dimanche 24 mai 2015

Visite au "Museu Nacional de Arte Antiga"

UN JOUR DANS LE MNAA

            Après l'examen d'Histoire, Kiko et moi nous nous sommes préparés pour le grand événement du jour: la sortie au "Museu Nacional de Arte Antiga" de Lisbonne. La classe d'Histoire de l'Art peut être peu nombreuse, mais nous sommes des élèves fidèles, tous les trois, nous y sommes allés.
            Le frère de Kiko, Miguel, était par chance à Algés, il nous a donc emmenés au Musée dans sa voiture. Nous sommes arrivés avec presque 20 minutes d'avance.
            - Tu veux attendre là? - j'ai demandé à Kiko en lui montrant du doigt un banc avec vue sur le Tage. Ce n'était pas le point du rendez-vous, mais c'était bien meilleur pour attendre autant de temps que la Rua de « Janelas Verdes ».
            Je parlais avec Kiko quand, derrière lui, j'ai reconnu une figure familière:
            - C'est Paulino!
            Kiko a cru que j'étais en train de me moquer de lui, mais quand il s'est retourné, il l'a vu aussi.
            - Ce n'est pas encore l'heure. Qu'est-ce qu'on fait?
            - Bah! On va lui parler.
            Il contemplait aussi la rivière quand nous nous sommes approchés. Nous nous sommes salués et on a parlé jusqu'à l'heure du rendez-vous. Nous étions en train de parler sur les tickets.
            - J'ai un carnet spécial qui me permet d'entrer dans n'importe quel musée - le professeur avait dit.
            Effectivement, après être allés chercher Lara au point du rendez-vous, quand nous étions en train d'acheter les tickets, nous avons pu voir la surprise et le coup d'œil émerveillé que la dame du guichet à jeté au “carnet spécial”. “Ah! Elle est sympathique, ça va aller”, j'ai pensé. Mais non. Après Paulino, c'était mon tour. Elle me regardait avec le regard le plus désintéressé du monde tandis que j'ai dû montrer deux carnets pour prouver que je suis une étudiante. J'ai pu bénéficier du décompte: j'ai du payer “seulement” trois euros. Lara et Kiko n'ont pas eu la même chance, ils ont dû payer le double. Vraiment, les gens des musées de Lisbonne ne sont pas si généreux que ceux de Valencia...
            Avant d'entrer, j'ai dû laisser mon sac-à-dos dans le vestiaire. Dedans, même au début de l'exposition, nous avons vu des œuvres gothiques. Paulino nous expliquait tout sur presque toutes les œuvres, mais je pense que le gothique n'est pas mon truc. Je le trouve comme un style trop restreint à la religion qui joue beaucoup avec des symboles, en s'écartant de la réalité. Je ne pense pas que ce soit des défauts, mais ce sont des caractéristiques qui ne m'attirent pas beaucoup.
            Au fur et à mesure que nous pénétrions plus a l'intérieur du musée, nous avancions dans le temps aussi. Nous nous sommes arrêtés devant un tableau qui représentait un homme avec un récipient avec un liquide dans la main. Paulino nous a demandé si nous savions ce qu'il soutenait. Dans un coup d'inspiration soudaine et fou, j'ai essayé:
            - De l'eau bénite?
            C'était de l'urine. C'était un docteur qui analysait de l'urine. Décidément, l'iconographie, je la laisserai pour les experts.
            Le musée avait un air un peu incomplet. Il y avait peu de salles et de tableaux et la plupart n'étaient pas très intéressants. Bon, je dis ça, mais s'est complètement subjectif, c'est seulement mon avis. Mais il y avait quelques uns qui étaient très bien, quand même! Nous avons pu voir beaucoup de noms qui nous avions étudié en classe: Zurbarán, Piero della Francesca, Bosh, Durer, Van Duck, Peter de Hooch, Tiepolo, etc. Un des plus amusants c'était “Tentaçoes de Santo António” par Bosh, qui est presque surréaliste. Malheureusement, nous ne sommes pas restés là trop de temps. Pour voir tous ces petits détails du tableau il fallait mettre le temps que nous n'avions pas.
            Mais les tableaux que j'ai les plus aimés sont celui de Pietro della Francesca, qui appartenait a un triptyque dont toutes les tables ont été séparées et se trouvent dans des musées différents, et une série apostolique de Zurbarán. L'œuvre de Pietro della Francesca était un portrait d'un saint (je pense que saint Augustin). J'ai aimé son visage vieux, son regard profond et la maîtrise de l'artiste sur les détails des vêtements, même quand il les faisait en tempera, une technique beaucoup plus inadéquate pour les détails que l'huile. Dans Zurbarán j'ai aimé l'austérité générale des œuvres qui leur donne un ton beaucoup plus solennel. J'aime beaucoup les décorations et les ornementations. Mais je suis absolument émerveillée quand un artiste est capable de se faire comprendre avec le moins possible. J'ai aimé beaucoup aussi le regard; leurs yeux semblaient presque vrais.
            Nous avons aussi vu une “œuvre invitée” d'un autre musée qui était là de manière provisoire. C'était un Rosso Fiorentino. Je ne l'ai pas aimé comme j'ai aimé les autres, mais c'était beau, quand même.
            Je n'ai pas aimé l'étage des œuvres portugaises. C'est vrai qu'on était en train de le renouveler, mais je n'ai pas vu une œuvre qui attire spécialement mon attention. Je suis un peu déçue avec l'art de mon pays; nous n'avons pas des génies internationaux comme la plupart des autres pays européens. L'art qui était là n'était pas de mauvaise qualité, mais ce n'était pas excellent non plus.
            Nous sommes sortis et Paulino nous a invités à un café. Le lieu est très beau, même devant le Tage. Nous avons regardé le coucher du soleil. Le dommage c'était le vent, mais, finalement, il semblait de se calmer.
            - On y va?
            Bah! Peu de chance, le temps commençait a être vraiment plus agréable. Mais les heures avaient passé trop rapidement et il était déjà tard.
            Quand nous sommes sortis du café, tout d'un coup, je me suis rappelée:
            - Mon sac-à-dos!
            Je l'avais laissé dans le vestiaire du musée et maintenant les portes étaient fermées. J'avais là tous mes livres pour étudier ce weekend... Je m'étais déjà mentalisé que je devrais y retourner le lendemain quand, à l'heure de faire les adieux, Paulino m'a conseillé d'essayer une porte d'accès au musée seulement pour l'organisation.
            Lara et Kiko étaient encore avec moi quand un homme petit et avec de gros sourcils broussailleux me portait mon cher sac-à-dos, mon copain d'aventures... Je l'ai remercié et nous avons descendu la rue pour prendre le train. En accolant mon sac-à-dos je pensais à la visite, décidément, elle  a valu la peine!


Inês Machado. 2ºBachillerato B

jeudi 14 mai 2015

Au revoir, les enfants!

Demain j’aurai mon dernier cours avec les élèves qui ont eu la possibilité d’étudier français comme quatrième langue pendant six ans. Ils sont heureux de quitter le lycée tout en sachant qu’il va leur manquer. Je présente leurs derniers travaux, des textes sur leurs petits plaisirs préférés, à la manière de Philippe Delerm dans La première gorgée de bière. Pendant les trois ans que nous avons passés ensemble j’ai eu droit à leurs exposés sur des sujets passionnants, tendres, amusants, ironiques, personnels…, à des critiques littéraires et de cinéma, à des résumés, à des débats et, bien sûr!, à des petits papiers. J’ai beaucoup appris avec eux, surtout de leur enthousiasme, de leur capacité de critique, toujours constructive, de leur envie d’apprendre, de leur cohésion comme groupe. Je leur souhaite un long chemin plein d’aventures et de connaissance.

Un petit plaisir,
un petit papier.
 Un grand petit-plaisir de cette vie c’est écrire un petit-papier. Tu prends le feutre, le petit morceau de papier et tu écris. Parfois l’exposé de ton camarade est super ; d’autres fois il l’est moins. Il y a quelques jours où il est trés difficile d’écrire : il n’y a pas d’inspiration, pas de volonté, etc. Mais je ne vais pas écrire sur ces jours. Je veux écrire sur ces fois où écrire un petit-papier est faire un portrait de l’âme de quelq’un.
            Notre feutre est notre arme. Et nous devons faire justice au travail de notre copain. Les mots courent sur le papier. Ces mots qui vont dicter le futur de nos camarades. Je ne peux pas le nier : tout ce pouvoir dans nos mains peut devenir ennivrant. Savoir que le destin de quelqu’un est dans la pointe de notre « arme » est, au moins, amusant.
            Pouvoir qualifier quelqu’un, évaluer son travail en évitant des clichés est comme une course d’obstacles. Et comme toute course, quand on finit, nous avons cette sensation de travail complété, de bataille vaincue. Ça, c’est le plaisir des petits-papiers :arriver au cours de français et savoir qu’on a une bataille à gagner, et la gagner !
            Mais pour moi, la pincée de douceur, de joie, dans les petits-papiers, est surmonter tous ces obstacles, lire le petit-papier, et voir, en fin, un sourire dans les lèvres de notre évalué.
Inês Machado 2ºBachillerato B

Une librairie, surtout quand il n'y a pas beaucoup de gens. Parfois il y a une musique de fond, mais douce pour ne pas déranger. Certaines personnes savent exactement ce qu'ils veulent, ils le trouvent et ils sortent par la porte avec un sac à la main. D'autres, on prend plus de temps. On va autour de toutes les étagères dans toutes les sections pour nous assurer que rien ne nous échappe. Finalement nous sommes arrivés à notre étagère préférée, celle qui ne nous déçoit jamais et où on espère trouver celui qui sera notre compagnon pendant les jours suivants. Nous allons l'esprit ouvert mais avec quelques titres dans la tête. Soudain, avec la tête penchée pour pouvoir lire les titres des ouvres, on la trouve, notre prochaine lecture. Oui, c'est ça. Le tenant près de notre poitrine nous marchons au long des couloirs une fois de plus avant de nous rendre à la caisse. Les seules choses qui font ce rituel encore meilleur c'est quand le prix du livre est plus bas que d'habitude et quand nous obtenons l'édition que nous voulions.
  Celui-ci est mon petit plaisir favori. L'achat d'un livre neuf, quittant la librairie avec un large sourire et impatiente de le lire.
Teresa Nobre. 2º Bachillerato A


Aujourd’hui c’est le 7 mai 2015. Il est jeudi, mais un jeudi spécial. C’est l’avant dernier jeudi que nous devons être au lycée. Je suis si près du jour où je ne vais pas avoir besoin de mettre le réveil pour me lever à 7 heures le matin que je ne sais pas comment faire face à ça. Quelle sensation ! C’est encore mieux que quand tu finis un entrainement horrible et quelqu’un te donne un massage de deux heures ! C’est vraiment un plaisir de se réveiller et de savoir que tu peux rester un peu plus dans ton lit ou t’endormir une autre fois. Et après ça... Mon Dieu après ça ! Quand ma mère entre par la porte de ma chambre avec un plateau plein de petits pains au chocolat chaud, un jus d’orange et des biscuits. Ce jour est certainement mon préféré de l’année parce que c’est le seul où mes parents sont particulièrement affectueux. En plus, ils me permettent de faire ce que je veux pendant le jour et je suis sûre que cette année il va être spéciale grâce à mon départ à Madrid et au fait de les quitter.
Samedi 16 mai 2015. Ce sera un grand jour.
Carolina Rodrigues 2ºBachillerato A

Un massage à la tête
Mon corps s’arrête et je ne suis pas capable de voir ce qui se passe autour de moi. La sensation se répartit dans tous mes membres, mon corps est complètement mou mais je peux sentir le plaisir même dans les plantes de mes pieds. Une petite brise de vent parcourt ma peau et laisse tous mes poils hérissés.  Mes yeux sont fermés mais mes nerfs vont trouver où c’est l’origine de ces petits frissons. Commence une expédition en direction du sommet où le vent est de plus en plus fort. Mon corps est contrôlé par des caresses magiques. C’est toujours bon, mais quand les clés dans la pointe des mains sont perceptibles c’est encore mieux. Ce sont des petits mouvements avec grandes répercussions, le temps est arrêté, je dépends de ce massage, jusqu’à ce que mon âme est hérissée. Quand les mains de la personne vont en direction de la nuque, et dans ce moment elles prennent un peu du cou, vraiment c’est presque comme l’orgasme.
Francisca Boigues 2ºBach B 

C’est après une longue semaine en faisant un dur effort, et toujours après le lycée, coincée en dehors du centre commercial, seulement pour trouver le cadeau parfait pour ton amie. Tu cours avec désespoir vers tous les lieux où tu peux trouver un bon cadeau, mais rien n’est assez bon.
Mais finalement, le jour arrive: tu trouves le cadeau que tu avais imaginé, et que tu sais que ton amie va aimer. Après ça, on doit chercher le papier cadeau parfait pour cacher la boite à surprises. Bleu? Vert? Quelle couleur sera l’idéale? Ou, avec des dessins animés? Autant de décisions à prendre!
Alors, est-ce que vous savez déjà quel est mon petit plaisir? Mon petit plaisir est le moment où tu donnes un cadeau à une amie et quand elle ouvre la boite, ses yeux scintillent et un doux et large sourire se forme dans son visage.
C’est un cadeau pour qu’elle te rappelle pour toute l’éternité.
Sofia Falcão 2º Bachilerato B

           
Est-ce qu’il y a quelque chose meilleure que la première bouché de pizza ? Ou arriver chez-toi et ne pas avoir accunne matière à étudier ? Ou quand le novel épisode de ta série préférée est sorti ? Ce sont des choses comme ca, des petits plaisirs, qui font la vie jolie.
Une joir avec beaucoup des petits plaisirs, commerncera das mon lit. Quand je me suis réveillée et c’est trop tôt, ca me donne joie parce que je peux continuer à dormir. Mais, après avoir fermé les yeux, je retourné l’oreiller pour qu’il soit plus froid. Puis, le petit plaisir d’aller à la salle du bain pour faire le pipi que j’avais supporté pendant toute la nuit. Aller à la cuisine por avoir le petit déjeneur et me rancontrer avec les étagères avec plein de nouriture et des biscuits.
Il y a une chose qui me dérange beaucoup, qui c’est avoir le cheveux très longs, et pa ca, quand je fais un chignon et il est parfait. Ca me donne beaucoup de joie.
D’autres choses comme mettre du vernis à ongles sans peindre la peaux, ou manger des ‘Skittles’ et avoir des surprises toutes les fois que je mets une dans ma bouche et attends s’il va être douce ou amer, ou avoir une musique dans la tête quand je suis dans la voiture, et la radio commence a sonner cette musique, ou quand je recois une message de la personne qui j’aime et mon coeur commence à battre plus rapide dans sa moment, ou quand je me fais couper beaucoup les cheveux et il paraît que je suis três três légère.
Mafalda Peña 2º Bachillerato A

Après un examen
Je ne sais pas si c’est général, ou si je suis très étrange, mais c’est sans doute un de mes plus grands petits plaisirs.
Avant l’examen je sens l’agitation de mes camarades, le froid de mes nerfs et le poids d’une pression qui grandit chaque seconde. Quand j’entre a la salle d’examens chaque pas devint plus difficile, plus lourd. Le professeur me donne l’examen et je lis vite mais attentivement les questions. Je panique, momentanément. Je me contrôle. Le temps passe et quand je me rends compte je l’ai fini.
Après l’examen tout ce que je sens c’est du calme. Peut-être ce calme ne serait pas un plaisir dans un autre moment, mais après la torture d’avant l’examen et d’avoir pressé mon cerveau pendant beaucoup (trop, quelques fois) de temps, avoir la chance pouvoir ne rien penser, de me reposer, de me sentir léger. C’est la gloire.
Xavier Gaspar 2º Bachillerato A