.
Un autre petit plaisir que j’ai, c’est quand j’ouvre une cannette  de cola et que je sens son goût, que j’adore. C’est un temps très court mais le plaisir et très grand. Par une chaude journée, il n’y a rien de mieux que de boire un bon coca-cola bien frais pour améliorer n’importe quelle situation.
Il y a beaucoup de petits moments dans ma vie que j’aime et c’est grâce à eux que j’ai la force de continuer à vivre.
Francisco Eiras (2º Bachillerato B)

Le plaisir de se lever un jour de vacances à midi et de rester une heure de plus au lit… C’est la gloire. C’est un bon début pour la journée. Se réveiller avec ta petite amie à côté, faire l’amour et prendre le petit déjeuner comme si les calories n’étaient pas un problème. Des crêpes à la crème et du sirop de caramel.
Il n’y a pas d’autre plaisir aussi intense qu’une bière fraîche sur une terrasse avec des amis, et il n’y a rien de mieux que de plonger dans la mer un jour d’été. Ce sont ces sortes de petits plaisir que vous vous donnez et qui vous rendent heureux et renouvelé.
D’autres petits mais grands plaisirs en même temps sont, par exemple, que le professeur soit absent la première heure de cours ; que vous arrivez chez vous fatigué et que votre mère vous ait laissé de la nourriture que vous n’aurez qu’à faire chauffer à la micro-onde. Gagner 50€ aux paris de football ; une glace dans une journée à 30ºC ; sortir votre main par la fenêtre de la voiture ; une bonne ivresse un soir sans gueule de bois le lendemain. Réussir un examen sans avoir étudié. Tomber sur une bonne chanson que vous n’avez pas écoutée depuis longtemps sur la playlist. L’air conditionné quand il fait très chaud. L’odeur d’une nouvelle voiture. Une douche de vingt minutes. Un but à la dernière minute qui donne la victoire à votre équipe. Le premier jour de vacances. Un marathon de votre série préférée. Que quelqu’un vous gratte le dos. Trouver un billet par terre.
Tout cela et beaucoup d’autres petits plaisirs (seulement un parmi ceux-ci) font que la journée vaille la peine. Ce sont les petites choses qui vous font sourire, celles qui vous rendent heureux.
Javier Anula (2ºBachillerato B)

lundi 19 mars 2018

Concours littéraire 2018

Le XIVème concours littéraire a eu lieu le 20 février dans notre lycée. Le texte d'introduction  des productions des participants appartient à l'écrivain Sergio Ramírez; C'est un extrait de son roman Sara. Vous pouvez lire ci-dessous les textes lauréats dans la modalité Français. La remise des prix sera le 19 avril.


"Le Magicien qu'ils devaient affronter n’était pas un magicien ordinaire. Tout d’abord, il était le maître du don de l’invisibilité quand il ne jouait pas à se déguiser. Il parlait dans le vide, dans l’air brûlant."
Sa voix était partout. Ils l’écoutent mais ils ne le voient pas. Il n’était pas amiable. En plus, il était méchant. Ils arrivaient à sentir ses mots, ses phrases qui touchaient leurs visages. 
Antoine a commencé à paniquer comme un malade.
Pierre est resté calme comme toujours, en pensant ce qu’il faut faire pour enlever le magicien de la chambre. « Ça doit être difficile de l’enlever, cependant, il faut essayer. Mais, comment vas-tu enlever un truc que tu ne vois pas? » C’était ça la grande question, la question que personne n’est jamais arrivé à répondre. Soudain, il sait ce qu’il faut faire. Il faut jeter de la peinture fraîche sur le magicien et, comme ça, on le verra.
Ils ont lancé de la peinture mais rien ne s’est passé.
Le magicien a continué à parler dans le vide pour le reste de la vie des deux garçons.
Afonso Brito do Rio Melo da Costa
3ºESO B

"Le Magicien qu'ils devaient affronter n’était pas un magicien ordinaire. Tout d’abord, il était le maître du don de l’invisibilité quand il ne jouait pas à se déguiser. Il parlait dans le vide, dans l’air brûlant."
Comment pouvaient-ils éliminer un magicien qui, avec ses maîtrises incroyables, semblait une divinité, complètement indestructible ?
Ce groupe, leur Ligue, devrait se réunir encore une autre fois (peut-être leur dernière fois) mais on ne peut pas oublier que ces amis étaient unis mais, individuellement, ils étaient blessés. Alors, la question n’est plus comment finir cette guerre, mais comment surpasser leurs difficultés et leurs problèmes. Comment créer la matière dont le magicien ne pourrait pas parler, la clairvoyance d’un être qui est soit invisible soit déguisé.
Il y a sept parties dans ce groupe et chacune y apporte une chose indispensable.
Le Rationnel avait dit qu’ils devraient trouver une solution psychologique. Il disait : « Si le magicien a des pouvoirs inimaginables, nous devons penser comme lui. Nous devons nous demander ce que cette créature veut le plus. » Le problème s’était posé dès le début, car ils n’étaient pas sûrs de leurs propres pouvoirs. Quand le Rationnel avait dit cela, le Sentimental s’était exalté, exaspéré : « Mais comment pouvons-nous égaler nos capacités aux siennes ? avait-il crié.
On savait que la première et la dernière fois avaient été les pires. Un groupe sans confiance est incapable de s’assembler par son propre pied. C’est alors que la « Colle » devenait  importante. C’était lui qui les avait calmés quant ils se sentaient vaincus. « Mais on ne peut pas quitter cette lutte juste à cause d’une défaite, ou même de deux. Nous devons lutter et lutter plus. Et, si vous ne savez pas pourquoi continuer à lutter, si vous n’arrivez pas à trouver une seule raison de continuer à lutter pour votre vie, pensez à moi. Pensez que nous sommes sept personnes seules mais, ensemble, nous sommes une famille. Vous êtes ma famille et je ferais tout pour continuer à lutter pour nous. Je vais lutter pour vous parce que je sais que vous ferez de même pour nous. »
Le Sentimental, des larmes aux yeux, s’est levé ainsi que l’Émotif et le Penseur, en affirmant leur accord avec les paroles de la Colle. L’Énergique et le Pratique se sont approchés du Rationnel pour discuter une nouvelle manière d’arriver à la fin de leur guerre. Le Penseur a embrassé la Colle en le remerciant de ses mots complets et émouvants.
La vérité est que chacun avait en soi un magicien pour lutter contre leur ennemi invisible. La vérité est que le Sentimental avait peur, même si sa famille, ce groupe, était avec lui parce que son magicien à lui créait un air brûlant qui le consommait dans le vide noir. Mais, il est aussi vrai qu’une étreinte de chacune des parties l’a complété un peu plus, de manière qu’il se sentait capable de faire tout s’ils étaient là, près de lui.
Ils ont trouvé dans leur défaite la réponse et les forces dont ils avaient besoin et ils étaient sûrs que maintenant ils pouvaient tout faire.
Beatriz Gomes-Tielas 2ºBachillerato A

jeudi 11 janvier 2018

Nous continuons à lire...

Tout d'abord, nous souhaitons à tous nos lecteurs nos meilleurs voeux pour l'année 2018! 
Ceux qui nous suivent depuis le début pensent peut-être que l'on ne lit pas comme avant car il y a moins de commentaires et de réflexions sur nos lectures. Nous continuons à lire dans nos cours de FLE mais, étant donné que nos élèves sont de plus en plus hétérogènes et qu'ils ont des niveaux très différents, nous lisons d'une autre manière. Au lieu de travailler tous ensemble une même nouvelle ou un même roman, on a été obligés à donner à chaque élève un livre correspondant à son niveau. Après plusieurs séances de lecture, chacun a fait une rédaction sur table sur le livre qu'il avait lu. Voici trois exemples des commentaires.

Titre du livre: Je l'aimais
Auteur: Anna Gavalda
Genre: Roman
J’ai lu. Le dilettante, 2002

1. Cette œuvre est un roman. Il a donc une narratrice, Chloé, qui raconte ce qui lui est arrivé après que son mari, Adrien, l'ait quittée pour une autre femme. Au début, ce qu'elle raconte est très centré sur elle (ce qu'elle sent ou sentait, et ce qu'elle pense). Pendant la première moitié du livre on a plus de narration et moins de dialogue entre les personnages. Vers la moitié du livre, pourtant, Chloé parle plus avec son beau-père, Pierre, et alors il y a plus de dialogue.

  Le sens du titre, au début, semble qu'il concerne Chloé et ses pensées sur Adrien, car on voit comment cela l'a affectée chaque fois qu'elle pleure, et elle montre aussi qu'elle l'aimait encore. Cependant, quand on finit le livre on peut voir que le titre vraiment concerne Pierre et ses sentiments pour Mathilde.

2.  Les deux protagonistes sont Chloé et Pierre. Comme j'avais déjà dit, elle a le cœur blessé car Adrien l'a quittée pour une autre femme. Elle pleure beaucoup. Elle se sent perdue et elle ne sait pas comment reprendre sa vie.

  Pierre semble qu'il se fait du souci par Chloé, mais il est décrit comme un 'vieux con', c'est à dire, une personne qui ne montre pas d'émotion et qui se détache des émotions des autres. Le point de vue change quand c'est Pierre qui parle le plus, et on découvre qu'il aime vraiment Chloé (platoniquement). En plus, il raconte son histoire d'amour avec Mathilde et sa relation amiable et forte avec Suzanne.

  Pendant toute l'histoire il y a beaucoup de choses qui indiquent que le rapport entre Chloé et Pierre est plus fort qu'il le semble. C'est comme si, aux réunions de famille, Chloé était une force de calme car elle ne choisissait pas de côtés dans une petite discussion entre eux. En plus, parfois, Chloé disait des choses positives ou avec humour qui aidaient Pierre. Pendant leurs dialogues, et surtout leur dernier dialogue pendant la nuit, Chloé était triste mais elle a maintenu son sens de l'humour pour faire Pierre un peu plus heureux.

3.  J'ai beaucoup aimé le livre, même s'il était un peu difficile de lire tout ce dialogue. Je crois que c'est une histoire attirante, surtout quand on comprend exactement ce qui s'est passé, car le livre commence avec un point de vue, il change le point de vue à mi-chemin et il finit avec une question qui n'était pas attendue.
  Je crois que c'est très intéressant qu'il pose la question: sera-t-il mieux de rester avec mon copain/ ma copine si je ne suis pas hereux/euse ou de le quitter et faire ce qui me rendra hereux/euse?'
  C'est un livre qui fait penser à beaucoup de choses à la fin, et il est aussi amusant. Je le recommande (et aussi d'autres livres d'Anna Gavalda).

Beatriz Gomes Tielas .2ºBachillerato A


Titre du roman: Ce Voyage
Auteur: Philippe Delerm
Éditions Gallimard Jeunesse, 2005
Je pense que le titre du livre c’est “Ce Voyage” parce que pendant l’histoire, Valentin voyage beaucoup de fois, pour aller chez sa mère qui habite loin et parce que quand Antoine a disparu au moment où il commence à essayer les drogues Valentin, Sylvie et ses parents se mettent ensemble pour chercher où sont Antoine et Gregory.
L’œuvre est divisé en chapitres et en tous l’auteur ajoute de plus en plus de conflits ou moments difficiles que Valentin doit affronter.
Le protagoniste de l’histoire s’appelle Valentin. Il est un garçon qui va au lycée et son meilleur ami s’appelle Antoine. Tout le long du livre ils vont à l’école et ils ont des problèmes parce qu’il arrive un autre garçon au lycée qui s’appelle Gregory. Ce garçon a des problèmes avec les drogues et il laisse Antoine les expérimenter jusqu’au point d’aller à l’hôpital à cause de la consommation excessive de drogues. Tout ça se passe quand Valentin habite avec son père. Ses parents sont séparés et son père habite à Montauban. Sa mère habite au Nord.
À Montauban il a une petite amie, Sylvie, c’est une copine du lycée et ils passent beaucoup du temps ensemble. À cause de ça, il commence à aimer Sylvie.
À la fin de l’histoire malheureusement, Antoine est mort à cause des drogues que l’influence de Gregory lui a fait essayer.
J’ai aimé l’histoire parce que j’aime la manière comment l’auteur décrit les actions. Aussi parce que j’aime les livres et les films d’action.
D’ailleurs, je n’aime pas la fin parce qu’Antoine, le meilleur ami de Valentin est mort et ça a été très un grand choc pour lui. Il n’avait jamais pensé que’ Antoine pourrait quelque jour se mettre aux drogues.
J’aime aussi la part dans laquelle Valentin est amoureux de Sylvie.
Laura Rodrigues. 2º Bachillerato A


La marraine de guerre
Catherine Cuenca
Livre de poche. Hachette. 2001, 2002.

1. Structure de l’œuvre
2. Protagonistes
3. Opinion

1La marraine de guerre est un mélange de narration et de lettres. Le livre est devisé en chapitres. Chaque chapitre correspond à une année différente.
Le titre est une référence à unes des protagonistes, Marie Pierre, une marraine de guerre. Les marraines de guerres étaient des femmes qui écrivaient des lettres aux soldats pendant la Grande Guerre, pour les motiver et les soutenir.

2.  Il y a deux protagonistes dans cette histoire. Le premier, c’est Étienne, un soldat –caporal- français qui se bat contre les allemands pendant la Grande Guerre. Il est très jeune, il a 23 ans, et il ne comprend pas la guerre. Dans ses lettres Étienne raconte à sa marraine tout ce qu’il pense sur la guerre et tout ce qui lui et ses camarades vivent.
Le deuxième protagoniste est Marie Pierre, la marraine de guerre d’Étienne. Elle est une jeune fille de 21 ans, très jolie. Elle habite dans une petite ville près de Clermont Ferrand.
Les deux échangent des lettres pendant deux ans et ils se voient une fois, quand Étienne visite sa tante. Ils tombent amoureux et, à la fin de l’histoire, quand Étienne est en train de se récupérer dans un hôpital de campagne, il rêve d’une vie à côté de Marie Pierre.

3.  J’ai beaucoup aimé ce livre parce que j’aime l’histoire et la Grande Guerre est un sujet que je trouve très intéressant. La marraine de guerre n’est pas le premier livre de ce genre que j’ai lu et pour cela je l’ai trouvé très facile à lire. En plus d’aimer le genre, j’ai aussi aimé l’histoire d’amour entre les deux protagonistes et tout ce qu’Étienne raconte sur la vie dans les tranchées.
Je crois que le livre a un langage facile, sauf pour le vocabulaire militaire. Je le recommande, surtout aux personnes qui aiment l’histoire et les romans historiques.

Raquel Benito. 2º Bachillerato B


lundi 6 novembre 2017

Ouverture de l'année académique 2017/2018

Giner de los Ríos et l’éducation

          Le 25 octobre dernier, les élèves de 4º d’ESO, Première et Seconde années de Bachilerato ont assisté à une conférence pour célébrer l’ouverture de l’année académique qui a eu pour titre « Giner de los Ríos y la educación ».
          Pendant la cérémonie trois personnes ont parlé: le directeur de notre école, le directeur de l’Instituto Cervantes et la conseillère d’éducation de l’Ambassade d’Espagne.
          Le directeur de notre lycée, le lycée espagnol « Giner de los Ríos », a été le premier à parler. Il a présenté les autres invités et nous a expliqué leur carrière professionnelle. Après, Mar Feijoo, une élève de troisième, a joué une pièce de musique au violoncelle.
          Puis Mme Rivero, la conseillère d’éducation, a parlé de l’importance que les professeurs ont sur les étudiants. À la fin de son discours, des élèves de 4º d’ESO ont récité le poème d’Antonio Machado dédié à Francisco Giner de los Ríos.
          Ensuite, M. Rioyo, le directeur de l’ Instituto Cervantes, a parlé sur l’empreinte que les frères Hermenegildo et Francisco Giner de los Ríos ont laissée dans le système éducatif actuel. Il a décrit les frères comme « des esprits libres qui voulaient avancer en liberté ».
          À la fin des discours quelques élèves ont posé des questions qui ont généré une certaine agitation parmi notre classe par le manque de réponse des autorités.

          Dans mon opinion, je crois que la conférence a seulement servi à nous démontrer que le système éducatif a encore beaucoup à améliorer.(Mariana Teixeira, 2º Bachillerato B)


Portrait du conférencier M. Javier Rioyo, directeur de l'Instituto Cervantes de Lisbonne
 fait par Teresa di Pietro (4º ESO A)

jeudi 26 octobre 2017

La poésie nous intéresse. En souvenir de Prévert II

Les élèves de Première ont lu plusieurs poèmes et ont essayé d'en écrire un "à la manière de Prévert". Voilà leurs productions.

Mon fils

Il a mis ses mains
Sur le plancher
Il a mis ses pieds
Là aussi
Il m'a regardé
De ses yeux
J'ai pu lire
Son expression de peur
Et j'ai lui souri

Il m'a souri
De ses deux dents
Il a levé
Ses mains
Il a fait
Un pas
Sans me regarder 
Sans lever son regard

Il a fait
Un autre pas
Et après un autre
Il est arrivé
À mes bras
Nous nous sommes embrassés
Sans paroles
Sans nous regarder
Et il a marché
Sofía Matos Lopes (1º Bachillerato A)

Mon Cher Arbre

Je l'ai créé,
Je l'ai planté,
Je l'ai vu pousser,
Sans parler.

Quand il avait soif
Je lui ai donné à boire,
Quand il avait faim
Je lui ai donné à manger,
Sans communiquer.

Je l'ai vu pousser
Année après année,
Toujours en prenant soin de lui,
Sans interagir,

Je l'aimais comme un fils
Et je l'ai vu mourir,
Sans parler,
Sans communiquer
Et sans interagir.
Luisa Vilardebó (1º Bachillerato B)

Le tableau

Elle a examiné le mur
Dans le musée
Elle a fixé son regard
Devant cette œuvre d'art
Elle a paralysé son visage
Dans ce moment de catharsis.
Son corps a été calme
Avec sérénité
Avec tranquillité
Elle a la bouche bée
Elle sourit avec ses yeux
Sans me parler
Elle a eu une expression indéfinie
Avec joie
Avec incertitude
Avec peur
Elle a mordu sa bouche
Elle a passé la main sur sa tête
Sans me parler
Sans me regarder
Soudain elle s'est réveillée
De ce rêve hypnotiseur
Elle a abandonné le tableau
D'un regard déterminé
D'un pas accéléré
Avec une destination dans ses pensées.
Et je suis restée là
Et avec une expression de doute
J'ai compris ce qui s'est passé.
Pilar Ferreira (1º Bachillerto B)

La montre

Elle n'a pas dormi
Elle n'a pas de repos
Elle est la maîtresse
du temps
mais pour elle
le temps n'existe pas 
elle seulement
le régule
elle est adorée par 
tous les élèves  
tout le monde la 
regarde dans 
des moments 
d'ennui
même si elle 
ne donne pas
le temps perdu
sans une parole
sans penser 
deux fois 
elle dit au 
temps de
passer

Martim Contreras de Passos de Abreu Rocha (1º Bachillerato B)

Le Rêve

Elle s´est réveillée
De son rêve
Elle s´est levée
De son lit
Elle est allée à la fenêtre 
Et elle la ouverte
Devant la fenêtre 
Elle a écouté le vent
Elle a touché le soleil
Et elle a sauté
Sans ouvrir ses yeux 
Elle a volé
Avec ses ailes
Elle est partie
Dans un monde meilleur 
Sans maux
Sans tristesses
Elle a ouvert ses yeux 
Elle s´est réveillée
De son rêve
Avec son sang sur le sol
Incapable de répondre
Elle a regardé le beau ciel
et elle s’est reposée
Henrique Bilbao (1ºBachillerato A)

Martin
La salle était silencieuse
Le prof a expliqué
Quelques-uns ont dormi
D'autres ont écouté

Personne n'était devant moi
Parce que Martin
Était en retard

La porte s'est ouverte
Avec un énorme bruit
Et un visage souriant
Est apparu devant moi

Mon ami Martin
Est entré dans la classe
Et en ce moment 
Sa joie nous passe 

Sofia Deira Afonso (1º Bachillerato B)

Le poème
Après un jour pluvieux, il est sorti.
Il est sorti avec peur, comme un escargot quand il est effrayé.
Les fleurs ont germé, les feuilles ont séché et le vent a cédé.
Peu à peu les nuages se sont séparés, et soudain tout est sorti, 
Les belles couleurs ont pénétré dans le ciel.
Et il est apparu, l'arc-en-ciel

Paula Bogaz. (1º Bachillerato B)

Changement d'émotions
La première fois
Que je l'ai regardée
Elle était heureuse
Sa bouche
Ses yeux
Son nez
Étaient heureux
La deuxième fois
Que je l'ai regardée
Elle était en colère
Sa bouche
Ses yeux
Son nez
Étaient en colère
La troisième fois
Que je l'ai regardée
Elle était nerveuse
Sa bouche
Ses yeux
Son nez
Étaient nerveux
Je ne l'ai plus regardée
Je savais donc
Que si je la regardais
Elle allait être triste
Et je ne veux pas
la voir triste

Madalena Mello (1º Bachillerato B)

Le mariage
Elle m´a vu dans l´autel de l´église
Elle a pris le bras de son père.
Avec plus de force.
Sans dire une seule parole.
En larmes.
Elle a donné de petits pas.
Très lentement.
Sans respirer.
Sans me regarder
Elle a marché
Elle s'est tourné vers sa mère et a pris sa main.
Sans dire une seule parole.
En larmes.
Elle a laissé sa main.
Elle a avancé
Elle m'a regardé, sans pleurer.
Et moi j'ai dit: “Oui”.
Elle a souri et répondu: “Oui”.

Inés Piña (1º Bachillerato A)

Le suicide
Il s’est levé le matin
Comme un autre jour
Mais la lumière de la vie n’existait plus

Il s’est dirigé à son parc préféré
Mais il n’a trouvé que des fantômes sur les balançoires
Et les arbres étaient maintenant des cadavres
Des cadavres du rêve d’une vie perdu

Il a pensé aux fous rires et aux moments
Qu’ils avaient passés dans les jours pluvieux
Mais il ne les aurait plus jamais

Il a pensé à ses yeux, à ses cheveux
à son sourire après chaque étreinte
et il a pleuré

Il s’est levé
Et avec désespoir
Il a ouvert la fenêtre
Et il a volé

Et moi, j’ai crié pour mon mari
J’ai crié pour ma fille
Pour la seule chose qui me restait

Sofia Espiñeira (1º Bachillerato B)


Souvenir d'hôpital

Il a ouvert ses yeux
Sur la plage
Il a regardé la mer
Sur l'horizon
Il a attrapé
Le sable jaune
Avec ses petits doigts
Et il a joué
Il s'est amusé
Sans tristesse
Il s'est levé
De la serviette
Il a couru
Vers la mer
Parce qu'il l’aimait
Il a fermé ses yeux
Sans me parler
Sans m’écouter.
La machine d'hôpital
A fait de bruit
Et moi, j’ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré
Filipe Fernández (1º Bachillerato A)

Immortel
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le sang
Dans la tasse de café
Il a mis plus de sang
Avec son doigt
Il a tourné
Il a bu le café au sang
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il m’a regardé
Il m’a regardé de côté
Il a dévié son regard
Il s’est levé
Il est passé par la fenêtre
Il s’est brûlé
Soudain
Il est mort
Et moi j’ai pris
Comme dans “Le Cri”
Ma tête dans ma main
Et je suis morte aussi
Helena Correa  (1º Bachillerato A)

Amour éternel
Elle a mis le thé
Dans la tasse
Elle a mis le sucre
Dans la tasse de thé
Elle a pris
La direction du salon
Elle a ouvert les rideaux
Elle a regardé le paysage
Et elle a reposé la tasse.
Sans me parler
Elle a ouvert la page
D’un journal
Elle a passé des pages
Avec ses doigts.
Elle a fermé de journal
Avec un peu de vitesse
Sans me parler
Sans me regarder
Elle se maquille
Et elle ne me regarde pas
Parce que c'est une illusion, la mienne
Elle est partie
Et elle ne me verra jamais.
Il pleut en hiver
Comme mes yeux.
Quand je regarde le ciel
Je te rappelle toujours.
Et je me rappelle tous
Les matins de ta routine.
L'époque quand tu
Étais à côté de moi.
Je suis désolée
Je ne t'oublierai jamais
Ma mère éternelle et belle.
De ta fille qui t'aime.

Constança Ferreira Crespo (1º Bachillerato B)
Mon fromage blanc
C´est mon fromage blanc
Que je n’ai
Jamais mangé
Il est très grand
Il est très long
C´est ma muse
Dans la nuit
Elle a éclairé mon regard
C´est ma muse 
Pendant le jour
Elle n’est pas allumée
Elle a disparu
Dans le ciel
Elle est allée
Avec ses amies
Les étoiles 
C´est mon fromage blanc
C´est la lune.
Ana Isabel García Correia  (1º Bachillerato A)