Connaissez-vous
le commissaire Bouclard? C’est un policier qui « boucle » les
enquêtes qu’il mène avec une efficacité digne de Maigret. Et, à différence de
son prédécesseur, seulement en quelques
pages.
Alain Demouzon (1945) nous propose des énigmes à résoudre en suivant
les mêmes pistes que le commissaire et son adjoint, l’inspecteur Letroc. Mais,
parfois -il faut l’avouer- notre solution est un peu différente de celle de
Bouclard. C’est ce qui nous est arrivé tout en enquêtant sur Crime circus.
Cliquez sur ce
lien si vous voulez lire l’énigme et la solution proposée par l’auteur. Lisez
après nos conclusions et dites-nous avec qui vous êtes d’accord .
Moi, le commissaire Bouclard, j’ai trouvé le meurtrier,
ou plutôt, l’assassin, Rosita.
Tout
s’est passé de la manière suivante : Cuchillo et Rosita étaient ensemble.
Ils
étaient en train de parler et soudain Cuchillo a demandé à Rosita de lui tenir
la cigarette qu’il fumait.
Rosita
avec son rouge à lèvres a tâché la cigarette, Cuchillo a promis à Rosita de lui
apprendre à jouer son numéro de lancement de poignards.
Rosita,
très confiante, par hasard, lui a enfoncé le poignard et avec la peur, elle
s’est échappée.
Raquel Boullosa, Sofia Ares et Sofia Coronel 2ème année de Bachillerato
-Bon, je pense
qu’il y a seulement une option.
-Et c’est
laquelle ?
-Myriam – je dis
finalement.
-Myriam ?- demande
Alberti très surpris. – Elle n’est pas capable, vous pouvez oublier cette idée.
-Bon, je ne sais
pas. Peut-être Letroc a un peu raison… - dis-je déjà avec une autre idée dans
la tête.
-Oui ! – dit
Letroc enthousiasmé par la reconnaissance de son travail – Il y a beaucoup de
pistes : La cigarette, sa présence dans la roulotte peu de temps avant que
Cuchillo soit tué…
-Bon, je ne peux
pas l’accuser avec ces pistes, je vais rechercher autour d’elle.
-Ok, nous y allons maintenant ?
-Je retourne au
poste de police. Letroc, restez ici et
assure-toi que le corps arrive à
la morgue en sécurité. Je parlerai avec vous plus tard, M Alberti – cela dit,
je fais demi tour et je vais à la voiture de police en écoutant un tout bas
« À bientôt » de M Alberti.
Dans mon bureau,
je prends une tasse de café et je m’assieds dans le grand fauteuil devant la
table en bois.
Je pense à ce
meurtre, très étrange, très complexe, avec beaucoup de possibles assassins.
Je prends une
feuille de papier et j’écris :
-Myriam
-Rosita
-Chuck
-Alberti
Alberti ne
pouvait pas le faire, il avait été dans les coulisses pendant tout lepetacle,
et n’importe qui pourrait dire que c’était vrai. Myriam avait une raison et
l’opportunité ; elle pouvait. L’avoir fait avant d’aller aux coulisses,
après sa dispute avec Cuchillo.
Rosita était la
copine de Cuchillo, mais pourquoi sa
visite à la roulotte de son amour avant le spectacle? Peut-être une derrière
révision du numéro avant d’entrer en piste ? Ou non... Peut-être elle
avait découvert son affaire avec Myriam et elle l’a tué dans une démonstration
de rage.
Mais non, mon
instinct me dit que c’est pas Rosita… Elle n’était pas si faible pour suivre un
élan de rage.
Enfin, il y a
Chuck. Il avait une raison aussi… Il était jaloux parce qu’il aimait Rosita.
C’est possible. Il tue Cuchillo et il
gagne Rosita. C’est ça ! Je l’ai découvert ! Je me lève et je prends
le portable pour demander à Letroc quelle était la déclaration de Chuck et où
il avait été pendant le meurtre.
Nous parlons
pendant 5 minutes.
Dans la
conversation, j’étais en train d’expliquer mes soupçons sur Chuck, mais Letroc
insistait sur Myriam. Il m’a dit que Myriam avait des motifs plus forts pour
tuer Cuchillo, et que les pistes que j’avais sur Chuck n’étaient que des
soupçons. Enfin on a décidé
d’interroger Myriam ce jour-là.
Plus tard, dans
le cirque, nous parlons avec Myriam et on lui pose des questions :
-Mademoiselle,
pourquoi la dispute entre vous et Cuchillo le jour de sa mort ? Quel était
le sujet de la conversation ?
Myriam avait
l’air confus et elle nous raconte que le jour du meurtre elle n’avait pas eu de
dispute avec personne. Elle était toute la journée dans les coulisses pour
pratiquer un nouveau numéro.
-Ça change
tout ! – dit Letroc.
-Pardon ? Je
ne comprends pas – dit Myriam avec l’air plus perdue qu’avant.
-Ça change
tout !! – J’insiste.
-Mais inspecteur,
pourquoi vous dites ça ?
-La clé était
ici ! – je dis à Myriam.
-Je ne comprends
rien.
-Si vous ne vous
êtes pas disputée avec Cuchillo… - je dis alors que je vais jusqu’à la fin de
la roulotte de Myriam et je retourne -, pourquoi on pensait ça ? Je vous
donne la réponse, car il y a une personne qui n’avait pas dit la vérité…
-Et…
-Et cette
personne c’est le garçon de piste !
-Le garçon de
piste? Vous voulez dire Julien ?
-Oui,
Julien ! Alberti m’a dit qu’il travaille ici depuis longtemps, et que
depuis trois ans il était différent.
-Pensez avec
moi ! – je dis comprenant tout le mystère. – trois ans c’est le temps que
Cuchillo a travaillé ici, et Cuchillo n’aimait pas le garçon.
-Ah ! Je
comprends ! Je me rappelle d’une chose bizarre. – dit Myriam. – la semaine
dernière j’ai écouté une conversation entre Julian et une femme quand il était
en train de nettoyer les cages des lions. Je les ai écouté parler d’un plan,
mais ils l’appelaient « le plan », et c’est ça qui a attiré mon
attention. Ça vous aide ?
-Oui !
Merci, mademoiselle. Au revoir !
Plus tard dans
mon bureau je parle avec Letroc.
-Avec qui tu
penses que Julien était en train de parler ?
-Je ne sais pas-
je réponds.
Quelque chose
manque… À la fin il y a eu seulement une dispute, entre Rosita et Cuchillo,
Julien avait parlé avec une femme, et il avait menti sur la présence de Myriam
dans la roulotte.
-Vous croyez que…
C’est possible ? Julian peut-il être l’assassin ?
-Mais oui !
La femme avec qui il avait parlé c’était Rosita. Peut être, il aimait Rosita,
et c’était clair qu’il voulait le travail de Cuchillo depuis longtemps. Il nous
a menti car après la visite de Rosita à Cuchillo (ça explique la cigarette), il
est entré et il a tué Cuchillo !
-Et Rosita ?
Elle l’a aidé ?
-Je ne crois pas.
Elle était dans les coulisses avec Chuck et Alberti.
-Mais elle est
peut être une complice aussi. Elle savait du plan de Julien.
-Venez !
Nous devons visiter Julian ! – je dis finalement.
Deux jours plus tard :
-Nous avions raison, l’assassin était Julian, et
nous avons gagné dans le tribunal, la vie est bonne !! – Je dis à Letroc.
Claudia Ferreira
Cajada, María Freitas de Amaral et Vicente Teixeira de Sampayo Rodrigues
2ème année de
Bachillerato