dimanche 12 octobre 2014

Le plaisir de décrire

Aujourd’hui nous vous présentons les productions de deux élèves qui viennent de commencer 4e d’ESO. Ce sont les premières compositions de cette année et elles sont d’autant plus surprenantes que, jusqu’à présent, ils avaient du mal à écrire en français plus de cinq lignes. Ont-ils découvert le plaisir de l’écriture ? Le plaisir d’écrire en français ? Nous leur souhaitons la bienvenue au blog et nous les invitons à nous visiter fréquemment.

                Il était en train de quitter sa cabane et je l’ai vu très grand, le plus grand dans ce village ;  et le plus gros aussi. Quelle surprise ! Cet homme, i portait un menhir sur son dos ! (Plus tard, quelqu’un m’a dit qu’il était tombé dans la marmite quand il était petit.)
                En premier lieu, j’ai vu ses pieds en forme de crêpe, après, deux tubes minces et courts, qui étaient ses jambes, qui se mêlaient au ventre colossal, couvert par des pantalons bleus et blancs serrés par une ceinture marron et jaune.
Au dessus d’une poitrine musclée se trouvait la tête, petite si on la comparait avec le corps ; là, sur son visage ovale, il y avait deux yeux en forme d’amande, bleus, avec un regard accueillant et très caractéristique, un nez arrondi et une bouche énorme et rieuse, probablement pour manger beaucoup et pour faire rougir les joues.
Enfin, ses cheveux, roux, longs et raides avec des tresses et un casque en fer.
Il m’a invité à manger des sangliers et j’ai découvert qu’il était une très bonne personne qui n’aimait pas se battre, qui était sensible, gentil, gourmand et INOUBLIABLE. 
José Pedro Ribeiro-Rosa 4ºA

LUNDI SOIR
Je suis entrée dans le train. Il pleuvait. Je me suis assise dans le premier siège vide. Le train a commencé à se déplacer.
Devant moi il y avait un homme. Il avait environ 47 ans. Il était grand et mince. Son visage était ovale. Il avait les yeux ronds, bleus, perdus. Perdus dans le paysage qui passait rapidement devant la fenêtre. Son regard était froid comme le jour. Ses yeux étaient très beaux. Leur bleu était comme le bleu du ciel, mais ce jour-là, le ciel était couvert de nuages gris. Son front était large et ridé et ses joues étaient creuses. Il portait les cheveux très courts et ils étaient gris. Il était presque chauve. Son nez était droit et un peu plat. Sa bouche était sérieuse et ses lèvres fines. Il avait la barbe à faire. Il a changé la direction de son regard. Il a mis ses yeux dans ses mains.
Il portait des chaussures et des pantalons noirs et une chemise blanche avec un nœud qui était cachée par son imperméable. Dans une main, il tenait un parapluie et dans l’autre, une petite valise.
Il était éperdu ne pensant qu’à ses préoccupations. Soudain, il s’est rendu compte que je le regardais et, tout de suite, j’ai commencé à regarder la fenêtre. J’ai écouté la voix de la dame du train qui disait « Algès », de sorte que je devais descendre au prochain arrêt. J’ai pris mon violon et mon sac avec mes cahiers de classe et je suis sortie du train.

Elena Amaral Asensio. 4ºA