mardi 13 novembre 2012

Paris, quatre heures


La première séance de cinéma de cette année a été courte ; nous avons vu la cinquième partie d’un film, Nigth on earth (1991), du réalisateur Jim Jarmusch, et on a demandé aux élèves de Terminale de répondre à quelques questions pour vérifier s’ils avaient bien compris car les dialogues sont riches en jeux de mots et abondants en références culturelles.
Ce film présente cinq histoires qui ont lieu en même temps dans un taxi en différentes villes - Los Angeles, New York, Paris, Rome et Helsinki-  et les rapports qui s’établissent entre les chauffeurs des taxis et leurs clients. L'histoire que nous avons commentée est celle qui se déroule à Paris. Voilà la fiche du film, les questions proposées et les réponses d'un de nos copains.






Film: Nigth on earth
Réalisateur: Jim Jarmusch
Année: 1991
Langues: Anglais, français, italien, finlandais
Acteurs de l’histoire qui a lieu à Paris :
Chauffeur: Isaac de Bankolé
Cliente: Béatrice Dalle
Passagers première course: Pascal N’Zonzi et Emil Abossolo Mbo
L’homme de l’accident: Stéphane  Boucher
Paris, quatre heures

1. Nommez et décrivez les personnages qui apparaissent dans l’histoire.
2. De quel pays viennent les deux premiers clients du taxi? Et le chauffeur?
3. Avez-vous compris le jeu de mots qui fait autant rire les “diplomates”? Expliquez-le
4. Pourquoi le chauffeur fait descendre les deux passagers?
5. Commentez la réaction du chauffeur de taxi face à sa nouvelle passagère. Pourquoi est-il aussi étonné?
6.       Imaginez que vous conduisez un taxi et que vous faites un service nocturne. Décrivez votre passager et écrivez une conversation avec lui.

1.       Les deux premiers clients du taxi sont deux africains qui viennent d’une cérémonie à l’ambassade du Cameroun. Ils sont un peu ivres, ils aiment les blagues et ils se moquent continuellement du chauffeur. L’autre passage est une femme aveugle très intelligente qui impressionne le chauffeur par ses confidences, son autosuffisance, indépendance et notion de la réalité; il y a aussi l’homme avec qui le chauffeur a l’accident à la fin du film qui est très fâché et, bien sûr, le chauffeur, qui semble être très travailleur, curieux et capable d’avoir des argumentations avec ses passagers.
 
2.       Les deux premiers clients viennent du Cameroun et le chauffeur de la Côte d’Ivoire.

3.       Le chauffeur est originaire de la Côte d’Ivoire, il est donc ivoirien. Les diplomates se moquent de lui parce qu’il ne conduit pas très bien et ils lui disent qu’il “y voit rien”, qu’il n’est pas capable de voir la route.

4.       Parce qu’ils n’arrêtaient pas de rigoler et de faire de bruit et ils se moquent de lui. Il leur dit que le taxi est son instrument de travail, pas un jouet et qu’il est très fatigué et il ne veut pas de blagues. C’est pourquoi il les oblige à descendre du taxi.

5.       Parce qu’il supposait que cette femme aveugle serait très fragile, qu’elle aurait besoin d’aide et il trouve une femme indépendante, déterminée, intelligente, agressive, capable d’argumenter avec lui et elle lui dit qu’elle sent comme tout le monde, qu’elle n’est pas différente.

6.       5 heures, Lisbonne. Un homme entre dans le taxi. Il n’a pas l’air d’avoir été dans une fête ou similaire.
Chauffeur: Bon soir, Monsieur. Où est-ce que vous allez?
Passager: Bon soir, Monsieur. Avenue de la Liberté, s’il vous plaît.
Chauffeur: D’accord, Monsieur. J’ai passé la nuit à travailler et je n’ai pris que des bourrés. D’où est-ce que vous venez?
Passager: Je viens de faire la même chose que vous. Je travaille aussi la nuit.
Chauffeur: Qu’est-ce que vous faites? Êtes-vous gardien nocturne?
Passager: Pas vraiment, non. J’ai une entreprise et je dois y rester si je veux bien la maintenir.
Chauffeur: Très bien, monsieur. Et, dites-moi. Qu’est-ce que vous pensez de l’économie et des finances de notre pays?
Passager: C’est une question très pertinente, Monsieur. C’est très compliqué. Le gouvernement a augmenté les impôts, les plus jeunes ont plus de difficultés por la consommation et les entreprises, comme la mienne, ont des problèmes. Et nous devons aussi supporter l’augmentation des taxes mais c’est vrai que notre état a une dette brutale et que nous devons la payer si nous voulons nous maintenir dans cette situation d’intégration politique avec l’Europe. Vraiment, je ne sais pas si ça sera positif ou non. On verra.
Chauffeur: Très bien, Monsieur. On est arrivés. Ça a été un plaisir de faire votre connaissance.
Passager: Pour moi aussi, monsieur. Bonne soirée.

 
Tomás Ribeiro
2ème année de Bachillerato

vendredi 9 novembre 2012

"La photo qui tue" d’Anthony Horowitz


Les élèves de seconde ont lu La photo qui tue d’Anthony Horowitz et  nous avons emprunté à Sofía le compte-rendu de cette histoire de suspense qu’elle avait rédigé comme préparation à son examen oral. Pensez-vous que Mathew a raison ou plutôt que son imagination va trop loin ?


Image du Blog poeme2.centerblog.net                Mathew est un garçon qui vit à Londres . Il décide d’aller faire un tour au marché aux puces qui a lieu chaque samedi pas très loin de chez lui, même s’il sait que les affaires qu’on y trouve n’ont pas un grand intérêt; mais Mathew avait du temps à perdre et il voulait acheter un cadeau d’anniversaire pour son père.
                Quand il était sur le point de rentrer une Volkswagen rouge est arrivée et un home élégamment vêtu est sorti de la voiture. Il avait à vendre des vètements, des CD, une Gameboy, une tablette ouija et un appareil photo. C’étit un Pentax en bon état. Mathew a proposé 40 livres et l’homme a accepté. Ensuite l’homme lui a expliqué que les propriétaires des affaires qu’il vendait étaient trois étudiants de Beaux-Arts à qui il louait des chambres. Il y a trois mois qu’ils ont disparu et il vend leurs affaires parce qu’ils lui devaient le loyer.
                Mathew a photographié un miroir et quelques instant plus tard il est tombé,  il s’est brisé et le propriétaire a accusé un garcon qui passait par là en ce moment.
                Mathew prend l’appareil et il rentre chez lui. Il offre le cadeau à son père et celui-là prend deux potos: le cerisier du jardin et Polonius, leur chien. Le lendemain le cerisier était mort .
Mathew se sentait mal à l’aise mais il ne savait pas pourquoi. Ensuite sa mere est venue et a expliqué comment Polonius, qui ne courait jamais, s’était élancé sur la chaussée pendant la promenade,  une Land Rover l’avait écrasé et il n’avait pas survécu.
                Maintenant Mathew a les 24 photos qui étaient su la pellicule oubliée à l’intérieur de l’appareil photo: une photo de groupe, six personnes et les trois étudiants de Beaux –Arts, tous  vêtus de noir. Il regarde toutes les photos. Les étudiants s’étaient réunis dasn une maison abandonée, avec un grimoire et la tablette ouija pour tenter d’invoquer quelque chose. Mathew ne voulait pas regarder la photo de la créature invoquée, il avait peur.
                Il retourne chez lui, Mme Bailey, la femme de menage, lui dit que sa famille est allée au parc de Hampstead. Mathew y va pour les prévenir. Et il croit être arrivé à temps, tout allait bien mais Jamie, son petit frère, dit qu’il a pris une photo, une seule photo, une photo de Londres. Tout d’un coup le soleil disparaît et Mathew reste figé… comme sur une photo.
                J’ai aimé l’histoire parce qu’elle est originale et drôle mais je n’ai pas aimé la fin parce qu’elle est difficile à croire, elle est vraiment “tirée par les cheveux”.

Sofía Segura Falcão.

4º ESO A

dimanche 4 novembre 2012

"Petites pratiques germanopratines" d'Anna Gavalda

Cette année on a décidé de commencer par le début et nous avons proposé aux élèves de Terminale l'analyse de la première nouvelle de Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, oeuvre qu'ils connaissaient déjà, comme vous savez. L'analyse qui suit est le résultat de l'interro du 26 octobre, c'est à dire d'un devoir sur table rédigé en 55'.
 
 
Analyse de la nouvelle ‘‘Petites pratiques germanopratines’’
« Petites pratiques germanopratines » est une nouvelle courte d’Anna Gavalda qui fait partie du livre Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part avec d’autres douze nouvelles de cet auteur.
 
Anna Gavalda est un ecrivain très à la mode en France et elle est une des plus connues nouvellistes femmes de ce pays. Elle est capable d’attirer l’attention d’un grand public à cause de sa façon de s’exprimer simple et directe et elle engage ce public avec des sujets qui ont quelque chose à voir avec des sujets de leurs vies.
 
L’histoire se déroule à Saint-Germain dès Prés, une partie de Paris  fréquentée par les secteurs les plus riches de la population et par les intellectuels parisiens. ‘‘Germanopratines » veut dire ‘‘ de Saint –Germain dès Prés’’. Le récit s’adresse à quelqu’un qu’on ne connaît pas mais on est capable de dire qu’il/elle a un rapport de proximité avec la femme qui est le narrateur de l’histoire.
 
‘‘Petites pratiques germanopratines’’ est un texte narratif, avec des dialogues qui révèlent la présence du discours direct. Dans le récit on est capable d’identifier une introduction quand la femme (qui est le personnage principale du récit et dont on ne sait pas le nom et qui est une femme d’âge moyen qu’on croit jolie) commence á décrire les circonstances de ce qui s’est passé, elle parle de Saint-Germain dés Prés, du Quartier Latin, de qu’elle était dans la rue pendant la matinée, etc. Après, la nouvelle commence son développement, la femme se croise avec un homme, ils se sourient et elle (qui était cultivée) se rappelle du poème de Baudelaire À une passante sur une situation pareille ; et l’homme s’est decidé à venir parler avec elle, il lui dit qu’il pense que ça serait une chose très stupide de se sourire et de ne pas se revoir et pour ça il l’invite à dîner dans un restaurant; elle accepte. Après la rencontre elle va à un café trés commun (Chiquito) pour se calmer et ensuite elle rencontre l’homme et ils vont dîner ; ils boivent des vins magnifiques et ils parlent des sujets intéressants mais jamais de choses personnelles. À un moment donné le téléphone de l’homme sonne et il répond. Puis il demande pardon à la femme et aux autres clients et le dîner continue. Quand ils étaient sur le point de sortir l’homme dévie son attention de la femme et de son blouson pour voir le message qu’il avait reçu, la femme était vraiment fâchée et quand ils arrivent au taxi qu’elle va prendre et l’homme lui donne ses números de télèphone elle décide de ne plus l’appeler, elle dit qu’elle a son orgueil. C’etait l’état final de l’oeuvre. La conclusion commence à partir du moment où elle avait décidée qu’elle ne voulait pas revoir l’homme. Quand ils commencent à marcher vers le taxi elle avait dejá décidé comment irait terminer ce rendez-vous. Finalement, dans l’histoire on voit très clairement un point d’inflexion quand l’homme n’a pas éteint son portable  et que la femme commence á penser que cet homme n’était pas aussi agréable et dévoué qu’elle le pensait.
 
Cette femme travaillait dans une maison d’édition, elle était cultivée et avec des préférences relativement raffinées mais elle était en même temps trés genuine. Elle garde clairement une relation avec la passante de Baudelaire mais on regarde ces deux femmes de deux points de vue différents, dans l’oeuvre d’Anna Gavalda on voit la femme, ses pensées et comme elle est interpelée par l’homme, dans le poéme de Baudelaire on voit comme un homme regarde une femme qui passe et  regrette de ne jamais la revoir. Malgré ces différences, dans les deux oeuvres on est capable de voir que cette femme est impossible d’atteindre par l’homme, même s’il s’efforce beaucoup, la femme est fugitive, indépendante et avec des convictions, á la fin, la femme s’en va, elle est disparue et les hommes seulement peuvent le voir ‘‘dans l’eternité’’.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé  cette nouvelle, c’est une oeuvre avec une expression très claire, très directe, avec une simplicité qui la caracterise mais ça ne veut pas dire qu’elle soit  peu travaillée ou peu élaborée, au contraire, avec des pensées et des élaborations linéales l’histoire a une dimension qui est capable d’attraper  les lecteurs. Je pense que ‘‘Petites pratiques germanopratines’’ est une oeuvre très intéressante, avec laquelle nous sommes capables de comprendre beaucoup de choses et je recommande tout à fait sa lecture .
 
 
Tomas Ribeiro Rosa
2ème année  de Bachillerato