Aujourd’hui nous vous présentons les
productions de deux élèves qui viennent de commencer 4e d’ESO. Ce sont les
premières compositions de cette année et elles sont d’autant plus surprenantes
que, jusqu’à présent, ils avaient du mal à écrire en français plus de cinq
lignes. Ont-ils découvert le plaisir de l’écriture ? Le plaisir d’écrire
en français ? Nous leur souhaitons la bienvenue au blog et nous les
invitons à nous visiter fréquemment.
Il était en train de quitter sa
cabane et je l’ai vu très grand, le plus grand dans ce village ; et le plus gros aussi. Quelle surprise !
Cet homme, i portait un menhir sur son dos ! (Plus tard, quelqu’un m’a dit
qu’il était tombé dans la marmite quand il était petit.)
En premier lieu, j’ai vu ses pieds
en forme de crêpe, après, deux tubes minces et courts, qui étaient ses jambes,
qui se mêlaient au ventre colossal, couvert par des pantalons bleus et blancs
serrés par une ceinture marron et jaune.
Au dessus d’une poitrine musclée se trouvait la tête, petite si on la
comparait avec le corps ; là, sur son visage ovale, il y avait deux yeux
en forme d’amande, bleus, avec un regard accueillant et très caractéristique,
un nez arrondi et une bouche énorme et rieuse, probablement pour manger
beaucoup et pour faire rougir les joues.
Enfin, ses cheveux, roux, longs et raides avec des tresses et un casque en
fer.
Il m’a invité à manger des sangliers et j’ai découvert qu’il était une très
bonne personne qui n’aimait pas se battre, qui était sensible, gentil, gourmand
et INOUBLIABLE.
José Pedro Ribeiro-Rosa 4ºA
LUNDI SOIR
Je suis entrée dans le train. Il pleuvait. Je me suis assise dans le
premier siège vide. Le train a commencé à se déplacer.
Devant moi il y avait un homme. Il avait environ 47 ans. Il était grand et
mince. Son visage était ovale. Il avait les yeux ronds, bleus, perdus. Perdus
dans le paysage qui passait rapidement devant la fenêtre. Son regard était
froid comme le jour. Ses yeux étaient très beaux. Leur bleu était comme le bleu
du ciel, mais ce jour-là, le ciel était couvert de nuages gris. Son front était
large et ridé et ses joues étaient creuses. Il portait les cheveux très courts
et ils étaient gris. Il était presque chauve. Son nez était droit et un peu
plat. Sa bouche était sérieuse et ses lèvres fines. Il avait la barbe à faire.
Il a changé la direction de son regard. Il a mis ses yeux dans ses mains.
Il portait des chaussures et des pantalons noirs et une chemise blanche
avec un nœud qui était cachée par son imperméable. Dans une main, il tenait un
parapluie et dans l’autre, une petite valise.
Il était éperdu ne pensant qu’à ses préoccupations. Soudain, il s’est rendu
compte que je le regardais et, tout de suite, j’ai commencé à regarder la
fenêtre. J’ai écouté la voix de la dame du train qui disait
« Algès », de sorte que je devais descendre au prochain arrêt. J’ai
pris mon violon et mon sac avec mes cahiers de classe et je suis sortie du
train.
Elena Amaral Asensio. 4ºA