mardi 30 octobre 2012

Un livre qui a changé ma vie

Julia Fernández, professeur de français à notre lycée pendant six ans et créatrice de ce blog, a été notre première invitée. On lui avait proposé comme sujet un livre qui aurait beaucoup influencé sa jeunesse mais, le moment venu, ça a été une surprise qu’elle nous parle du livre que nous allions commencer quelques semaines plus tard. Elle a fait son hommage personnel à L’étranger et à son auteur. Le nôtre sera de lire l’œuvre d’un écrivain qui aurait eu cent ans en 2013.




Le 15 octobre Julia, notre professeur de français de l’année dernière nous a fait une visite pour parler sur le livre L’étranger de l’auteur Albert Camus.

Elle nous a dit que ce livre a provoqué un sentiment très fort dans sa personnalité.

Albert Camus a écrit L’étranger en 1942. Camus est un auteur très important dans la littérature française et aussi mondiale, et il a gagné le prix Nobel de littérature.
Camus a été un journaliste attiré par le parti comuniste.

Julia a lu ce livre quand elle avait 17 ans et à cette époque là l’Espagne avait une dictature avec Franco, et l’état faisait beaucoup de pression sur les personnes, ce qui provoquait un énorme mécontentement social.
Donc, pendant les annés 70, les jeunes principalement se sont révoltés à plusieurs reprises contre le régime, et avoir lu le livre de Camus, qui l’a marquée, sera aussi pour Julia une raison de se révolter.

Le livre a deux parties, la première (chapitres 1 à 6) qui est caractérisée par la fragilité du personnage principal, Mersault, une personne sincère qui ne ment jamais. Dans le chapitre six ce personnage souffre une revelation.
Tout le livre s’insère dans la théorie de l’absurde que Camus présente : « nous sommes nés pour mourir », et ça nous fait beaucoup réfléchir.
Il y a aussi un thème polémique: le personnage Mersault est jugé par la société, mais nous ne savons pas si c’est pour quelque chose qu’il avait fait, ou pour quelque chose qu’il n’avait pas fait aux yeux de la societé.
Julia nous a décrit le livre très passionément et personnellement elle m’a captivé et m’a donné envie de commencer sa lecture.

Elena Espejo
2ème année Bachillerato

vendredi 12 octobre 2012

"Crime circus" d'Alain Demouzon

Connaissez-vous le commissaire Bouclard? C’est un policier qui « boucle » les enquêtes qu’il mène avec une efficacité digne de Maigret. Et, à différence de son prédécesseur, seulement  en quelques pages.
Alain Demouzon (1945) nous propose des énigmes à résoudre en suivant les mêmes pistes que le commissaire et son adjoint, l’inspecteur Letroc. Mais, parfois -il faut l’avouer- notre solution est un peu différente de celle de Bouclard. C’est ce qui nous est arrivé tout en enquêtant sur Crime circus.
Cliquez sur ce lien si vous voulez lire l’énigme et la solution proposée par l’auteur. Lisez après nos conclusions et dites-nous avec qui vous êtes d’accord .
 

Moi, le commissaire Bouclard, j’ai trouvé le meurtrier, ou plutôt, l’assassin, Rosita.
Tout s’est passé de la manière suivante : Cuchillo et Rosita étaient ensemble.
Ils étaient en train de parler et soudain Cuchillo a demandé à Rosita de lui tenir la cigarette qu’il fumait.
Rosita avec son rouge à lèvres a tâché la cigarette, Cuchillo a promis à Rosita de lui apprendre à jouer son numéro de lancement de poignards.
Rosita, très confiante, par hasard, lui a enfoncé le poignard et avec la peur, elle s’est échappée. 

Raquel Boullosa, Sofia Ares et Sofia Coronel   2ème année de Bachillerato

 

 

-Bon, je pense qu’il y a seulement une option.
-Et c’est laquelle ?
-Myriam – je dis finalement.
-Myriam ?- demande Alberti très surpris. – Elle n’est pas capable, vous pouvez oublier cette idée.
-Bon, je ne sais pas. Peut-être Letroc a un peu raison… - dis-je déjà avec une autre idée dans la tête.
-Oui ! – dit Letroc enthousiasmé par la reconnaissance de son travail – Il y a beaucoup de pistes : La cigarette, sa présence dans la roulotte peu de temps avant que Cuchillo soit tué…
-Bon, je ne peux pas l’accuser avec ces pistes, je vais rechercher autour d’elle.
-Ok, nous  y allons maintenant ?
-Je retourne au poste de police. Letroc, restez ici et  assure-toi  que le corps arrive à la morgue en sécurité. Je parlerai avec vous plus tard, M Alberti – cela dit, je fais demi tour et je vais à la voiture de police en écoutant un tout bas « À bientôt » de M Alberti.
Dans mon bureau, je prends une tasse de café et je m’assieds dans le grand fauteuil devant la table en bois.
Je pense à ce meurtre, très étrange, très complexe, avec beaucoup de possibles assassins.
Je prends une feuille de papier et j’écris :
-Myriam
-Rosita
-Chuck
-Alberti
Alberti ne pouvait pas le faire, il avait été dans les coulisses pendant tout lepetacle, et n’importe qui pourrait dire que c’était vrai. Myriam avait une raison et l’opportunité ; elle pouvait. L’avoir fait avant d’aller aux coulisses, après sa dispute avec Cuchillo.
Rosita était la copine de Cuchillo, mais pourquoi  sa visite à la roulotte de son amour avant le spectacle? Peut-être une derrière révision du numéro avant d’entrer en piste ? Ou non... Peut-être elle avait découvert son affaire avec Myriam et elle l’a tué dans une démonstration de rage.
Mais non, mon instinct me dit que c’est pas Rosita… Elle n’était pas si faible pour suivre un élan de rage.
Enfin, il y a Chuck. Il avait une raison aussi… Il était jaloux parce qu’il aimait Rosita. C’est possible. Il tue Cuchillo  et il gagne Rosita. C’est ça ! Je l’ai découvert ! Je me lève et je prends le portable pour demander à Letroc quelle était la déclaration de Chuck et où il avait été pendant le meurtre.
Nous parlons pendant 5 minutes.
Dans la conversation, j’étais en train d’expliquer mes soupçons sur Chuck, mais Letroc insistait sur Myriam. Il m’a dit que Myriam avait des motifs plus forts pour tuer Cuchillo, et que les pistes que j’avais sur Chuck n’étaient que des soupçons. Enfin on a décidé   d’interroger Myriam ce jour-là.
Plus tard, dans le cirque, nous parlons avec Myriam et on lui pose des questions :
-Mademoiselle, pourquoi la dispute entre vous et Cuchillo le jour de sa mort ? Quel était le sujet de la conversation ?
Myriam avait l’air confus et elle nous raconte que le jour du meurtre elle n’avait pas eu de dispute avec personne. Elle était toute la journée dans les coulisses pour pratiquer un nouveau numéro.
-Ça change tout ! – dit Letroc.
-Pardon ? Je ne comprends pas – dit Myriam avec l’air plus perdue qu’avant.
-Ça change tout !! – J’insiste.
-Mais inspecteur, pourquoi vous dites ça ?
-La clé était ici ! – je dis à Myriam.
-Je ne comprends rien.
-Si vous ne vous êtes pas disputée avec Cuchillo… - je dis alors que je vais jusqu’à la fin de la roulotte de Myriam et je retourne -, pourquoi on pensait ça ? Je vous donne la réponse, car il y a une personne qui n’avait pas dit la vérité…
-Et…
-Et cette personne c’est le garçon de piste !
-Le garçon de piste? Vous voulez dire Julien ?
-Oui, Julien ! Alberti m’a dit qu’il travaille ici depuis longtemps, et que depuis trois ans il était différent.
-Pensez avec moi ! – je dis comprenant tout le mystère. – trois ans c’est le temps que Cuchillo a travaillé ici, et Cuchillo n’aimait pas le garçon.
-Ah ! Je comprends ! Je me rappelle d’une chose bizarre. – dit Myriam. – la semaine dernière j’ai écouté une conversation entre Julian et une femme quand il était en train de nettoyer les cages des lions. Je les ai écouté parler d’un plan, mais ils l’appelaient « le plan », et c’est ça qui a attiré mon attention. Ça vous aide ?
-Oui ! Merci, mademoiselle. Au revoir !
Plus tard dans mon bureau je parle avec Letroc.
-Avec qui tu penses que Julien était en train de parler ?
-Je ne sais pas- je réponds.
Quelque chose manque… À la fin il y a eu seulement une dispute, entre Rosita et Cuchillo, Julien avait parlé avec une femme, et il avait menti sur la présence de Myriam dans la roulotte.
-Vous croyez que… C’est possible ? Julian peut-il être l’assassin ?
-Mais oui ! La femme avec qui il avait parlé c’était Rosita. Peut être, il aimait Rosita, et c’était clair qu’il voulait le travail de Cuchillo depuis longtemps. Il nous a menti car après la visite de Rosita à Cuchillo (ça explique la cigarette), il est entré et il a tué Cuchillo !
-Et Rosita ? Elle l’a aidé ?
-Je ne crois pas. Elle était dans les coulisses avec Chuck et Alberti.
-Mais elle est peut être une complice aussi. Elle savait du plan de Julien.
-Venez ! Nous devons visiter Julian ! – je dis finalement.
Deux  jours plus tard :
-Nous avions raison, l’assassin était Julian, et nous avons gagné dans le tribunal, la vie est bonne !! – Je dis à Letroc.

Claudia Ferreira Cajada, María Freitas de Amaral et Vicente Teixeira  de Sampayo  Rodrigues
2ème année de Bachillerato